Les ventes aux enchères organisées à Paris et en province entre le 10 et le 17 mars 2002 ont été plus soutenues que durant les semaines précédentes, les acheteurs semblant enfin motivés pour rendre le marché plus actif.
On s'étonne cependant de certains prix plutôt conséquents atteints dans les ventes pour des pièces de qualité moyenne alors qu'à l'extérieur des salles, les galeristes et les antiquaires ont toujours du mal à faire leurs frais.
Le 11 mars, l'étude Massol a vendu pour 20 000 euros un paysage fluvial (59,5 x 81 cm) de Gustave Loiseau tandis qu'une nature morte aux grenades, raisins, melons posés sur un entablement près d'une corbeille de fleurs (83,5 x 124,5 cm) attribuée à Giovanni-Battista Ruoppolo (1620-1685) a atteint 34 000 euros, en dessous cependant de son estimation.
L'étude Delvaux a vendu pour 28 000 euros une poupée Steiner J. Bourgoin à tête en biscuit pressé marquée en creux « Sie G.6 » et inscrite en rouge « J. Steiner bté SGDG » à yeux fixes bleus, bouche ouverte/fermée, oreilles percées, perruque blonde, corps articulé en composition, robe en coton (73 cm de hauteur) alors qu'elle n'était estimée au mieux qu'à 3 500 euros. Cette poupée avait été réalisée dans les années 1890 après que Jules-Achille Bourgoin eût repris en 1880 la maison Steiner, créée en 1855 par Jules-Nicolas Steiner.
L'étude Tajan a adjugé pour 27 000 euros une chancellerie flamande polychrome (272 x 258 cm) de la fin du XVIIe siècle ornée des armoiries du cardinal Luis-Emmanuel Ferdinand de Porkcamero dans un cartouche cantonné d'étendards et de cordelières. Un bureau plat à pieds gaines en placage d'acajou à panneaux saillants soulignés de filets de bronze ouvrant à 4 tiroirs, un en ceinture, les 3 autres répartis dans deux caissons, et deux tirettes sur les côtés a de son côté atteint 17 500 euros.
L'étude Le Mouel a vendu pour 10 000 euros un calice en verre blanc opalescent de René Lalique soufflé dans une monture en argent ajouré d'un décor de branches épineuses et de pommes de pin (hauteur 19 cm) alors qu'un lampadaire en métal brossé de Jean Perzel, le fût télescopique cylindrique reposant sur une réception en anneau ouvert, le cache ampoule formé de quatre anneaux décroissants en verre blanc accrochés sur trois fourches (hauteur 184,5 cm) a atteint 18 500 euros. Un lit de repos de Marcel Coard à chevets égaux et montants gainés de parchemin, soulignés de baguettes de palissandre dessinant des grecques aux extrémités a séduit un amateur pour 14 500 euros sur une estimation haute de 1800 euros. Enfin, une console« Tour Eiffel » de Jean Royère au plateau en dalle d'ardoise soutenu par un piétement en demi-cercle formé de lames de métal tendues d'un maillage de croisillons avec des sphères en laiton aux intersections a été vendue pour 20 000 euros.
A la Galerie Charpentier le 12 mars, une suite de quatre fauteuils en acajou à dossier bandeau orné de filets d'ébène et d'étain d'époque Consulat estampillés Jacob Frères, rue Meslée, provenant du château de Fontainebleau a atteint 180 000 euros. De même provenance, une suite de six fauteuils et deux chaises portant également les estampilles de Jacob Frères a été vendue pour 110 000 euros, au niveau de son estimation.
Une paire de candélabres à huit lumières en bronze patiné et doré d'époque Empire attribués à Philippe Thomire a culminé à 155 000 euros. Une autre paire, celle-là datant du milieu du XIXe siècle, a été adjugée pour 64 000 euros, au double de son estimation, alors qu'une toile représentant le général Bonaparte et son chef d'état-major, le général Berthier à la bataille de Marengo (289 x 232 cm) signée de Joseph Boze (1745-1825) mais qui aurait en fait peinte par Robert Lefèvre (1755-1830) aidé de Carle Vernet (1758-1836) a été adjugée pour 110 000 euros, au niveau de son estimation basse.
Les ventes aux enchères organisées à Paris et en province entre le 10 et le 17 mars 2002 ont été plus soutenues que durant les semaines précédentes, les acheteurs semblant enfin motivés pour rendre le marché plus actif.
On s'étonne cependant de certains prix plutôt conséquents atteints dans les ventes pour des pièces de qualité moyenne alors qu'à l'extérieur des salles, les galeristes et les antiquaires ont toujours du mal à faire leurs frais.
Le 11 mars, l'étude Massol a vendu pour 20 000 euros un paysage fluvial (59,5 x 81 cm) de Gustave Loiseau tandis qu'une nature morte aux grenades, raisins, melons posés sur un entablement près d'une corbeille de fleurs (83,5 x 124,5 cm) attribuée à Giovanni-Battista Ruoppolo (1620-1685) a atteint 34 000 euros, en dessous cependant de son estimation.
L'étude Delvaux a vendu pour 28 000 euros une poupée Steiner J. Bourgoin à tête en biscuit pressé marquée en creux « Sie G.6 » et inscrite en rouge « J. Steiner bté SGDG » à yeux fixes bleus, bouche ouverte/fermée, oreilles percées, perruque blonde, corps articulé en composition, robe en coton (73 cm de hauteur) alors qu'elle n'était estimée au mieux qu'à 3 500 euros. Cette poupée avait été réalisée dans les années 1890 après que Jules-Achille Bourgoin eût repris en 1880 la maison Steiner, créée en 1855 par Jules-Nicolas Steiner.
L'étude Tajan a adjugé pour 27 000 euros une chancellerie flamande polychrome (272 x 258 cm) de la fin du XVIIe siècle ornée des armoiries du cardinal Luis-Emmanuel Ferdinand de Porkcamero dans un cartouche cantonné d'étendards et de cordelières. Un bureau plat à pieds gaines en placage d'acajou à panneaux saillants soulignés de filets de bronze ouvrant à 4 tiroirs, un en ceinture, les 3 autres répartis dans deux caissons, et deux tirettes sur les côtés a de son côté atteint 17 500 euros.
L'étude Le Mouel a vendu pour 10 000 euros un calice en verre blanc opalescent de René Lalique soufflé dans une monture en argent ajouré d'un décor de branches épineuses et de pommes de pin (hauteur 19 cm) alors qu'un lampadaire en métal brossé de Jean Perzel, le fût télescopique cylindrique reposant sur une réception en anneau ouvert, le cache ampoule formé de quatre anneaux décroissants en verre blanc accrochés sur trois fourches (hauteur 184,5 cm) a atteint 18 500 euros. Un lit de repos de Marcel Coard à chevets égaux et montants gainés de parchemin, soulignés de baguettes de palissandre dessinant des grecques aux extrémités a séduit un amateur pour 14 500 euros sur une estimation haute de 1800 euros. Enfin, une console« Tour Eiffel » de Jean Royère au plateau en dalle d'ardoise soutenu par un piétement en demi-cercle formé de lames de métal tendues d'un maillage de croisillons avec des sphères en laiton aux intersections a été vendue pour 20 000 euros.
A la Galerie Charpentier le 12 mars, une suite de quatre fauteuils en acajou à dossier bandeau orné de filets d'ébène et d'étain d'époque Consulat estampillés Jacob Frères, rue Meslée, provenant du château de Fontainebleau a atteint 180 000 euros. De même provenance, une suite de six fauteuils et deux chaises portant également les estampilles de Jacob Frères a été vendue pour 110 000 euros, au niveau de son estimation.
Une paire de candélabres à huit lumières en bronze patiné et doré d'époque Empire attribués à Philippe Thomire a culminé à 155 000 euros. Une autre paire, celle-là datant du milieu du XIXe siècle, a été adjugée pour 64 000 euros, au double de son estimation, alors qu'une toile représentant le général Bonaparte et son chef d'état-major, le général Berthier à la bataille de Marengo (289 x 232 cm) signée de Joseph Boze (1745-1825) mais qui aurait en fait peinte par Robert Lefèvre (1755-1830) aidé de Carle Vernet (1758-1836) a été adjugée pour 110 000 euros, au niveau de son estimation basse.
Le 12 mars l'étude Boisgirard a vendu pour 33 euros l'édition originale du premier ouvrage de physique de Blaise Pascal intitulé « Expériences nouvelles touchant le vide » (Paris, Pierre Margat, 1647) dans lequel l'auteur démontra l'existence du vide.
Le 13 mars, le groupe PIASA a adjugé pour 60 000 euros une épreuve en bronze à patine noire intitulée « Pigeon Nicolas » par François Pompon, fonte d'édition post-mortem à cire perdue de C. Valsuani (hauteur 31 cm). On peut signaler que deux modèles similaires avaient été vendus aux enchères en 1996 et en 2000 pour respectivement 16 770 euros et 13 509 euros.
Une épreuve en bronze de Gustave Miklos (1888-1967) représentant une femme au tambourin (hauteur 110 cm), tirage de Valsuani numéroté 4/4 et daté de 1929 a atteint son estimation de 25 000 euros alors qu'un panneau en laques polychromes rehaussées de poussière d'or sur fond en stuc à entourage de cornière de laiton par Jean Dunand représentant des marabouts et des renards (150 x 80 cm) a été adjugé pour 54 000 euros.
Un miroir de Line Vautrin dit « sorcière » (diamètre 44 cm) en résine talossel à large bordure formée de carrés centrés d'un petit miroir sorcière a atteint 11 000 euros et un autre, modèle «Soleil» (diamètre 58 cm) a été vendu pour 20 000 euros. Une table de salle à manger par Jean Royère mesurant 268 x 99 cm à épais plateau rectangulaire marqueté de paille parsemée de petites étoiles multicolores et à bordures concaves en cornière de métal doré reposant sur 4 pieds cylindriques a été adjugée pour 58 000 euros sur une estimation de 25 000 euros.
L'étude Boisgirard a obtenu 19 000 euros pour une huile sur toile de Willy Eisenchitz (1889-1974) intitulée « Le Labour des champs en Provence » (73 x 130 cm) sur une estimation de 5 000 euros. Un nu assis (80 x 60 cm) de Bela Czobel a suscité pour sa part une enchère de 10 600 euros sur une estimation de 5 000 euros.
L'étude Tajan a vendu pour 80 000 euros un olifant kuba, travail indo-portugais du XVIe siècle (56 cm) sur une estimation de 20 000 euros. Il est à noter que sept autres olifants de ce type, tous conservés dans des musées, étaient connus à ce jour.
L'étude Digard a enregistré quelques bonnes enchères dans le domaine de la peinture contemporaine et moderne, notamment 107 000 euros pour « Fleurs 1964 » un acrylique et encre sérigraphique sur toile (56 x 56 cm) d'Andy Warhol. Un bronze de Giorgio de Chirico intitulé « Il Grande Trovattore » (91,5 cm) a été vendu au niveau de son estimation à 58 000 euros alors qu'une huile sur panneau représentant un paysage corse (37,5 x 46 cm) de l'artiste américain Carl Frederick Frieseke (1874-1939) a été enlevée à 24 000 euros sur une estimation maximum de 15 000 euros. Une aquarelle datée de 1917 par Sonia Delaunay représentant une danseuse (30,5 x 36 cm) a été vendue pour 60 500 euros et une composition (33 x 41 cm) de 1965 par Serge Poliakoff s'est négociée à 85 000 euros.
Une toile de Raoul Dufy représentant « Saint James Palace, Londres 1939 » (33 x 41 cm) a atteint 39 000 euros et une huile de Jean-Michel Atlan intitulée « Evocation d'un continent perdu » (130 x 81 cm) a été adjugée pour 55 000 euros.
L'étude Le Blanc a obtenu 92 500 euros pour une suite de sept appliques de style Louis XVI (hauteur 67 cm chacune) en bronze doré, le fût en forme de vase ovoïde à tête de lionne, orné à la base d'une tête de satyre, d'entrelacs de feuilles de lierre et d'instruments de musique. Une table d'époque Louis XV estampillée de Delorme en placage de cerisier, amarante et bois de violette richement marqueté de branchages en bois de bout, le plateau ouvrant pour découvrir une tablette écritoire a été adjugée pour 80 000 euros alors qu'un lustre à huit lumières en bronze à pendeloques de cristal (hauteur 129 cm, diamètre 82 cm) a atteint 31 000 euros.
Le 15 mars, l'étude Néret-Minet a vendu pour 88 000 euros une huile sur carton de Giorgio de Chirico (1888-1978) représentant des poires et oranges sur un fond de draperie (37 x 46 cm). Une coupe aux œufs (35 x 27 cm) par Léonard Foujita, peinte vers 1915, a doublé son estimation pour atteindre 30 500 euros. Une huile et tempera sur toile d'Angel Zarraga intitulée « Baigneuse, Côte d'Emeraude » (10 x 55 cm) a été adjugée pour 28 000 euros, toutefois en dessous de son estimation.
Une huile sur toile de Jean Bruno Gassies (1786-1832) datée de 1824 représentant une vue du lac Lomond en Ecosse (24 x 32,5 cm) a séduit un amateur pour 10 000 euros alors qu'un paysage aux promeneurs devant une cascade (22,5 x 29 cm) de l'entourage de Jean-Joseph Xavier Bidauld a causé la surprise en décuplant son estimation pour être adjugée à 20 000 euros.
A noter les 10 500 euros obtenus sur une pièce de forme Art Déco en ivoire tourné (hauteur 15,5 cm) à corps ovoïde rainuré sur piédouche par Clément Mère.
L'étude Joron-Derem a vendu pour 13 500 euros une huile sur toile intitulée « Les bords du Loing à Veneux les Sablons, 1897 » (100 x 81 cm) par P.E Montézin alors qu'une épreuve en bronze du XIXe siècle d'après Jean de Bologne figurant Hercule apportant sur son dos un sanglier à Eurysthée (98 cm de hauteur) a été vendue pour 16 500 euros. Un bureau cylindre de style Louis XVI marqueté d'un riche décor de frises d'attributs, d'entrelacs et de fleurs sur fond de losange reposant sur 8 pieds gaines a atteint 18 000 euros et un tapis d'Orient (570 x 420 cm) du XIXe siècle à fond lie-de-vin cerné d'une bordure de fleurs et d'entrelacs polychrome stylisés a culminé à 17 000 euros.
L'étude Gros-Delettrez a obtenu une enchère de 103 000 euros pour une paire de lampadaires de Paul Dupré-Lafon (1900-1971) à fûts de section rectangulaire à deux lames de métal patinées noir sertissant deux panneaux de verre-miroir, la coiffe lumineuse fermée d'une vasque cornet en opaline noir d'origine, reposant sur une base quadrangulaire en comblanchien orné d'un disque de bronze (hauteur 153 cm).
L'étude Drouot-Estimations a vendu pour 14 000 euros une boite en or jaune rectangulaire (8,8 cm de longueur, poids 144 g) poinçonnée de la marque 1809-1819 avec sur le couvercle un médaillon ovale représentant le profil du pape Pie VII sur fond amati de fleurettes et de cercles bordés d'une guirlande de feuillage. Cette boite n'avait été estimée au mieux qu'à 1500 euros.
Le 17 mars au cinéma « La Pagode », une affiche entoilée (160 x 120 cm) intitulée « Salon du cinématographe français » (Harry Graff, imp. Courmont Frères et Cie) a atteint 21 000 euros, un prix faramineux justifié par le fait que celle-ci est le seul exemplaire qui soit connu. Elle avait été réalisée par l'artiste belge Harry Graff qui avait choisi à cette occasion le thème de l'allégorie de l'électricité pour l'illustrer.
A Drouot, l'étude Chayette à quant à elle vendu pour 27 000 euros une gouache de l'artiste turc Fikret Moualla (1903-1967) représentant trois personnages (48 x 63 cm) alors qu'un « Intérieur de synagogue » (73 x 60 cm) par Ludwig Blum (1881-1971) a atteint 7 500 euros. Une technique mixte, gouache et encre datée de 1974 par Théo Tobiasse intitulée « Les Hommes se retrouvant sur les remparts de Vence » (51 x 65 cm) a de son côté suscité une enchère de 9 000 euros.
PEU D'ENCHERES MIROBOLANTES EN BANLIEUE ET EN PROVINCE
Les ventes organisées en banlieue et en province ont donné lieu à peu d'enchères élevées quoique les prix ont paru soutenus pour des lots de qualité moyenne.
Le 10 mars à Calais, une toile de Moïse Kisling intitulée « Nu assis » a été vendue pour 86 000 euros alors qu'une toile de Victor Charreton, « Village sous la Neige» a été payée 19 000 euros et que « Le Barrage de Génetin 1905 » d'Armand Guillaumin a séduit un amateur pour 36 000 euros. A noter encore l'enchère de 48 000 euros obtenue pour un bouquet de fleurs de Vlaminck et celle de 19 000 euros pour une épreuve en bronze d'Edouard-Marcel Sandoz intitulée « Groupe de Fennecs du Sahara », fondue par Valsuani (36 x 54 x 43 cm).
Le 13 mars à Saintes, un volume de "La Rivière enchantée" de Héron de Villefosse illustré par Foujita, grand in-4° en feuilles, avec 27 eaux-fortes originales a été vendu pour 24 000 euros.
Le 14 mars, l'étude Aguttes de Neuilly-sur-Seine a obtenu 20 500 euros pour une huile sur panneau de Joseph Caraud intitulée « L'Heure du thé, 1863 » (65 x 51 cm).
Le 16 mars à Poitiers, un meuble à décor marqueté de branches fleuries par Emile Gallé a suscité une enchère de 5 000 euros.
A Vernon, un déca drachme de Syracuse signé de maître Evainète (fin du Ve-345 avant J.-C.) commémorant la victoire de Syracuse sur les Athéniens en 413 et présentant la tête d'Aréthuse entourée de dauphins avec au revers une course de char a culminé à 28 000 euros.
A Lyon, « Le Goûter dans le parc », une huile sur toile (53 x 64 cm) de Victor Gilbert a été enlevée pour 37 000 euros alors que « L'Accolade », une épreuve en bronze de Pierre-Jules Mène a atteint 14 000 euros.
A Vendôme, un album de photographies de Charles Marville représentant huit vues du bois de Boulogne vers 1858-1860 (257 x 359 mm), accompagnées de cinq reproductions d'armures et de boucliers de la Renaissance, a été vendu pour 18 000 euros et une bibliothèque Empire en acajou a atteint 20 000 euros.
Le 17 mars à Bayeux, le «Voyage à Athènes et Constantinople, ou collection de portraits, de vues et de costumes grecs et ottomans» par L. Dupré, Paris 1825, in-piano, vignettes et 48 lithographies en couleurs a séduit un acheteur pour 70 000 euros.
A Chartres, « La petite chorale d'enfants de chœur », une huile sur panneau (46 x 66 cm) par l'artiste espagnol José Gallegos y Amosas (1859-1917) a été vendue pour 60 000 euros et une enchère de 65 000 euros a été obtenu pour une tapisserie d'Audenarde, vers 1560 mesurant 295 x 380 cm).
Un dessin de Jean-Louis Despretz représentant un projet de monument à la gloire d'un prince (55 x 38 cm) a causé la surprise à 26 800 euros alors qu'un dessin à la plume de van Dongen représentant deux enfants sur une plage (19 x 28 cm) a atteint 19 000 euros.
A Dijon, une nature morte aux fruits, homard et huîtres dans un paysage » (56 x 80 cm) d'Alexander Coosemans a été adjugée pour 87 000 euros, au double de l'estimation. Une tapisserie d'Aubusson du XVIIIe siècle d'après un carton de M. R Daubusson et E. Grelet à décor de chinoiseries (255 x 363 cm) a été vendue pour 37 000 euros.
A La Flèche, un tableau attribué à Louis Tocqué (1696-1772), élève de Nattier, représentant « Le Duc de Chartres enfant, futur duc d'Orléans » (148 x 115 cm) a été adjugé pour 52 000 euros. Ce tableau, qui appartenait au marquis de Hertford puis à Sir Richard Wallace et à Lady Sackville-West, est revenu à un acheteur britannique. Une aquarelle de Marie Laurencin représentant deux jeunes filles (37 x 27 cm) a atteint 18 200 euros et un secrétaire d'époque Louis XVI estampillé Vassou en placage de bois de rose marqueté en ailes de papillons dans un entourage d'amarante a été vendu pour 41 000 euros.
A Louviers, un panneau de retable en albâtre, Angleterre (Nottingham vraisemblablement) vers 1340-1380, représentant une Adoration des Mages (41 cm de hauteur, 28 de largeur) a été vendu pour 22 800 euros. Une Sainte Anne Trinitaire en chêne, Limbourg, atelier de Jan van Stefflesweert, vers 1500 (hauteur 73 cm) a été adjugée pour 29 500 euros alors qu'une table de milieu (hauteur 86 cm) en bois sculpté et redoré, Pays-Bas, dernier tiers du XVIIe siècle provenant de la collection du prince Saltykoff (1806-1858) a suscité une enchère de 45 000 euros. En général, les objets Haute Epoque ont tendance à se vendre moins bien à l'heure actuelle.
A Rouen, une huile sur toile (42 x 55 cm) de Jacques-Emile Blanche (1861-1942) représentant des élégantes sur la plage devant le casino de Dieppe a atteint 18 000 euros.