Composée de 5000 pièces, la vente de la collection d'André Breton, pape du Surréalisme, se déroulera en 23 sessions du 7 au 17 avril 2003.
Cette vente du contenu de l'appartement d'André Breton (1896-1966) sis au 42 rue Fontaine à Paris qui fut une sorte de musée recelant de nombreux trésors d'arts primitifs, de tableaux et de livres rares promet donc de chaudes enchères pour de nombreux lots.
Breton côtoya tous les grands peintres surréalistes de son temps comme Dominguez, Picabia, Arp et d'autres moins connus, notamment Hector Hyppolite, Jacqueline Lamba ou Pascal-Désir Maisonneuve dont «La Reine Victoria», une œuvre composée de coquillages sur bois et plâtre, pourrait atteindre plus de 50 000 euros.
On trouvera dans cette vente des tableaux de Wifredo Lam, Victor Brauner, Tanguy (« L'Armoire de Protée », une huile sur toile de 61 x 50 cm estimée un million d'euros) mais d'autres œuvres d'artistes méconnus comme Maruja Mallo ou Georges Ribemont-Dessaignes qui pourraient susciter de belles surprises.
Il y aura aussi quelques œuvres de Breton à vendre comme « Poème-objet, pan(h) oplie pour Elisa (jour et nuit) », composée avec des insectes, coquillages et verre en 1953.
La famille de l'artiste a déjà fait don à l'Etat d'un portrait de Hitler exécuté en 1933 par le visionnaire Victor Brauner, une œuvre de Matta et la « Danseuse espagnole » de Miro peinte en 1925.
Parmi les livres, de nombreux ouvrages surréalistes comme le fameux « Qu'est-ce que le Surréalisme », un exemplaire de 1934 illustré par le « Viol » de Magritte avec la maquette de la couverture et la gouache originale de l'artiste (au moins 150 000 euros attendus) ou le manuscrit de « Arcane 17 », dédié à sa deuxième épouse Elisa composé d'un texte accompagné de reliques relié par Lucienne Thalheimer en peau de morue beige mouchetée de noir autour d'un portrait d'Elisa par Man Ray (estimé 150 000 euros).
L'étude Calmels-Cohen dispersera quelque 1800 livres et environ 600 manuscrits, notamment des ouvrages anciens sur l'ésotérisme, l'occultisme et la chimie.
Parmi les pièces d'art tribal, on retiendra une effigie d'ancêtre pour le culte Uli du nord de la Nouvelle-Irlande estimée entre 500 000 et 700 000 euros parmi de nombreux lots comme un masque d'initiation du Sépik, une rare sculpture Nicobar de Malaisie, des masques esquimaux, dont un Kuskokwim estimé entre 100 000 et 150 000 euros, un masque Haisla de l'île de Vancouver, un masque Haida de l'île de la Reine Charlotte du XIXe siècles (tous deux estimés à 150 000 euros chacun) et des pièces d'art océanien.
Au chapitre des photographies, de nombreux clichés intéresseront sûrement les amateurs qui auront le choix entre 1500 lots, concernant notamment le Mexicain Manuel Alvarez Bravo, Raoul Ubac, Man Ray, Hans Bellmer ou Claude Cahun.
Composée de 5000 pièces, la vente de la collection d'André Breton, pape du Surréalisme, se déroulera en 23 sessions du 7 au 17 avril 2003.
Cette vente du contenu de l'appartement d'André Breton (1896-1966) sis au 42 rue Fontaine à Paris qui fut une sorte de musée recelant de nombreux trésors d'arts primitifs, de tableaux et de livres rares promet donc de chaudes enchères pour de nombreux lots.
Breton côtoya tous les grands peintres surréalistes de son temps comme Dominguez, Picabia, Arp et d'autres moins connus, notamment Hector Hyppolite, Jacqueline Lamba ou Pascal-Désir Maisonneuve dont «La Reine Victoria», une œuvre composée de coquillages sur bois et plâtre, pourrait atteindre plus de 50 000 euros.
On trouvera dans cette vente des tableaux de Wifredo Lam, Victor Brauner, Tanguy (« L'Armoire de Protée », une huile sur toile de 61 x 50 cm estimée un million d'euros) mais d'autres œuvres d'artistes méconnus comme Maruja Mallo ou Georges Ribemont-Dessaignes qui pourraient susciter de belles surprises.
Il y aura aussi quelques œuvres de Breton à vendre comme « Poème-objet, pan(h) oplie pour Elisa (jour et nuit) », composée avec des insectes, coquillages et verre en 1953.
La famille de l'artiste a déjà fait don à l'Etat d'un portrait de Hitler exécuté en 1933 par le visionnaire Victor Brauner, une œuvre de Matta et la « Danseuse espagnole » de Miro peinte en 1925.
Parmi les livres, de nombreux ouvrages surréalistes comme le fameux « Qu'est-ce que le Surréalisme », un exemplaire de 1934 illustré par le « Viol » de Magritte avec la maquette de la couverture et la gouache originale de l'artiste (au moins 150 000 euros attendus) ou le manuscrit de « Arcane 17 », dédié à sa deuxième épouse Elisa composé d'un texte accompagné de reliques relié par Lucienne Thalheimer en peau de morue beige mouchetée de noir autour d'un portrait d'Elisa par Man Ray (estimé 150 000 euros).
L'étude Calmels-Cohen dispersera quelque 1800 livres et environ 600 manuscrits, notamment des ouvrages anciens sur l'ésotérisme, l'occultisme et la chimie.
Parmi les pièces d'art tribal, on retiendra une effigie d'ancêtre pour le culte Uli du nord de la Nouvelle-Irlande estimée entre 500 000 et 700 000 euros parmi de nombreux lots comme un masque d'initiation du Sépik, une rare sculpture Nicobar de Malaisie, des masques esquimaux, dont un Kuskokwim estimé entre 100 000 et 150 000 euros, un masque Haisla de l'île de Vancouver, un masque Haida de l'île de la Reine Charlotte du XIXe siècles (tous deux estimés à 150 000 euros chacun) et des pièces d'art océanien.
Au chapitre des photographies, de nombreux clichés intéresseront sûrement les amateurs qui auront le choix entre 1500 lots, concernant notamment le Mexicain Manuel Alvarez Bravo, Raoul Ubac, Man Ray, Hans Bellmer ou Claude Cahun.