Les ventes ont repris le 11 janvier 2003 à Drouot, en banlieue parisienne et en province à un rythme plutôt lent. A noter cependant une enchère conséquente de 410 000 euros obtenue le 16 janvier à Neuilly pour « La Vénerie du Roi », un ensemble de 13 volumes de manuscrits sur les chasses royales entre les années 1814 et 1830. Le 15 janvier, le groupe Jean-Claude Renard a obtenu une enchère de 14 500 euros pour une œuvre sur toile de l'artiste américaine Dorothea Tanning titrée
«Le Soir à Salonique » (89 x 115,5 cm) datée de 1965.
Une huile de Lucien Genin titrée « Montmartre sous la neige » (60,5 x 73 cm) a été adjugée pour 8 000 euros et « La Maison de Mimi Pinson » (46 x 55 cm), une huile d'Elisée Maclet, a atteint 7 000 euros.
Le 18 janvier, un tapis karabagh caucasien (600 x 220 cm) à fond bleu marine et demis de fleurs stylisées dans des tons pastels et à large bordure tête-de-nègre à décor géométrique a été vendu par le groupe Massol pour 17 000 euros.
Le 16 janvier à Neuilly, en dehors des 410 000 euros enregistrés pour «La Vénerie du Roi », dont trois exemplaires sur 13 étaient reliés aux armes royales (Louis XVIII pour deux et Charles X pour le dernier), il convient de noter l'enchère de 105 000 euros atteinte pour « Le livre de la chasse du grand seneschal de Normendie » de Jacques de Brézé, seul exemplaire connu de l'édition originale incunable et celle de 80 000 euros pour « La Fauconnerie de Messire Jacques de Léon », par Gaspard de Léon, Aix (Estienne David, 1643) reliée en vélin souple de l'époque.
A Noter également : 52 000 euros pour « La Fauconnerie de François de Saincte Aulaire » (Paris, chez Robert Foüet, 1619, reliure de Bauzonnet-Trautz,
72 000 euros pour « Die Guerlicheiten und eins teils der geschichten des löblichen streibaren und bochberümbten Helds und Ritters, Tewrdannckhs“ (Augsbourg, Hans Scönsperger, 1519) un des plus beaux ouvrages allemands du XVIe siècle, un poème allégorique composé à l'occasion du mariage de l'empereur Maximilien 1er avec Marie de Bourgogne en 1477 comprenant 118 bois gravés de Hans Schaüffelein, 125 000 euros pour « La Dissertation sur la génération et les transformations des insectes de Surinam » de Maria Sybilla Merian (La Haye, Pierre Gosse 1726), 115 000 euros pour « Phytographia curiosa » d'Abraham Muntig, l'un des plus beaux herbiers du XVIIe siècle, et
185 000 euros pour un exemplaire de l'édition originale de « Herbarium » de Georg Everhard Rumph, Amsterdam 1750 comprenant six volumes.
Le 17 janvier à Neuilly, une toile de Jean-Louis Forain titrée « Nu dans un intérieur » (81 x 64 cm) a atteint 11 800 euros.
Le 18 janvier à Lyon, un daguerréotype pleine plaque, vers 1855, représentant la famille du photographe Durand Escudié.
A Vendôme, cinq albums de photographies (environ 240), tirages albuminés d'après des négatifs verre, vers 1860, représentant des scènes prises au Pendjab, à Ceylan, au Bengale, à Madras et Radjootana ont été adjugés pour
12 700 euros.
A Joigny le 19 janvier, un dessin de Foujita titré « Portrait de Femme », encre et estompe, (21 x 24,5 cm daté de 1928) a été vendu pour 10 600 euros.
A Cannes, un vase à oreilles de Georges Jouve en terre modèle à couverte en émail blanc craquelé à décor en applique d'un soleil en émail jaune brillant manganèse (Hauteur 35 cm) a atteint 20 100 euros.
A Rouen, une pendule dite à la négresse assise à côté d'un palmier et un crocodile à ses pieds, le cadran signé de « Jeannin » à Paris, sur un socle en bronze patiné, orné de guirlandes et de serpents, rangs de perles, petits pieds tournés d'époque Charles X (Hauteur 47 cm) a été vendue pour 20 500 euros et une vue panoramique de Rouen par Narcisse Guilbert, une huile sur toile de 73 x 100 cm a atteint 16 500 euros.