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LE MARCHE AUX PUCES CLASSE PATRIMOINE
11 Octobre 2001



Le marché aux puces de Saint-Ouen fête du 13 au 15 octobre 2001 son quatrième festival après avoir obtenu son classement en zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager.

Cette décision signifie que le marché bénéficie d'une protection similaire à celles accordées au Stade de France ou au Sacré Cœur lui assurant un statut de monument classé.

Les marchands s'étaient opposés depuis de longues années à la mairie de Saint-Ouen laquelle avait tenté à plusieurs reprises de réaffecter certains terrains du marché à des immeubles d'habitation. Ainsi, le marché de l'Allée "Verte" rue Jules Vallès avait été détruit il y a une dizaine d'années juste après la disparition des "Remises" voisines tandis que le déballage du vendredi matin était devenu de plus en plus tardif suite aux pressions exercées par la municipalité.

TOC ET TORQUE

Un habitant de Guines, prés de Calais, croyait sincèrement avoir eu la guigne il y a quelques années en se débarrassant pour une somme dérisoire de 4 kilos de superbes bijoux celtes trouvés dans un tas de sable livré à l'occasion de travaux.

Il avait ainsi vendu son trésor pour 200 000 FF à un antiquaire alors que récemment, un de ses amis demeurant dans la commune voisine de Valinghem avait à son tour trouvé des colliers et des bracelets en or de la même provenance en faisant des travaux de jardinage. Celui-ci avait eu cependant l'intelligence de contacter le Musée des Antiquités Nationales de Saint-Germain-en-Laye qui lui offrit un bon prix pour sa découverte.

S'étant juré de retrouver son trésor dilapidé, le malheureux découvreur du trésor de Guines, a eu l'idée au mois d'août dernier de nettoyer son garage et, Ô miracle, a retrouvé parmi des chaînes de vélo deux magnifiques colliers rigides en or datant de l'âge du bronze (vers 1200 avant J.-C. ) qu'il vient de revendre –pour enfin un bon prix- au Musée.

Les trésors de Guines et de Valinghem ont probablement pour origine une seule et même source d'eau de la région du Pas-de-Calais et auraient servi d' offrandes pour une divinité. Il reste maintenant à retrouver l'ancienne mare ou la sablière d'où ils proviennent.

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