"On a toujours le droit, parce que c'est amusant et facile, de transformer la Tamise en mer rouge mais c'est dangereux. Il faut ensuite être capable de la traverser à pied sec comme les Hébreux" (Derain)
Le Musée du Belvédère à Vienne (Autriche) organise une exposition consacrée au sculpteur Franz Xaver Messerschmidt du 11 octobre 2002 au 9 février 2003
Il s'agit de la première exposition inédite des œuvres de l'étonnant sculpteur Franz Xaver Messerschmidt (né en 1736 à Wiesensteig bei Geislingen et décédé en 1783 à Bratislava en Slovaquie). L'exposition sera présentée dans les salles du Barockmuseum du Belvédère Inférieur, où se trouvent les œuvres principales de l'artiste, comme les représentations grandeur nature de l'impératrice Marie-Thérèse ou de Franz Stephan von Lothringen, ainsi que des reliefs de Joseph II et de Marie Isabelle de Parme.
La collection déjà très complète du Barockmuseum sera enrichie dans le cadre de l'exposition par des prêts de collections autrichiennes et internationales (notamment hongroises, slovaques, allemandes, françaises, anglaises et américaines).
Messerschmidt n'est pas uniquement devenu célèbre en tant que professeur de l'Académie Impériale de Vienne, lequel brisa rapidement les frontières du portrait baroque. L'artiste est avant tout associé à ses célèbres « têtes » d'expressions, réalisées soit en plomb soit en albâtre. Elles représentent par leur agressivité et leur attitude provocatrice l'un des côtés les plus frappants de l'influence des Lumières dans l'art.
Les « têtes » occupèrent l'artiste dès 1770 jusqu'à sa mort à Bratislava, où il s'était retiré à la fin de sa carrière officielle. Messerschmidt illustra dans ses sculptures les théories du Suisse Lavater et porta les écrits de ce dernier en l'un des arts les plus étonnants de son temps. Les bustes de Gerard von Swieten, Christoph von Scheyb et Albert von Sachsen-Teschen montrent dans leur refus de compromis les premiers pas de Messerschmidt sur le chemin d'un classicisme radical.
Messerschmidt est avec Georg Raphael Donner l'un des sculpteurs les plus représentatifs du baroque tardif en Autriche. L'artiste fut avant tout actif à Vienne pour la cour impériale. Il commença son apprentissage auprès du sculpteur sur bois Johann Baptist Straub à Munich, puis acheva sa formation chez l'oncle de ce dernier, Philipp Jakob Straub à Graz. Messerschmidt s'installa à Vienne dès 1755 et suivit à l'Académie Impériale les enseignements de Jakob Schletterer et Matthäus Donner. Jusqu'en 1774 il fut professeur adjoint de la chaire de sculpture. Cependant sa « santé curieuse » l'éloigna d'une nomination et on décida en haut lieu de le pousser à la retraite. Dès ce moment il travailla pour lui seul, vraisemblablement atteint d'une maladie mentale, bien que ce point soit aujourd'hui encore controversé. Les conséquences de son retrait et ses dérangements l'amenèrent au travail des « têtes », dont la recherche sur leur sens caché, un sujet traité parallèlement à l'étude des cercles éclairés et spirituels de Vienne, sera présentée pour la première fois dans le cadre de cette exposition qui regroupe 65 œuvres.
Les visiteurs admireront donc les œuvres de cet extraordinaire artiste spécialiste des mimiques, notamment les bustes de Franz Stephan v. Lothringen, (1760), Maria Theresia, (1760 ), Joseph II en empereur (1760/63), Marie Isabelle de Parme (1760/63), Franz Stephan von Lothringen (statue en pied) (1765), Maria Theresa (statue en pied) (1765), Gerard von Swietens (1769) ainsi que plus de 16 originaux de la série des « têtes », de même que des travaux préparatoires.
Le Musée du Belvédère à Vienne (Autriche) organise une exposition consacrée au sculpteur Franz Xaver Messerschmidt du 11 octobre 2002 au 9 février 2003
Il s'agit de la première exposition inédite des œuvres de l'étonnant sculpteur Franz Xaver Messerschmidt (né en 1736 à Wiesensteig bei Geislingen et décédé en 1783 à Bratislava en Slovaquie). L'exposition sera présentée dans les salles du Barockmuseum du Belvédère Inférieur, où se trouvent les œuvres principales de l'artiste, comme les représentations grandeur nature de l'impératrice Marie-Thérèse ou de Franz Stephan von Lothringen, ainsi que des reliefs de Joseph II et de Marie Isabelle de Parme.
La collection déjà très complète du Barockmuseum sera enrichie dans le cadre de l'exposition par des prêts de collections autrichiennes et internationales (notamment hongroises, slovaques, allemandes, françaises, anglaises et américaines).
Messerschmidt n'est pas uniquement devenu célèbre en tant que professeur de l'Académie Impériale de Vienne, lequel brisa rapidement les frontières du portrait baroque. L'artiste est avant tout associé à ses célèbres « têtes » d'expressions, réalisées soit en plomb soit en albâtre. Elles représentent par leur agressivité et leur attitude provocatrice l'un des côtés les plus frappants de l'influence des Lumières dans l'art.
Les « têtes » occupèrent l'artiste dès 1770 jusqu'à sa mort à Bratislava, où il s'était retiré à la fin de sa carrière officielle. Messerschmidt illustra dans ses sculptures les théories du Suisse Lavater et porta les écrits de ce dernier en l'un des arts les plus étonnants de son temps. Les bustes de Gerard von Swieten, Christoph von Scheyb et Albert von Sachsen-Teschen montrent dans leur refus de compromis les premiers pas de Messerschmidt sur le chemin d'un classicisme radical.
Messerschmidt est avec Georg Raphael Donner l'un des sculpteurs les plus représentatifs du baroque tardif en Autriche. L'artiste fut avant tout actif à Vienne pour la cour impériale. Il commença son apprentissage auprès du sculpteur sur bois Johann Baptist Straub à Munich, puis acheva sa formation chez l'oncle de ce dernier, Philipp Jakob Straub à Graz. Messerschmidt s'installa à Vienne dès 1755 et suivit à l'Académie Impériale les enseignements de Jakob Schletterer et Matthäus Donner. Jusqu'en 1774 il fut professeur adjoint de la chaire de sculpture. Cependant sa « santé curieuse » l'éloigna d'une nomination et on décida en haut lieu de le pousser à la retraite. Dès ce moment il travailla pour lui seul, vraisemblablement atteint d'une maladie mentale, bien que ce point soit aujourd'hui encore controversé. Les conséquences de son retrait et ses dérangements l'amenèrent au travail des « têtes », dont la recherche sur leur sens caché, un sujet traité parallèlement à l'étude des cercles éclairés et spirituels de Vienne, sera présentée pour la première fois dans le cadre de cette exposition qui regroupe 65 œuvres.
Les visiteurs admireront donc les œuvres de cet extraordinaire artiste spécialiste des mimiques, notamment les bustes de Franz Stephan v. Lothringen, (1760), Maria Theresia, (1760 ), Joseph II en empereur (1760/63), Marie Isabelle de Parme (1760/63), Franz Stephan von Lothringen (statue en pied) (1765), Maria Theresa (statue en pied) (1765), Gerard von Swietens (1769) ainsi que plus de 16 originaux de la série des « têtes », de même que des travaux préparatoires.