Parmi la jeune génération de plasticiens vendus aux enchères (ceux nés après 1960 dans notre classement), les Young British Artists ont acquis une très large notoriété.
Acclamés internationalement, ils deviennent désormais des valeurs incontournables aux enchères. Au sein de la nouvelle garde, Jenny Saville s'impose depuis 2 ans en tête du classement des plus chers artistes nés après 1960. Soutenue par le collectionneur Charles Saatchi, consacrée avec l'exposition "Sensation" à la London Royal Academy (1997) puis au Brooklyn Museum of Art (1999), l'avant-garde britannique tient tête à la création contemporaine américaine dans les salles des ventes new-yorkaises. A la fin de la première saison de ventes 2002, 5 des 10 artistes actuels les plus chers sont de nationalité britannique. L'année dernière déjà, Jenny Saville, Damien Hirst et Rachel Whiteread avaient porté haut la renommée de la création britannique en s'octroyant respectivement les 3 plus fortes enchères pour des productions actuelles. Le record à l'époque concernait une toile de Jenny Saville, Branded, adjugée près de 420 000 USD. En mai 2002, elle récidive en montant la barre d'un cran supplémentaire : une autre peinture, Figure 11.23, estimée 150 000 - 200 000 USD a été adjugée 480 000 USD. Quand à Damien Hirst, en 1992, sa première installation proposée aux enchères, God, ne trouvait pas preneur à 4 000 GBP. En 1998, elle s'arrachait à 170 000 GBP. Mais même si sa cote a progressé de 325% depuis 1997, cette année, près d'un quart des lots proposés ont été ravalés.
Au semestre dernier, de très bon résultats ont révélé deux artistes Japonais aux enchères. Une très grande sculpture de Takashi Murakami, s'est arrachée 380 000 USD chez Christie's le 15 mai 2002. Inspirée de la culture populaire japonaise et des " mangas ", cette œuvre, maintes fois exposée dans les plus grands musées du monde, avait été estimée 80 000 - 120 000 USD. Pourtant, le même jour chez Sotheby's, du même artiste et dans la même fourchette de prix, une toile monumentale par le format a laissé de marbre les amateurs, plus attirés par la très médiatique sculpture... Autre figure montante aux enchères, dans un style fort différent, Mariko Mori cultive son image et les images cultes. L'immense photographie adjugée 140 000 USD par Phillips de Pury & Luxembourg confirme l'engouement du public pour cette jeune icône japonaise.
Côté création américaine, John Currin ressort en deuxième position de notre classement. Certes ses peintures sont encore rares sur le marché secondaire, mais elles sont de plus en plus prisées. En 1996, sa première toile présentée en vente publique, était adjugée 13 000 USD. Trois ans plus tard, il fallait compter le triple pour une toile similaire. Pas moins de 380 000 USD étaient nécessaires cette année pour s'offrir Entertaining Mr. Acker Bilk en mai 2002. L'une des provenances de cette peinture ? La Galerie Saatchi de Londres.
Parmi la jeune génération de plasticiens vendus aux enchères (ceux nés après 1960 dans notre classement), les Young British Artists ont acquis une très large notoriété.
Acclamés internationalement, ils deviennent désormais des valeurs incontournables aux enchères. Au sein de la nouvelle garde, Jenny Saville s'impose depuis 2 ans en tête du classement des plus chers artistes nés après 1960. Soutenue par le collectionneur Charles Saatchi, consacrée avec l'exposition "Sensation" à la London Royal Academy (1997) puis au Brooklyn Museum of Art (1999), l'avant-garde britannique tient tête à la création contemporaine américaine dans les salles des ventes new-yorkaises. A la fin de la première saison de ventes 2002, 5 des 10 artistes actuels les plus chers sont de nationalité britannique. L'année dernière déjà, Jenny Saville, Damien Hirst et Rachel Whiteread avaient porté haut la renommée de la création britannique en s'octroyant respectivement les 3 plus fortes enchères pour des productions actuelles. Le record à l'époque concernait une toile de Jenny Saville, Branded, adjugée près de 420 000 USD. En mai 2002, elle récidive en montant la barre d'un cran supplémentaire : une autre peinture, Figure 11.23, estimée 150 000 - 200 000 USD a été adjugée 480 000 USD. Quand à Damien Hirst, en 1992, sa première installation proposée aux enchères, God, ne trouvait pas preneur à 4 000 GBP. En 1998, elle s'arrachait à 170 000 GBP. Mais même si sa cote a progressé de 325% depuis 1997, cette année, près d'un quart des lots proposés ont été ravalés.
Au semestre dernier, de très bon résultats ont révélé deux artistes Japonais aux enchères. Une très grande sculpture de Takashi Murakami, s'est arrachée 380 000 USD chez Christie's le 15 mai 2002. Inspirée de la culture populaire japonaise et des " mangas ", cette œuvre, maintes fois exposée dans les plus grands musées du monde, avait été estimée 80 000 - 120 000 USD. Pourtant, le même jour chez Sotheby's, du même artiste et dans la même fourchette de prix, une toile monumentale par le format a laissé de marbre les amateurs, plus attirés par la très médiatique sculpture... Autre figure montante aux enchères, dans un style fort différent, Mariko Mori cultive son image et les images cultes. L'immense photographie adjugée 140 000 USD par Phillips de Pury & Luxembourg confirme l'engouement du public pour cette jeune icône japonaise.
Côté création américaine, John Currin ressort en deuxième position de notre classement. Certes ses peintures sont encore rares sur le marché secondaire, mais elles sont de plus en plus prisées. En 1996, sa première toile présentée en vente publique, était adjugée 13 000 USD. Trois ans plus tard, il fallait compter le triple pour une toile similaire. Pas moins de 380 000 USD étaient nécessaires cette année pour s'offrir Entertaining Mr. Acker Bilk en mai 2002. L'une des provenances de cette peinture ? La Galerie Saatchi de Londres.