Le 18 décembre, le groupe Ferri a vendu pour 76 000 euros une huile sur panneau vers 1883-87 d'Eugène Boudin titrée «Le Bassin de Deauville » (25,8 x 34,8 cm). Un bronze de Rembrandt Bugatti, fonte Hébrard, représentant un léopard (longueur 29,6 cm) a été adjugé pour 58 000 euros tandis qu'une huile sur carton de Charles Lacoste datée de 1905 et titrée « La Rue Rousselet jour gris » (34,5 x 18 cm) a atteint 34 000 euros.
Une huile sur toile d'Henri Lebasque titrée « Femme nue allongée » (73 x 100 cm) a été vendue pour 118 000 euros et une huile sur toile de Renoir titrée «La Femme à la robe noire » (33 x 19 cm) a atteint 180 000 euros.
Un guéridon tournant et pivotant (diam. 68 cm) en marqueterie vers 1800 estampillé par Jacob Frères rue Meslée, 3 pieds griffes arqués reliés à une terrasse rectangulaire concave en placage de loupe dans des encadrements d'ébène a été adjugé pour 41 000 euros alors qu'un mobilier de salon en hêtre mouluré et sculpté d'époque Louis XV, estampillé par Jean-Baptiste Lebas (Maître en 1756) composé de six fauteuils à dossiers plats et un canapé corbeille à 8 pieds sculptés de fleurs a été cédé pour 100 000 euros.
Le groupe Boscher a vendu pour 42 000 euros un dessin au crayon noir, estompe et rouge de Picasso daté de 1971 et représentant une femme nue couchée sur le dos alors qu'une tapisserie d'Aubusson vers 1770 représentant la baie de Naples et l'éruption du Vésuve (235 x 495 cm) a atteint 21 000 euros. Par ailleurs, un tapis persan (624 x 471 cm) à décor polychrome floral sur fond turquoise a été cédé pour 46 000 euros, sur une estimation de mille euros et qu'un tapis à fond beige (546 x 297 cm) de la fin du XIXe siècle à décor de fleurs stylisées orange et bleu a culminé à 55 000 euros.
Le groupe Renaud-Giquello a vendu pour 130 000 euros une suite de quatre appliques en bronze ciselé (Hauteur 84 cm) du début du XIXe siècle, modèle dit au « cor de chasse », une chute de ruban retenant trois bras de lumière en forme de trompe de chasse.
Le Groupe Piasa a obtenu 2,5 millions d'euros pour un bouquet de tulipes et de roses dans un vase posé sur un entablement par Ambrosius Bosschaert le Vieux, un des meilleurs peintres de natures mortes du tout début du XVIII e siècle. Datant des années 1606-1609, époque ou Bosschaert travaillait à Middelburg, ce tableau peint sur cuivre n'avait jamais été répertorié jusqu'à présent et avait été trouvé dans le tiroir d'une commode dans un château du centre de la France.
Au cours de cette vente, un record mondial de 440 000 euros a été établi pour une toile (56 x 82,5 cm) de Louis Gabriel Moreau dit Moreau l'Aîné (1740-1806) représentant une vue des coteaux de Bellevue prise du parc de Saint-Cloud alors qu'une vue de la cascade et du temple de Vénus à Tivoli (172 x 98 cm) par Hubert Robert a atteint 270 000 euros.
Une toile de Jean-Baptiste Huet datée de 1771 et titrée « Le Loup blessé » (129,5 x 194,5 cm) a été emportée pour 190 000 euros tandis qu'une toile de Francisco de Zurbaran et son atelier intitulée « La Vierge remettant l'habit de la merci à Saint Pierre de Nolasque » (108 x 81 cm) a été cédée pour 88 000 euros.
Un portrait de Léonard Bathéon de Vertrieu, premier président au bureau des Finances de la généralités de Lyon en 1733 par Charles Grandon (1691-1762) a été vendue pour 70 000 euros sur une estimation de 30 000 alors qu'une huile sur panneau de chêne de Frans Francken le Jeune (1581-1642) représentant l'Adoration des Mages (52 x 78 cm) a séduit un amateur pour 47 000 euros, au double de son estimation.
Une toile d'Antoine Rivaltz (1667-1735) représentant « Cléopâtre » (77 x 63 cm) a été acquise pour 41 000 euros et une paire de toiles par Seckl, « Caprices architecturaux animés de personnages » (47 x 70,5 cm chacune ) du XVIIIe siècle a été vendue pour 36 000 euros.
Le groupe Beaussant a obtenu 55 000 euros pour une toile attribuée à l'entourage de Giovanni Baglione (1574-1644) titrée « Judith et Holopherne » (212 x 157 cm) sur une estimation de 10 000 euros alors qu'une toile de Paul Flandrin datée de 1847 représentant un paysage avec une lutte de bergers (74 x 99,5 cm) a doublé son estimation pour être vendu 40 500 euros.
Une suite de dix assiettes de la manufacture Dagoty à Paris du début du XIXe siècle a atteint 55 000 euros. Le centre de chaque assiette est orné d'une scène polychrome illustrant les campagnes napoléoniennes. Un bougeoir encrier en bronze du XVIe siècle de l'atelier deDesiderio da Firenze représentant un satyre (Hauteur 19,2 cm) a culminé à 42 000 euros.
Quelques belles enchères ont ponctué les ventes de la fin de l'année 2002 à Paris, notamment pour un bouquet de tulipes par Ambrosius Bosschaert le Vieux (1573-1621) adjugé pour 2,5 millions d'euros le 18 décembre chez PIASA.
A l'Hôtel de Crillon, une bouteille d'Yquem 1865 a été adjugée pour 5 000 euros le 13 décembre et une très vieille grande champagne réserve N°5 «Louis-Philippe» de 1840 a atteint 2 050 euros.
Les 15 et 16 décembre à l'Hôtel des ventes du Palais des Congrès, une Bugatti type 57/101 coupé Gangloff a été vendue pour 230 000 euros bien qu'entièrement refaite dans les années 1980.
Le 16 décembre, un dessin aux trois crayons de Paul-César Helleu titré «Le Pli Watteau » (71 x 51 cm) représentant une femme de profil penchée vers la gauche a été cédé pour 24 000 euros par le groupe Eric Couturier.
Chez Christie's, une commode d'époque Louis XVI estampillée par J.H Riesener, livrée en 1776 au garde-meuble de la couronne pour meubler l'appartement du contrôleur général des Finances, M. de Taboureau des Réaux avant d'être transférée au Palais du Luxembourg en 1795 puis en 1808 à l'Hôtel d'Elboeuf alors occupé par Cambacérès, a atteint 750 000 euros.
Un mobilier de salon provenant des Tuileries en hêtre sculpté livré en 1784 à la Reine Marie-Antoinette dont on avait longtemps perdu la trace après la Révolution et qui s'était retrouvé dans les collections de la marquise de Ganay, estampillé de Boulard et comprenant 2 canapés, 2 écrans, deux bergères et six fauteuils a été adjugé pour 1,2 millions d'euros.
Un bureau de pente d'époque Louis XV estampillé par Antoine Robert Gaudreaux en placage de merisier en pointes de diamants et merisier massif livré en 1733 pour le cabinet de retraite de la Reine au château de Marly a été adjugé pour 140 000 euros.
Une paire de pots-pourris couverts en faïence de Rouen (Hauteur 43 cm) du XVIIIe siècle a atteint 60 000 euros, au triple de son estimation et une bouteille (Hauteur 41,5 cm) en majolique de Castelli di Abruzo du XVIe siècle à décor d'une femme tenant un cygne dans ses bras a été cédé pour 58 000 euros.
Le groupe Eve a vendu pour 19 000 euros une tabatière rectangulaire en or (215 grammes) réalisée à Paris en 1765, portant le poinçon du maître orfèvre Louis-Philippe Demay décorée toutes faces de panneaux vert émaillé translucide, de rosaces, de feuillages et d'arcatures, le couvercle orné d'un médaillon émaillé en polychromie d'une allégorie de l'amour.
Le groupe Chochon-Barré a obtenu 27 500 euros pour un coffret de nécessaire de voyage fait par Maire « fabricant nécessaires du roi » garni d'un ensemble en vermeil (Paris, 1809-1819), dont une paire de flambeaux (hauteur 10 cm), une théière couverte, une chocolatière et son fouet, un bassin ovale, deux tasses en porcelaine à décor or et un verre en cristal taillé avec des poinçons de différents maîtres et des armoiries. D'autre part, une tapisserie des Flandres du XVIe siècle à décor d'un combat équestre a atteint 26 000 euros.
Le groupe Massol a vendu pour 292 000 euros un bronze de Camille Claudel intitulé «L'Abandon » sur une estimation de 180 000 euros. Une huile sur toile d'Eugène Boudin datée de 1891 et titrée « Marée basse, pêcheurs » (52 x 22,5 cm) a atteint 93 000 euros et un dessin au crayon d'Edgar Degas titré «Tête de femme » (26,5 x 23 cm) a été cédé pour 50 000 euros sur une estimation de 15 000 euros.
Une huile sur toile plutôt abstraite de J.B Carpeaux titrée «Le Mariage Chrétien » (38 x 46 cm) a atteint 15 000 euros, un prix similaire atteint pour une huile sur papier marouflé sur toile de Théodore Rousseau titrée « Paysage Fluvial » (27 x 40 cm)
Le groupe Blanchet a obtenu 37 500 euros pour un bureau plat en acajou et placage d'acajou d'époque Louis XVI estampillé par François Ignace Papst (Maître en 1752) avec un plateau de 145 x 82 cm ceinturé d'une moulure de cuivre, la ceinture ouvrant à trois tiroirs, les quatre pieds fuselés cannelés bagués de bronze.
Le groupe Beaussant-Lefèvre a vendu pour 28 000 euros une jarre couverte (Hauteur 52 cm) de type Guan en grès émaillé céladon d'époque Yuan-Ming des XIVe et XVe siècles, à décor gravé sous la couverte de médaillons des caractères quing, xiang, mei, jiu sur fond de fleurs et de rinceaux montée de bronzes dorés de style Louis XV.
Le groupe Charbonneaux a enregistré une enchère de 29 000 euros pour une huile sur toile de 1966-67 d'Olivier Debré titrée « Jaune doré d'automne » (180 x 250 cm). Une huile sur toile de Josef Sima titrée « Soleil froid » (1965, 61 x 46 cm) a été cédée pour 20 000 euros et une sculpture mobile en polyester de Niki de Saint-Phalle titrée « Dancing Nana » (1965, hauteur 44 cm), un des 150 exemplaires réalisés par les éditions Jacques Putman, a été vendue pour 15 000 euros.
Le groupe Million a obtenu 40 000 euros sur une huile sur toile de Gustave Courbet vers 1872 représentant un paysage avec des pêcheurs (65 x 81 cm). Un autoportrait à l'aquarelle (46 x 30 cm) de Gustave Doré a séduit un amateur pour 12 500 euros. Une encre sur papier (77,5 x 110,5 cm) abstraite d'Henri Michaux a été cédée pour 17 500 euros.
A Drouot-Montaigne, une boiserie italienne du XVIe siècle en noyer sculpté comportant 21 stalles à décor Renaissance de fontaines, de putti, de guirlandes de feuillages et d'animaux fantastiques a été vendue pour 180 000 euros
Le groupe Gors-Delettrez a vendu pour 145 000 euros, record mondial, une huile sur toile représentant des odalisques datée de 1854 (172 x 130 cm) du peintre belge Nicaise de Keyser sur une estimation haute de 80 000 euros.
Une huile orientaliste du peintre américain Edwin Lord Weeks a culminé à 200 000 euros et une huile sur carton de Jacques Majorelle titrée « Marché aux chameaux, Souk el Had Des an Zamer » (76 x 106 cm) a été cédée pour 70 000 euros.
Une huile de Rochegrosse (1859-1938) titrée « La Toilette au Harem » (81 x 110 cm) a été vendue pour 50 000 euros et une huile de Fabius Brest titrée « Marchand de limonade au bazar de Constantinople » (86 x 68 cm) a atteint 55 000 euros.
Un mobilier oriental fabriqué vers 1880 gainé de cuir gaufré et estampé polychromé et doré, orné de scènes peintes et composé d'un secrétaire à colonnes d'angle en os, une table de salon à arcatures à deux plateaux, d'un paravent à trois feuilles et d'une corbeille, avec une aquarelle de Rafaele Mainella (1856-1941) représentant une caravane au soleil couchant (124 x 77 cm) a été adjugé pour 107 000 euros.
Un buffet dressoir (Hauteur 241 cm) de Bugatti avec une porte vitrée dans sa partie basse et une autre gainé de peau de chamois peinte d'un paysage lacustre a atteint 72 000 euros. Un cabinet du même créateur composé d'un corps tripartite gainé de parchemin vert ouvrant en partie centrale par une arcature encadrée de deux portes peintes par Ricardo Pelligrini (1863-1934) représentant un joueur de mandoline et des marchands de poteries a été vendu pour 70 000 euros.
Le 17 décembre, Sotheby's a obtenu 140 000 euros d'un buste en terre cuite daté de 1780 représentant Mme de Bonnard, née Charlotte-Sophie Silvestre (hauteur 69 cm) par Augustin Pajou alors qu'un tabouret à châssis d'époque Louis XVI vraisemblablement réalisé pour un pays de l'Est en placage d'acajou blond, palissandre, orné de bronzes dorés de grande qualité, les pieds gainés habillés d'un jonc enrubanné formant colonne avec au sommet une feuille d'acanthe a atteint 68 000 euros. Une pendule Louis XVI en bronze doré à deux tons (hauteur 63 cm, largeur 50 cm) représentant Minerve et l'électeur palatin Maximilien Joseph des Deux-Ponts appuyés sur une sphère contenant le cadran à cercle tournant a été adjugée pour 50 000 euros.
A la Salle Rossini, une lithographie de Picasso titrée « Françoise au nœud dans les cheveux, 14 juin 1946 » (63 x 47 cm) a été vendue pour 22 000 euros. Une huile sur toile d'Olga Sacharoff (1889-1969) titrée « Les Amoureux » (73 x 92 cm) a été cédée pour 45 000 euros et une tapisserie abstraite de Jean Atlan tissée à Aubusson numérotée 1/4 a atteint 20 000 euros.
Le groupe Beaussant a obtenu 245 000 euros pour une gouache sur vélin marouflée sur panneau de Georg Hoefnagel représentant une scène mythologique avec une nature morte datée de 1590 (17,4 x 22,7 cm). Un bureau plat en acajou, placage d'acajou et moulures de laiton d'époque Louis XVI estampillé Adam Weisweiller (75 x 162 x 87 cm) a été vendu pour 210 000 euros et une paire de chenets en bronze patiné et doré présentée comme de style Louis XVI a été emportée pour 52 000 euros sur une estimation de 2 500 euros.
Un lustre corbeille en fer forgé doré du XVIIIe ou du début du XIXe siècle à 12 bras de lumière, à pendeloques et plaquettes en cristal de roche taillées a été cédé pour 63 000 euros.
Une table rectangulaire estampillée Weisweiller, démontable en ébène à pieds fuselés octogonaux à cannelures et plateau de marbre encastré en brocatelle d'Espagne (84 x 33 cm) a été vendue pour 180 000 euros.
A l'Hôtel George V, une paire d'aiguière d'époque Louis XVI en tôle laquée noir à décor dans le goût de la Chine et à monture en bronze doré a été adjugée par le groupe Tajan pour 520 000 euros sur une estimation de 100 000 euros.
Un groupe en bronze doré représentant un lion attaquant un cheval, travail probablement d'Augsbourg du début du XVIIe siècle (hauteur 25 cm) a été cédé pour 150 000 euros. Un coffret de voyage aux armes de Madame Adélaïde, fille de Louis XV, en maroquin doré aux petits fers contenant un service à café en porcelaine tendre de Vincennes, la verseuse couverte, le sucrier couvert, le pot à lait couvert et les six tasses et sous-tasses sur un fond partiellement bleu céleste et des feuillages en dorure gravée et ornée de guirlandes, pièces datées de 1754-55, six cuillères à café en argent du Maître Sébastien Igonet a été vendu pour 92 000 euros.
Un service à thé et à café de 23 pièces à décor en camaïeu vert de scènes galantes dans le style de Watteau, fait à Meissen vers 1745 pour le roi de Sicile Charles II ou le roi d'Espagne a atteint 52 000 euros.
Une terrine polychrome de Delft du XVIIIe siècle et son présentoir marques de l'atelier de Van Duyn (diam. 28 cm) en forme de corbeille coiffée d'un couvercle représentant des brochets enroulés ont été cédés pour 50 000 euros.
Une pendule portique attribuée à Thomire, début du XIXe siècle, composée de deux femmes à l'antique en bronze patiné tenant sur leur tête une draperie sur le fronton de laquelle s'insère le cadran (hauteur 80,5 cm) a été vendue pour 50 000 euros.
Une commode en laque européenne et laque de Chine noir et or d'époque Louis XV estampillée de Jacques Dubois, maître en 1742, ouvrant à deux tiroirs et décorée d'un pasyage animé et de riches décorations en bronze doré a été vendue pour 90 000 euros. Un nautile monté en argent doré, travail d'Augsbourg de la fin du XVIe siècle (Hauteur 32,5 cm) représentant un Amour chevauchant un dauphin sur un piédouche soutenant le coquillage sur monté d'un couvercle avec une femme nue se tenant accroupie a été cédé pour 92 000 euros sur une estimation de 25 000 euros.
Un buste de captif acéphale en grauwacque (hauteur 34 cm) Travail romain ou égyptien du IIe ou IIIe siècle a atteint 40 000 euros, au double de son estimation.
Le 18 décembre, le groupe Ferri a vendu pour 76 000 euros une huile sur panneau vers 1883-87 d'Eugène Boudin titrée «Le Bassin de Deauville » (25,8 x 34,8 cm). Un bronze de Rembrandt Bugatti, fonte Hébrard, représentant un léopard (longueur 29,6 cm) a été adjugé pour 58 000 euros tandis qu'une huile sur carton de Charles Lacoste datée de 1905 et titrée « La Rue Rousselet jour gris » (34,5 x 18 cm) a atteint 34 000 euros.
Une huile sur toile d'Henri Lebasque titrée « Femme nue allongée » (73 x 100 cm) a été vendue pour 118 000 euros et une huile sur toile de Renoir titrée «La Femme à la robe noire » (33 x 19 cm) a atteint 180 000 euros.
Un guéridon tournant et pivotant (diam. 68 cm) en marqueterie vers 1800 estampillé par Jacob Frères rue Meslée, 3 pieds griffes arqués reliés à une terrasse rectangulaire concave en placage de loupe dans des encadrements d'ébène a été adjugé pour 41 000 euros alors qu'un mobilier de salon en hêtre mouluré et sculpté d'époque Louis XV, estampillé par Jean-Baptiste Lebas (Maître en 1756) composé de six fauteuils à dossiers plats et un canapé corbeille à 8 pieds sculptés de fleurs a été cédé pour 100 000 euros.
Le groupe Boscher a vendu pour 42 000 euros un dessin au crayon noir, estompe et rouge de Picasso daté de 1971 et représentant une femme nue couchée sur le dos alors qu'une tapisserie d'Aubusson vers 1770 représentant la baie de Naples et l'éruption du Vésuve (235 x 495 cm) a atteint 21 000 euros. Par ailleurs, un tapis persan (624 x 471 cm) à décor polychrome floral sur fond turquoise a été cédé pour 46 000 euros, sur une estimation de mille euros et qu'un tapis à fond beige (546 x 297 cm) de la fin du XIXe siècle à décor de fleurs stylisées orange et bleu a culminé à 55 000 euros.
Le groupe Renaud-Giquello a vendu pour 130 000 euros une suite de quatre appliques en bronze ciselé (Hauteur 84 cm) du début du XIXe siècle, modèle dit au « cor de chasse », une chute de ruban retenant trois bras de lumière en forme de trompe de chasse.
Le Groupe Piasa a obtenu 2,5 millions d'euros pour un bouquet de tulipes et de roses dans un vase posé sur un entablement par Ambrosius Bosschaert le Vieux, un des meilleurs peintres de natures mortes du tout début du XVIII e siècle. Datant des années 1606-1609, époque ou Bosschaert travaillait à Middelburg, ce tableau peint sur cuivre n'avait jamais été répertorié jusqu'à présent et avait été trouvé dans le tiroir d'une commode dans un château du centre de la France.
Au cours de cette vente, un record mondial de 440 000 euros a été établi pour une toile (56 x 82,5 cm) de Louis Gabriel Moreau dit Moreau l'Aîné (1740-1806) représentant une vue des coteaux de Bellevue prise du parc de Saint-Cloud alors qu'une vue de la cascade et du temple de Vénus à Tivoli (172 x 98 cm) par Hubert Robert a atteint 270 000 euros.
Une toile de Jean-Baptiste Huet datée de 1771 et titrée « Le Loup blessé » (129,5 x 194,5 cm) a été emportée pour 190 000 euros tandis qu'une toile de Francisco de Zurbaran et son atelier intitulée « La Vierge remettant l'habit de la merci à Saint Pierre de Nolasque » (108 x 81 cm) a été cédée pour 88 000 euros.
Un portrait de Léonard Bathéon de Vertrieu, premier président au bureau des Finances de la généralités de Lyon en 1733 par Charles Grandon (1691-1762) a été vendue pour 70 000 euros sur une estimation de 30 000 alors qu'une huile sur panneau de chêne de Frans Francken le Jeune (1581-1642) représentant l'Adoration des Mages (52 x 78 cm) a séduit un amateur pour 47 000 euros, au double de son estimation.
Une toile d'Antoine Rivaltz (1667-1735) représentant « Cléopâtre » (77 x 63 cm) a été acquise pour 41 000 euros et une paire de toiles par Seckl, « Caprices architecturaux animés de personnages » (47 x 70,5 cm chacune ) du XVIIIe siècle a été vendue pour 36 000 euros.
Le groupe Beaussant a obtenu 55 000 euros pour une toile attribuée à l'entourage de Giovanni Baglione (1574-1644) titrée « Judith et Holopherne » (212 x 157 cm) sur une estimation de 10 000 euros alors qu'une toile de Paul Flandrin datée de 1847 représentant un paysage avec une lutte de bergers (74 x 99,5 cm) a doublé son estimation pour être vendu 40 500 euros.
Une suite de dix assiettes de la manufacture Dagoty à Paris du début du XIXe siècle a atteint 55 000 euros. Le centre de chaque assiette est orné d'une scène polychrome illustrant les campagnes napoléoniennes. Un bougeoir encrier en bronze du XVIe siècle de l'atelier deDesiderio da Firenze représentant un satyre (Hauteur 19,2 cm) a culminé à 42 000 euros.
Le groupe Digard a vendu pour 19 000 euros une toile d'Edouard Cortes datée de 1945 et titrée « Le Marché aux fleurs place de la Madeleine » (27,5 x 35,5 cm) et une aquarelle de Paul Signac datée de 1934 représentant des Thoniers à l'ancre (29 x 43 cm) a atteint 13 500 euros. Un acrylique sur papier de Robert Combas titrée « Amitié franco-britannique » (44 x 94 cm) a été cédé pour 9 200 euros.
Le groupe Pierre Bergé a enregistré une enchère de 16 000 euros pour un portrait égyptien du Fayoum datant du IIe siècle, peint sur bois à l'encaustique et voile calcaire représentant le visage d'une jeune fille (25,5 x 15,5 cm) tandis qu'un masque en bois lélé (Congo) à patine brillante (hauteur 29 cm)quadrangulaire et plat rehaussé de blanc, de kaolin et de rouge de n'gula, coiffé de fibres et d'écailles de pangolin cousus sur un tissu rouge a été cédé pour 13 100 euros.
Le groupe Bailly-Pommery a vendu pour 48 000 euros un vase en porcelaine de Chine (Hauteur 28,5 cm) blanc à décor en bleu sous couverte et rouge de fer de papillons et fleurs portant la marque Quian long en bleu sous couverte au revers de la base présenté comme étant de la fin du XIXe siècle et estimé pour seulement 500 euros.
Le 19 décembre à Drouot-Montaigne, deux toiles de Jean-Baptiste van Moor montrant le Grand Vizir et sa suite et le Sultan et sa suite (76 x 150 cm chacun) ont atteint 720 000 euros. Originaire de Valenciennes, Van Moor travailla durant près de 40 ans à Constantinople.
Deux autres toiles de Van Moor représentant un portrait d'homme et un portrait de femme (76 x 63 cm) ont été vendues pour 85 000 euros alors qu'une huile de Jean-Léon Gérôme titrée « Le retour de la chasse » (73,6 x 59,7 cm) a été adjugée pour 620 000 euros.
Une huile sur toile de Hermann-David Salomon Corrodi (1844-1905) représentant le pont de Galata au crépuscule avec la mosquée Yeni Valide Djami (86 x 165 cm) a été vendue pour 292 000 euros et une huile sur panneau de Rudolf Ernst titrée « Halte au Kiosque » (63 x 48,5 cm) a été cédée pour 125 000 euros.
Une huile de Fausto Zonaro titrée « Quai à Constantinople » (41 x 65 cm) a culminé à 115 000 euros sur une estimation de 70 000 euros et une huile abstraite de Vieira da Silva datée de 1953 (97 x 130 cm) a recueilli une enchère de 178 000 euros. Par ailleurs, une huile sur toile du peintre turc Fikret Moualla titrée « Péniches à quai à Paris » (63 x 52 cm) a atteint 66 000 euros.
A l'Hôtel George V, le groupe Tajan a vendu pour 670 000 euros, à plus du quadruple de son estimation, une huile sur toile du peintre irlandais Sir John Lavery (1856-1941) titrée « La Lecture ». Ce peintre remporta un vif succès à Glasgow après avoir étudié avec Bouguereau à Paris et devint un peintre recherché dans la haute société anglaise et américaine.
Au cours de la même vente, un tableau de Carle Vernet titré «La Traversée de Senlis par la berline d'un équipage » (1828, 111 x 145 cm) a été adjugé pour 410 000 euros. Une autre toile de 1832 du même artiste titrée « Jockey sur sa monture avec de nombreux cavaliers sur un champ de courses dans le lointain » (58 x 72 cm) a atteint 220 000 euros. Une toile d'Horace Vernet de 1821 titrée « Cheval sellé à une barrière » (80 x 120 cm) a culminé à 95 000 euros. Une étude de peau de panthère (48 x 58 cm), une huile sur panneau par Géricault peinte vers 1812 a été cédée pour 200 000 euros.
Une huile d'Adam Töpfer titrée « Les Conscrits » (55 x 76 cm) a grimpé de son côté à 160 000 euros et une huile sur panneau de chêne de Bartholomeus Breenbergh (1599-1659) titré «Paysage de ruines antiques animées de personnages près d'une fontaine » (45,5 x 67 cm) a été adjugée pour 180 000 euros.
Un collage et aquarelle de Carlo Carra, une œuvre futuriste sur carton titrée « Omaggia e betuda » (28,5 x 23,8 cm) a été vendue pour 80 000 euros sur une estimation de 30 000 euros. Une aquarelle et fusain sur papier marouflé sur carton de Paul Klee de 1931 titrée « Groupe d'arbres » (31 x 47,5 cm) a atteint 78 000 euros et une gouache sur papier contrecollé sur panneau de Max Ernst titrée « Made in France » (14 x 19 cm) a été cédée pour 65 000 euros.
Un nu au miroir sur toile de Lebasque (49 x 44 cm) a atteint 54 000 euros et un portrait de femme au pastel (54 x 46 cm) de Giovanni Boldini a été vendu à 75 000 euros.
Chez Sotheby's, une paire de terrines couvertes en argent et leur présentoir (13,26 kilos) , Maître Pierre Edme Balzac, Paris 1749-50, a été adjugée 450 000 euros sur une estimation de 500 000 euros. Une écuelle couverte et son présentoir en vermeil (1550 grammes, diamètre 29,5 cm), Maître orfèvre Jacques Henri Alberti (Strasbourg 1772-73 et 1773-74) a été vendue pour 40 000 euros.
Une timbale ovale à côtes pincées en vermeil (175g, hauteur 9,5 cm), Maître orfèvre Jean-Jacques Kirstein (Strasbourg 1761-62), le piédouche mouluré épousant la forme du corps, les arêtes des côtes soulignées d'une feuille amatie ciselée, une guirlande de fleurs gravées courant sous le bord supérieur, le corps portant des armoiries d'alliances gravées et surmontées d'une couronne de marquis a été adjugée pour 34 000 euros.
Une paire de fourchettes de service en argent (660 g Longueur 35,5 cm) par Jacques Nicolas Roettiers (Paris 1770-71), le manche en forme de jonc enrubanné se rattachant au fourchon par un mascaron à tête de satyre, la spatule ornée au revers d'un masque d'homme moustachu , correspondant à la commande faite par Louis XV en juin 1766 a été adjugée pour 32 000 euros.
Un sucrier couvert en argent d'Antoine Sébastien Durant (678 g hauteur 14 cm, Paris 1750-51) a été vendu pour 26 000 euros.
Le 19 décembre, une aquarelle de Ernst Ludwig Kirchner, fondateur du groupe « Die Brücke », datée de 1905 et titrée « Sur la Passerelle » (35,5 x 43 cm) a été vendue pour 92 000 euros sur une estimation de 35 000 euros. Une aquarelle d'Eric Heckel titrée « Femme au bord de la mer » (39 x 34 cm) a été cédée pour 38 000 euros et une tapisserie de Bruxelles du début du XVIIe siècle d'après les compositions de la tenture des chasses de Maximilien a atteint 46 000 euros.
Le groupe Bondu a obtenu 150 000 euros pour une gouache de 1921 par Fernand Léger titrée « L'Arbre dans la ville » (30 x 23 cm).
Une pendule (69 cm de hauteur) formée d'un arbre en bronze doré posé sur une terrasse rocaille avec un marquis et une marquise, les branches de l'arbre garnies de fleurs en porcelaine blanche retenant un cadran surmonté de deux Amours, mouvement signé de Coutterez à Lyon a atteint 55 000 euros.
Le groupe Eve a vendu pour 16 200 euros le manuscrit autographe de 3 pages du premier jet de la « Chanson de Prévert » de Serge Gainsbourg écrite en 1961 alors que l'exemplaire sur japon impérial imprimé spécialement pour Mme Pierre Louÿs des « Aventures du roi Pausole » (Paris, Charpentin et Fasquelle 1901) a été cédé pour 20 000 euros.
A l'Hôtel Dassault, le groupe Artcurial a obtenu 30 000 euros pour une housse de coussin (120 x 64 cm) turque du XVIIe siècle en velours pourpre et vert sur fond ivoire décoré d'un vase avec des branches d'œillets, de tulipes et de jacinthes dans un rondeau polylobé. Un portrait du maharaja Jaswant Singh de Bharatpur âgé de trois ans assis sur les genoux du régent , daté de 1853 et signé de William Carpenter (165 x 116 cm) a atteint 30 000 euros.
A l'Espace Cardin, le groupe Ruellan a vendu pour 42 000 euros un dessin et aquarelle sur papier daté de 1952 par Fernand Léger représentant un portrait de femme (61 x 47,5 cm) et une huile sur toile d'Oscar Dominguez titrée «La Lutte» (28 x 36,5 cm) a été cédée pour 27 000 euros.
Une huile sur toile d'André Lanskoy réalisée vers 1960 titrée « Composition » (73 x 100 cm) a culminé à 25 000 euros.
Le 20 décembre, un régulateur de parquet en bois laqué en forme de colonne cannelée (Hauteur 225 cm), le cadran et le mouvement signés de Benoist Gérard (1686-1758) à Paris a été adjugé pour 33 500 euros par le groupe Piasa.
Un secrétaire d'époque Louis XVI estampillé par Nicolas-Jean Marchand à décor de panneaux de laque européen à fond vert de branchages fleuris et d'oiseaux couvrant les deux portes et l'abattant, la structure en bois de rose marqueté dans des encadrements à double filets de buis et d'ébène sur des contre-fonds de bois tabac anciennement teintés vert a été vendu pour 31 000 euros, au triple de son estimation.
Le groupe Tajan a recueilli une enchère de 14 000 euros sur une huile attribuée à Jacopo Palma di Giovane titrée « La Déploration » (99 x 130 cm) et une paire de toiles d'Augustin C. Pajou Fils titrées « Etudes de figures d'homme » (100 x 82 cm chacune) a été adjugée pour 26 000 euros.