Des prix de haute altitude ont été enregistrés lors de plusieurs ventes organisées à Paris entre le 9 et le 16 décembre 2002, notamment lors de la vente de la collection d'Olga Carré, veuve du célèbre galeriste Louis Carré.
Le 9 décembre, le groupe Gros-Delettrez a obtenu une enchère de 9 800 euros pour une montre de carrosse (diamètre 11,5 cm, vers 1740) en argent repercé à double boîtier plaqué d'écaille brune, équipée d'un mouvement à verge avec répétition des quarts, alarme, quantième dans un guichet signée « Johann Antoni Sprattaicha ». Une autre montre de carrosse réalisée vers 1760 à Dresde par Jean François Poncetet (diamètre 11 cm) en argent repercé et à double boîtier garni de cuir noir clouté avec un mouvement à verge, répétition des quarts et alarme a atteint 9 500 euros.
Une montre de femme en or gris, bracelet or, modèle « baignoire » de Cartier à la lunette sertie de diamants mais à mouvement à quartz a atteint 17 000 euros tandis qu'un chronographe Breitling en or gris serti de diamants à mouvement automatique et au cadran en nacre à trois compteurs a été adjugé pour 13 000 euros.
Le groupe Beaussant a vendu pour 57 000 euros une huile sur papier marouflé toile d'Henri Lebasque titrée « Nu sur la plage aux barques blanches » (65 x 54,5 cm). Un paysage aux arbres peint par Renoir sur une toile marouflée sur panneau (12,5 x 16,5 cm) a atteint 36 000 euros tandis qu'une huile sur toile de J.B Jongkind titrée « Rotterdam au clair de lune » (34 x 42,5 cm) a été enlevée pour 29 000 euros.
Le groupe Tajan a obtenu 45 000 euros pour un écritoire en argent vers 1630-35 portant le poinçon parisien du maître orfèvre Pierre Fourfault sous la forme d'un coffret en bois (8,5 x 22,5 x 13 cm) recouvert de panneaux d'argent repoussé à décor sur le couvercle d'une Vénus allongée et d'un Amour portant un carquois dans un décor de volutes et de frises d'acanthe et d'autres scènes sur le pourtour de la boîte munie d'un panneau latéral coulissant cachant un tiroir avec des instruments d'écriture.
Le groupe Massol a enregistré un total de 5 495 287 euros pour une vente de sculptures des XVIIe et XVIIIe siècles avec quelques prix records à la clé.
Une superbe tête d'expression en terre cuite, piédouche en marbre bleu turquin (54 x 30 x 22,5 cm) réalisée en 1768 par Augustin Pajou (1730-1809) a atteint 780 000 euros. Un buste en terre cuite daté de 1784 par Pajou représentant Claude-Edmé Labille (1705-1788) a été cédé pour 140 000 euros et une sculpture en terre cuite réalisée à Rome par l'artiste suédois Johan-Tobias Sergel (1740-1814) représentant un centaure enlaçant une bacchante (Hauteur 30 cm) a été vendue pour le prix record de 425 000 euros.
Un buste en terre cuite de Jean-Baptiste II Lemoyne (1704-1778) représentant le baron Jean-François de Fontette, intendant de Normandie (hauteur 61 cm) a culminé au prix record de 350 000 euros.
Un buste en bronze de Jean-Baptiste Pigalle (1714-1785) représentant l'Abbé Nollet (Hauteur 64,5 cm) a été adjugé au prix record de 185 000 euros. Une terre cuite de Claude Michel dit Clodion (1738-1814) représentant Caton d'Utique, politicien romain d'origine grecque (95-46 avant J.-C.) a atteint le prix record de 270 000 euros (Préemption des Musées nationaux).
Une paire de vases en terre cuite (Hauteur 27,5 cm) ressemblant à ceux de Clodion par son disciple Pierre Duval datée de 1789 a été vendue pour le prix record de 190 000 euros sur une estimation haute de 40 000 euros tandis qu'un buste en marbre blanc de Pierre Adrien Gois (1731-1823) titré « La Douleur » (Hauteur 58 cm) et daté de 1764 a été adjugé pour 170 000 euros et un buste en terre cuite du poète Chénier par Houdon (Hauteur 56 cm) a été cédé pour 180 000 euros.
Des prix de haute altitude ont été enregistrés lors de plusieurs ventes organisées à Paris entre le 9 et le 16 décembre 2002, notamment lors de la vente de la collection d'Olga Carré, veuve du célèbre galeriste Louis Carré.
Le 9 décembre, le groupe Gros-Delettrez a obtenu une enchère de 9 800 euros pour une montre de carrosse (diamètre 11,5 cm, vers 1740) en argent repercé à double boîtier plaqué d'écaille brune, équipée d'un mouvement à verge avec répétition des quarts, alarme, quantième dans un guichet signée « Johann Antoni Sprattaicha ». Une autre montre de carrosse réalisée vers 1760 à Dresde par Jean François Poncetet (diamètre 11 cm) en argent repercé et à double boîtier garni de cuir noir clouté avec un mouvement à verge, répétition des quarts et alarme a atteint 9 500 euros.
Une montre de femme en or gris, bracelet or, modèle « baignoire » de Cartier à la lunette sertie de diamants mais à mouvement à quartz a atteint 17 000 euros tandis qu'un chronographe Breitling en or gris serti de diamants à mouvement automatique et au cadran en nacre à trois compteurs a été adjugé pour 13 000 euros.
Le groupe Beaussant a vendu pour 57 000 euros une huile sur papier marouflé toile d'Henri Lebasque titrée « Nu sur la plage aux barques blanches » (65 x 54,5 cm). Un paysage aux arbres peint par Renoir sur une toile marouflée sur panneau (12,5 x 16,5 cm) a atteint 36 000 euros tandis qu'une huile sur toile de J.B Jongkind titrée « Rotterdam au clair de lune » (34 x 42,5 cm) a été enlevée pour 29 000 euros.
Le groupe Tajan a obtenu 45 000 euros pour un écritoire en argent vers 1630-35 portant le poinçon parisien du maître orfèvre Pierre Fourfault sous la forme d'un coffret en bois (8,5 x 22,5 x 13 cm) recouvert de panneaux d'argent repoussé à décor sur le couvercle d'une Vénus allongée et d'un Amour portant un carquois dans un décor de volutes et de frises d'acanthe et d'autres scènes sur le pourtour de la boîte munie d'un panneau latéral coulissant cachant un tiroir avec des instruments d'écriture.
Le groupe Massol a enregistré un total de 5 495 287 euros pour une vente de sculptures des XVIIe et XVIIIe siècles avec quelques prix records à la clé.
Une superbe tête d'expression en terre cuite, piédouche en marbre bleu turquin (54 x 30 x 22,5 cm) réalisée en 1768 par Augustin Pajou (1730-1809) a atteint 780 000 euros. Un buste en terre cuite daté de 1784 par Pajou représentant Claude-Edmé Labille (1705-1788) a été cédé pour 140 000 euros et une sculpture en terre cuite réalisée à Rome par l'artiste suédois Johan-Tobias Sergel (1740-1814) représentant un centaure enlaçant une bacchante (Hauteur 30 cm) a été vendue pour le prix record de 425 000 euros.
Un buste en terre cuite de Jean-Baptiste II Lemoyne (1704-1778) représentant le baron Jean-François de Fontette, intendant de Normandie (hauteur 61 cm) a culminé au prix record de 350 000 euros.
Un buste en bronze de Jean-Baptiste Pigalle (1714-1785) représentant l'Abbé Nollet (Hauteur 64,5 cm) a été adjugé au prix record de 185 000 euros. Une terre cuite de Claude Michel dit Clodion (1738-1814) représentant Caton d'Utique, politicien romain d'origine grecque (95-46 avant J.-C.) a atteint le prix record de 270 000 euros (Préemption des Musées nationaux).
Une paire de vases en terre cuite (Hauteur 27,5 cm) ressemblant à ceux de Clodion par son disciple Pierre Duval datée de 1789 a été vendue pour le prix record de 190 000 euros sur une estimation haute de 40 000 euros tandis qu'un buste en marbre blanc de Pierre Adrien Gois (1731-1823) titré « La Douleur » (Hauteur 58 cm) et daté de 1764 a été adjugé pour 170 000 euros et un buste en terre cuite du poète Chénier par Houdon (Hauteur 56 cm) a été cédé pour 180 000 euros.
A l'Hôtel Plaza-Athénée, une pendule mystérieuse, pièce unique de chez Van Cleef & Arpels, intitulée « Hommage à Galilée » ornée de 2300 diamants, cristal de roche poli et dépoli, lapis-lazuli, plaques de nacre, agate zonée bleutée et saphirs calibrés en sertissure des années 1980 (Hauteur 30 cm) a culminé à 165 000 euros.
A l'Hôtel Dassault, un serpent Naja (Hauteur 31 cm) de Jean Dunand en bronze ciselé et patiné a été cédé pour 21 000 euros tandis qu'une statuette chryséléphantine (bronze et ivoire) de Demetre Chiparus représentant une danseuse et titré « Ayouta » (34,5 cm) a été vendue pour 17 000 euros.
Le 10 décembre, le groupe Renaud a obtenu 92 000 euros pour une huile sur toile de Paul Signac titrée « Stands de foire à Asnières » (26,8 x 45,5 cm) sur une estimation de 30 000 euros. Une huile sur toile de Jacques-Emile Blanche datée de 1883 et titrée « La Peinture de Chevalet » (40,5 x 32,5 cm) a culminé à 74 000 euros sur une estimation de 15 000 euros. Une bronze doré de « L'Allégorie du temps » par Raoul Larche (Hauteur 75 cm), fonte Siot Decauville, a été vendu pour 26 000 euros et une suite de six chaises en fer forgé patiné et martelé de Gilbert Poillerat a atteint 18 000 euros sur une estimation haute de 2300 euros.
A l'Espace Tajan, l'ouvrage « Jazz » (Paris, Tériade 1947) de Henri Matisse relié par Georges Leroux en 1968 en box mosaïqué imitant la technique du découpage avec 20 planches en couleurs exécutées au pochoir a été vendu pour 125 000 euros. Un ensemble de 68 lithographies d'Alechinsky, Appel, Lichtenstein et d'autres artistes du Pop Art et du mouvement Cobra accompagnant un recueil de poèmes et d'éléments graphiques (Bâle, E.K Kornfeld 1964) avec une reliure de Georges Leroux a atteint 77 000 euros.
L'un des 4 premiers exemplaires tirés sur japon impérial de l'édition originale du Surréalisme et la Peinture (Paris, NRF 1928) d'André Breton relié par Paul Bonet en maroquin bleu à décor de lettres mosaïquées a été vendu pour 55 000 euros.
Les deux tomes de l'un des 40 exemplaires sur papier chine des « Pastorales de Longus ou Daphnis et Chloé » (Paris, Ambroise Vollard, 1902) illustrés de 156 lithographies originales de Pierre Bonnard, relié par Marius Michel, a atteint 42 500 euros et l'ouvrage « Parallèlement » (Paris, A . Vollard, 1909) de Verlaine illustré de 109 compositions par Bonnard, un des 20 exemplaires tirés sur chine, relié par Bonet, a été cédé pour 42 000 euros.
A Drouot, le groupe Pierre Bergé a vendu pour 15 000 euros une sculpture en plâtre patiné de Jean Carriès titrée « Le Mendiant russe » (hauteur 44 cm).
A l'Hôtel Plaza-Athénée, une huile sur toile d'Albert Marquet titrée « Le Vieux Port à Marseille » (65 x 81 cm) vers 1916-18 a été vendue pour 135 000 euros et «Le pont transbordeur à Rouen» du même artiste (65 x 81 cm) daté de 1912 a été cédé pour 131 000 euros. D'Edouard Vuillard, une huile sur panneau titrée « La Maison de Mallarmé à Valvins » (14,5 x 41,8 cm) a été vendue pour 120 000 euros. Un lavis d'encre et aquarelle de Kees Van Dongen titré «Femme allongée» (47 x 63 cm) a atteint 55 000 euros tandis qu'une huile de Gustave Loiseau titrée « Le Port » (60 x 72,5 cm) a été enlevée pour 48 000 euros.
Un lavis et gouache d'Albert Gleizes sur papier daté de 1913 et titré « La Femme aux bêtes » (39 x 24 cm) a été vendu pour 36 000 euros, un prix similaire atteint pour une aquarelle, gouache et crayon sur papier (23 x 18 cm) de Kees Van Dongen titrée « Rendez-vous des élégantes au jardin du Luxembourg ».
Chez Christie's, une vue de la vallée de Chamonix (95,5 x 193 cm) à la gouache par Jean-Antoine Linck (1766-1843) datée de 1813 a atteint 71 000 euros.
Le groupe Tajan a obtenu 36 000 euros d'une huile sur panneau de Giovanni Battista Crema (1883-1946) titrée « Mulâtresse dénudée » (120 x 100 cm) tandis qu'une gouache de Jacques Majorelle datée de 1943 représentant une « Casbah du Grand Atlas » (70 x 85 cm) a atteint 42 000 euros.
Une détrempe et technique mixte de Majorelle titrée «Porteuses d'amphores et de couffins à Marrakech » (55 x 46,5 cm), vers 1931, a culminé à 50 000 euros sur une estimation cinq fois moindre. Une huile sur toile d'Alberto Pasini (1826-1899) représentant des cavaliers turcs dans la cour d'un palais (32 x 41 cm) a été adjugée pour 57 000 euros.
Le 11 décembre, le groupe Thierry de Maigret a vendu pour 10 000 euros « La Maison dans la cour », une lithographie de Pierre Bonnard (1899, 34,7 x 26 cm) de la série des aspects de la vie de Paris sur une estimation de 3 200 euros. Du même artiste, une vue animée d'un boulevard (17,2 x 43,2 cm) a atteint 9700 euros et une « Rue le soir sous la pluie » (25,5 x 35 cm) a été cédée pour 9 000 euros.
Une huile sur panneau d'Alberto Pasini datée de 1865 et représentant une Fantasia (23 x 39,2 cm) a été adjugée pour 21 000 euros et une huile sur carton toilé de Valtat titrée « Le Lac du Bois de Boulogne » (27 x 35 cm) a été vendue pour 16 000 euros. Un vase d'Emile Lenoble de forme ovoïde (Hauteur 33,5 cm) en céramique marron foncé à décor stylisé de deux frises de motifs géométriques marron clair a été cédé pour 16 200 euros sur une estimation de 1 200 euros et une sculpture en bronze d'Edouard Sandoz, fonte Valsuani, titré « Lily » (Hauteur 44 cm) représentant une guenon s'épouillant la queue a été vendu pour 26 500 euros.
Une huile sur toile de Antoine Jean-Baptiste Guillemet (1843-1918) titrée «La plage de Saint-Vaast-la-Hougue » (37 x 54 cm) a été adjugée pour 9 500 euros
Le groupe PIASA a vendu pour 25 000 euros une console en fer forgé de Gilbert Poillerat avec un plateau de marbre jaune (Hauteur 85 cm, largeur 140 cm, profondeur 35 cm). Un bas-relief en bois sculpté et patiné de Georges Artemoff représentant un combat avec un tigre (80 x 200 cm) a atteint 26 000 euros, un vase ovoïde sans col (Hauteur 39 cm) en dinanderie de cuivre de Jean Dunand daté de 1913 à incrustations de maillechort à la façon d'une peau de serpent a été cédé à 34 000 euros malgré des traces d'oxydation. Une boîte à poudre (Hauteur 5,5 cm, diamètre 9,5 cm) de Clément Mère en ébène à couvercle en ivoire sculpté de pétales superposés à prise conique a été vendue pour 14 500 euros. Une paire d'appliques en fer forgé à deux bras de lumière en arceaux, retenus par une boule dorée à un disque rond à bordure de cordelière a atteint 23 000 euros.
Le groupe Cheval a obtenu 6 900 euros pour une montre à verge octogonale en argent signée de P. Cuper à Blois vers 1620, le boîtier équipé d'un cadran solaire, le cadran en argent avec une aiguille et le mouvement en laiton restauré postérieurement.
Le groupe Fraysse a obtenu 30 000 euros pour une huile sur toile d'Eugène Boudin, vers 1880, titrée « Bœufs dans la prairie » (41 x 55 cm). Deux flambeaux en argent (1,615 g) (Hauteur 25 cm) ciselés d'un décor de filets, de cannelures, de motifs de cuir enroulés et de feuillages du maître orfèvre Alexis Loir (Paris ,1740 l'un, 1750 l'autre) ont été adjugés pour 23 000 euros. Par ailleurs, un coffret (Hauteur 22 cm, largeur 22 cm) en laque rouge et ivoire de l'époque Quien Long formant une pile de livres et de rouleaux à décor sculpté de caractères, de dragons et de fleurs a été cédé pour 24 000 euros.
A l'Hôtel Dassault, la collection d'art tribal d'Olga Carré a été un franc succès puisque un masque Fang longiligne (70 cm) en bois enduit d'une peinture à base de terre argileuse blanche avec un épais bandeau noir au-dessus des yeux a été vendu pour 100 000 euros. Un masque polychrome (22 cm) du nord du Congo de forme convexe rectangulaire pour le visage et ovoïde pour le front avec une composition géométrique en relief a atteint 61 000 euros. Une paire de statues Senoufo en bois (Hauteur 127,5 cm et 121 cm) n'a été vendue que 85 000 euros sur une estimation double. Un appui-nuque du Bas-Sépik (Papouasie) en bois à patine d'usage incrustée d'ocre et de kaolin, l'oreiller supérieur supporté par 4 personnages sculptés a été enlevé pour 38 000 euros.
Une plaque en alliage de cuivre du Bénin représentant un dignitaire, vers 1484-1700 (50 x 34,5 cm) provenant du palais royal de la ville de Bénin a été adjugée pour 350 000 euros.
Une hache cérémonielle maori au socle signé d'Inagaki, à long manche en bois orné d'une tête de Tiki à lame en néphrite a été vendue au prix record de 300 000 euros.
Un tambour à fente Fang de la région M'Bdonzok (Gabon), le corps cylindrique surmonté d'un buste anthropomorphe (Hauteur 37,5 cm) a culminé à 320 000 euros sur une estimation de 30 000 euros.
Une tête reliquaire fang du Gabon au socle signé d'Inagaki a été poussée jusqu'à 250 000 euros et une épingle à cheveu du moyen Sépik (Papouasie) en bois (33,5 cm) surmontée d'une tête au visage allongé a été vendue pour 42 000 euros, au décuple de son estimation.
A l'Hôtel Dassault toujours, les tableaux de la succession Olga Carré se sont vendus comme des petits pains, certains bien au-dessus de leurs estimations en totalisant un produit brut de 19 160 000 euros.
Une huile de Fernand Léger titrée « Marie l'Acrobate » peinte en 1933 a été vendue pour 2,2 million d'euros, un record français. Du même peintre, « Le Disque rouge » (65 x 56 cm) peint en 1919 a culminé à 1 760 000 euros et une « Composition à l'Escalier » (65 x 92 cm) datée de 1925 a été cédée à 1 240 000 euros .
Une interprétation du célèbre « Moulin de la Galette » de Renoir par Raoul Dufy (130 x 162 cm) a été achetée pour 780 000 euros sur une estimation d'un million d'euros. Une autre toile de Dufy, « L'Atelier au champ de blé » (65 x 81 cm) peinte en 1942 a été cédée pour 280 000 euros. Deux aquarelles de Dufy sur papier datées de 1929, « Le petit Esprit du jardin » (48 x 30,5 cm) et « Femme penchée en arrière » (33 x 31 cm) ont respectivement atteint 265 000 et 195 000 euros.
Enchère conséquente pour Jacques Villon : 180 000 euros pour un autoportrait titré « Homme dessinant » de 1935 (116 x 81 cm) et 160 000 euros pour une toile abstraite (140 x 260 cm).
Une gouache sur papier de Bonnard titrée « Vase de fleurs » (62 x 38,5 cm) a atteint 215 000 euros et une huile sur toile de Maurice Estève titrée « Le Souffleur de verre » (81 x 65 cm, 1948) a été adjugée pour 132 000 euros.
« Sang rouge » de Nicolas de Staël, une toile mesurant 91 x 73 cm datant de 1949 a été cédée pour 130 000 euros et du même artiste, « Ecart », une toile (80 x 60 cm) de 1946 a atteint 150 000 euros. Enfin, une sculpture en terre cuite d'Henri Laurens, « Flora » de 1939 (27,5 cm) a été vendue pour 165 000 euros.
La seconde vente a permis d'enregistrer une enchère de 200 000 euros sur « Mitoi », une huile d'Estève de 1964 (38 x 55 cm) estimée 45 000 euros. Une toile de Villon, « Les Haleurs nus » (73 x 92 cm) de 1929 a culminé à 80 000 euros sur une estimation de 10 000 euros et une toile de Lanskoy, «Le Mois de Juillet » (97 x 146 cm) a été cédée pour 62 000 euros.
Une gouache sur papier de Bonnard titrée « Port de pêche » (32 x 50 cm) a été vendue pour 210 000 euros, un prix similaire atteint pour une huile de Léger titrée « Papillon rouge » (54 x 40 cm de 1937). Encore de Léger, « Le Fer à Cheval » (50 x 40 cm de 1944) a recueilli une enchère de 150 000 euros.
« L'atelier aux trois chevalets » de Dufy (54 x 65 cm) daté de 1946 a atteint 110 000 euros, un prix similaire enregistré pour « Le Christ », une toile de 1944 (195 x 130 cm) d'Herbin. Une toile d'Estève, « La Nappe écossaise » (146 x 97 cm de 1938) a été cédée pour 110 000 euros et une toile de Lanskoy, « Le Sang des papillons » (140 x 260 cm) de 1961 a atteint 85 000 euros.
Le 12 décembre, le groupe Massol a vendu pour 9 500 euros une huile d'Isidore Kaufmann (1853-1921) titrée « Fenêtre ouverte sur un intérieur de synagogue » (41 x 31 cm) et une esquisse de la place du Tertre par Chagall (27,6 x 35,5 cm) a atteint 115 000 euros. Une huile sur toile de 1933 de Mané-Katz titrée « Vase de fleurs » (100 x 81 cm) a recueilli une enchère de 20 000 euros tandis qu'une toile intitulée « Course de chevaux » (64 x 74 cm) du même artiste a été cédée pour 28 000 euros.
Le groupe PIASA a obtenu une enchère de 23 000 euros pour une lithographie de Matisse titrée « Femme au collier ». Une affiche de Lautrec «Le Salon des Cent» de 1895 sur vélin ivoire a été vendue pour 20 500 euros.
Le 13 décembre, le groupe Tajan a vendu pour 170 000 euros une statuette bété du XIXe siècle (Côte d'Ivoire) (Hauteur 84 cm) utilisée pour les grandes cérémonies rituelles (sur une estimation de 30 000 euros) tandis qu'une autre du même type (Hauteur 64 cm) a atteint 85 000 euros.
Un masque kanak (Nouvelle-Calédonie) du XIXe siècle (Hauteur 80 cm) avec un visage en bois d'arbre de Doi à épaisse patine noire avec au sommet un tressage en vannerie et une masse de cheveux tressés provenant d'un défunt a été adjugé pour 55 000 euros alors qu'un mannequin funéraire ram-baram du XIXe siècle des Nouvelles-Hébrides (Hauteur 204 cm) a été cédé pour 50 000 euros.
Le groupe Rossini a obtenu une enchère record de 630 000 euros pour un buste en marbre blanc du marquis de Biré par J.A Houdon daté de 1785. Enchère surprise de 135 000 euros pour un portrait de femme au manteau bleu et collier de perles (73 x 60,5 cm) d'une école française du XVIIe siècle qui n'avait été estimé que 6 000 euros. Une table basse de Jean Royère à plateau de comblanchien jaune (135 x 70 cm) et à quatre pieds en forme de sphère ajourée en fer forgé posant sur un socle carré de la même pierre que le plateau a été vendue pour 53 000 euros.
Le groupe PIASA a vendu pour 95 000 euros pour une toile titrée « Marine à Deauville » (50 x 73 cm) alors qu'une toile de J.B Corot, «L'Inondation ou jeune femme dans un paysage » (23 x 35 cm) a atteint 42 000 euros.
Une vue de Saint-Germain-des-Prés (69 x 79 cm), un pastel sur toile de J-F Raffaelli a également été cédé pour 42 000 euros.
Une cire de J.B Carpeaux titrée « Ugolin et ses enfants » (Hauteur 39 cm) a été adjugée pour 31 000 euros et une huile sur toile de Guillaumin titrée « Promenade au bord de l'eau » (54 x 65 cm) a atteint 39 000 euros. Une toile de Marquet, « Le port de Bougie, trois-mâts devant la jetée » 1925 (33 x 41 cm) a été vendue pour 50 000 euros et « Le Château de la Clayette », une huile sur toile d'Utrillo datée de 1934 a recueilli une enchère de 62 000 euros.
Une huile sur toile de Picabia datée de 1903 titrée « Saint-Tropez » (73 x 92 cm) a été cédée pour 70 000 euros et un portrait d'enfant au lavis et à la plume par Foujita a été vendu pour 16 500 euros au quadruple de son estimation.
Le groupe Calmels a obtenu 23 000 euros sur une sculpture en ardoise d'Etienne Hadju titrée « Florence » (hauteur 92 cm) et datée de 1977.
Le groupe Pierre Bergé a vendu pour 18 500 euros un dessin à la plume, encre brune et aquarelle de l'artiste lyonnais Pierre-Henri Revoil (1776-1842) représentant Jeanne d'Arc prisonnière à Rouen. Une étude de hampes de roses trémières au fusain et au pastel d'Eugène Delacroix a été cédée pour 56 000 euros et un portrait de femme sur panneau par Willem Van Mieris (1662-1747). Un ensemble de 14 chaises Régence à dossier plat mouvementé en bois naturel sculpté de coquilles et de feuilles d'acanthes a été enlevé pour 47 000 euros.
A l'Hôtel Dassault, une huile sur panneau de l'Adoration des Mages avec Saint Antoine abbé (88,5 x 171,5 cm) de l'école de Nuremberg vers 1410 a été poussée jusqu'à 900 000 euros, au double de l'estimation. Ce tableau faisait probablement partie d'un retable comportant 12 éléments.
Un panneau de chêne constitué de deux planches de l'école flamande vers 1560, peint par un suiveur de Pieter Cock van Aelst et représentant Saint Jérôme méditant (35,5 x 47 cm) a été vendu pour 85 000 euros, au décuple de son estimation. Une huile sur panneau de l'école italienne du XVIe siècle titrée « Vierge à l'Enfant » (36 x 27 cm) a atteint 52 000 euros sur une estimation de 10 000 euros et une huile sur cuivre de Jacques Fouquières (1580 ?-1659) titrée « Place de village en hiver animée de nombreux personnages » (25,5 x 33 cm) a également atteint 52 000 euros.
Une paire d'huiles sur panneau (93 x 66,5 cm) attribuée à Jean Cotelle (1642-1708) représentant « Moïse et les filles de Jéthro » a été d'autre part cédée pour 50 000 euros.
Le 14 décembre, une partie de service en Meissen de la fin du XIXe siècle à aile à décor en relief de vannerie souligné d'un filet or, le bassin à bouquet de fleurs et jetés de fleurettes (61 pièces, dont deux coupelles en forme de feuille, deux jattes carrées et une saucière) a atteint 7 500 euros sur une estimation de 1 500 euros.
Un plat tondino (Diamètre 27,5 cm) de Gubbio à décor polychrome lustré d'un lapin dans un médaillon, l'aile à guirlande de rinceaux et d'arabesques a été vendu au triple de son estimation pour 12 500 euros. Un vase boule (Hauteur 20 cm) de Venise à décor polychrome dans un cartouche d'une tête de vieillard barbu d'un côté et d'une tête de jeune homme enturbanné de l'autre, sur un fond bleu avec des rinceaux et des fleurs stylisées a été cédé pour 9 000 euros.
A l'Hôtel Dassault, une suite de quatre fauteuils Louis XV à dossier à la reine à châssis en bois mouluré sculpté doré munis de garnitures à fleurs, estampillés Louis-Charles Carpentier, fournisseur du prince de Condé, a été cédée pour 90 000 euros. Une commode à encoignures en placage d'acajou et acajou à trois tiroirs sur un rang, deux tablettes sur les côtés, des pieds fuselés et des ornements de bronze ciselé et un plateau de marbre brèche portant la marque RVLC a atteint 75 000 euros.
Le 16 décembre, le groupe Massol a vendu pour 292 000 euros une sculpture en bronze de Camille Caludel titrée « L'Abandon » vers 1905, fonte Eugène Blot numérotée 15 (Hauteur 62 cm). Il s'agit de l'œuvre la plus célèbre de l'artiste créée en 1888 titrée également « Sakoustala ».