Bruno Schulz, assassiné par les nazis en 1942, en direction de l'Institut Yad Vashem de Jérusalem a provoqué une vive émotion en Pologne et parmi la population juive d'Ukraine.
A la suite de cette affaire dévoilée le 6 juin 2001, le gouvernement polonais a annoncé que des mesures, étudiées en concertation avec la Pologne, l'Ukraine et Israël, seraient adoptées pour protéger le patrimoine juif de la région.
Ces fresques avaient été exécutées par Bruno Schulz à la demande d'un officier SS pour la chambre de ses enfants dans la maison qu'il occupait alors en Ukraine.
Montrant des images d'un conte de fées avec notamment un nain, une princesse, un monstre, un joueur de flûte ou un danseur, elles ont été redécouvertes récemment par un réalisateur de films qui tentait de reconstituer l'itinéraire de l'artiste avant sa mort tragique.
Ces fresques avaient été recouvertes par plusieurs couches de peinture et étaient en cours de restauration lorsqu'elles auraient été enlevées par des représentants de l'Institut Yad Vashem et transportées secrètement à Jérusalem le 21 mai dernier.
L'Institut a répondu que celles-ci avaient été offertes par le propriétaire de la maison avec l'accord des autorités locales de Drokhobitch, où Schulz fut assassiné le 19 novembre 1942 par un officier SS sous le prétexte que son collègue, celui-là même qui avait commandé ces fresques, avait abattu son dentiste juif.
Né à Drokhobitch, ville connue sous le nom de Drohobycz lorsqu'elle fit partie de la Pologne, Schulz avait produit des œuvres évoquant l'atmosphère des villages juifs de Pologne en montrant un monde plutôt angoissé proche de celui décrit par Kafka et d'autres, chargées d'érotisme et de fantaisie. Pourvu d'un physique disgracieux (il était bossu), Schulz avait également écrit des nouvelles et des essais critiques.
Le président polonais Aleksander Kwasniewski, a annoncé que l'initiative réunissant son pays, l'Ukraine et Israël viserait à protéger ce genre de patrimoine, qui témoigne de la présence juive et de la culture juive dans la région, surtout en Ukraine, où la situation économique reste difficile.
Bruno Schulz, assassiné par les nazis en 1942, en direction de l'Institut Yad Vashem de Jérusalem a provoqué une vive émotion en Pologne et parmi la population juive d'Ukraine.
A la suite de cette affaire dévoilée le 6 juin 2001, le gouvernement polonais a annoncé que des mesures, étudiées en concertation avec la Pologne, l'Ukraine et Israël, seraient adoptées pour protéger le patrimoine juif de la région.
Ces fresques avaient été exécutées par Bruno Schulz à la demande d'un officier SS pour la chambre de ses enfants dans la maison qu'il occupait alors en Ukraine.
Montrant des images d'un conte de fées avec notamment un nain, une princesse, un monstre, un joueur de flûte ou un danseur, elles ont été redécouvertes récemment par un réalisateur de films qui tentait de reconstituer l'itinéraire de l'artiste avant sa mort tragique.
Ces fresques avaient été recouvertes par plusieurs couches de peinture et étaient en cours de restauration lorsqu'elles auraient été enlevées par des représentants de l'Institut Yad Vashem et transportées secrètement à Jérusalem le 21 mai dernier.
L'Institut a répondu que celles-ci avaient été offertes par le propriétaire de la maison avec l'accord des autorités locales de Drokhobitch, où Schulz fut assassiné le 19 novembre 1942 par un officier SS sous le prétexte que son collègue, celui-là même qui avait commandé ces fresques, avait abattu son dentiste juif.
Né à Drokhobitch, ville connue sous le nom de Drohobycz lorsqu'elle fit partie de la Pologne, Schulz avait produit des œuvres évoquant l'atmosphère des villages juifs de Pologne en montrant un monde plutôt angoissé proche de celui décrit par Kafka et d'autres, chargées d'érotisme et de fantaisie. Pourvu d'un physique disgracieux (il était bossu), Schulz avait également écrit des nouvelles et des essais critiques.
Le président polonais Aleksander Kwasniewski, a annoncé que l'initiative réunissant son pays, l'Ukraine et Israël viserait à protéger ce genre de patrimoine, qui témoigne de la présence juive et de la culture juive dans la région, surtout en Ukraine, où la situation économique reste difficile.