Le Musée d'Orsay présente jusqu'au 10 juillet 2005 une exposition consacrée aux peintres néo-impressionnistes.
Ce sont quelque 120 tableaux que les visiteurs peuvent admirer, des œuvres signées notamment de Seurat, Signac, Pissarro, Luce, Mondrian, Van Gogh, Delaunay, Klee, Denis, Toorop, Van de Velde, Angrand, Dubois-Pillet ou Cross pour ne citer que ceux-là.
Seurat fut le pionnier du néo-impressionnisme avec une magnifique série d'œuvres produites en peu d'année et Félix Fénéon son promoteur mais le mouvement s'essouffla vite tout autant que le Fauvisme qui suivit dans sa foulée probablement parce que le divisionnisme fut trop soumis à des lois plutôt strictes dans son application.
On se rend compte alors que ces deux mouvements ne furent que transitoires pour de nombreux peintres qui empruntèrent d'autres voies et trouvèrent alors un style plus personnel.
Les néo-impressionnistes firent donc, si l'on peut dire, de l'art en pointillé tout en cherchant à évoluer dans un registre particulier. A partir du moment où ils estimèrent avoir fait le tour de la question, ils passèrent naturellement à autre chose. Il reste cependant une inconnue, à savoir quelle aurait été la carrière de Seurat s'il n'était pas mort à 32 ans en 1891. On sait que ce dernier fut le plus pointilleux en matière de divisionnisme puisqu'il s'attacha à appliquer une méthode rigoureusement scientifique basée sur la discipline et l'harmonie. Il est vraisemblable qu'il aurait évolué lui aussi vers une forme de Fauvisme poétique codifié et peut-être même vers l'abstraction pure.
Signac, Cross, Van Rysselberghe, Dubois-Pillet, Angrand et Laugé en dernier ressort furent ses meilleurs disciples mais sa mort prématurée porta un coup d'arrêt quasiment fatal au mouvement néo-impressionniste.
Le Musée d'Orsay présente jusqu'au 10 juillet 2005 une exposition consacrée aux peintres néo-impressionnistes.
Ce sont quelque 120 tableaux que les visiteurs peuvent admirer, des œuvres signées notamment de Seurat, Signac, Pissarro, Luce, Mondrian, Van Gogh, Delaunay, Klee, Denis, Toorop, Van de Velde, Angrand, Dubois-Pillet ou Cross pour ne citer que ceux-là.
Seurat fut le pionnier du néo-impressionnisme avec une magnifique série d'œuvres produites en peu d'année et Félix Fénéon son promoteur mais le mouvement s'essouffla vite tout autant que le Fauvisme qui suivit dans sa foulée probablement parce que le divisionnisme fut trop soumis à des lois plutôt strictes dans son application.
On se rend compte alors que ces deux mouvements ne furent que transitoires pour de nombreux peintres qui empruntèrent d'autres voies et trouvèrent alors un style plus personnel.
Les néo-impressionnistes firent donc, si l'on peut dire, de l'art en pointillé tout en cherchant à évoluer dans un registre particulier. A partir du moment où ils estimèrent avoir fait le tour de la question, ils passèrent naturellement à autre chose. Il reste cependant une inconnue, à savoir quelle aurait été la carrière de Seurat s'il n'était pas mort à 32 ans en 1891. On sait que ce dernier fut le plus pointilleux en matière de divisionnisme puisqu'il s'attacha à appliquer une méthode rigoureusement scientifique basée sur la discipline et l'harmonie. Il est vraisemblable qu'il aurait évolué lui aussi vers une forme de Fauvisme poétique codifié et peut-être même vers l'abstraction pure.
Signac, Cross, Van Rysselberghe, Dubois-Pillet, Angrand et Laugé en dernier ressort furent ses meilleurs disciples mais sa mort prématurée porta un coup d'arrêt quasiment fatal au mouvement néo-impressionniste.