Pierre Soulages: Un de mes premiers dessins réalisés vers l'âge de 5 ans fit rire toute ma famille. J'avais balafré de noir une feuille de papier. Quand on me demanda ce que c'était, je répondis "un paysage de neige". Avec le noir, j'avais simplement voulu rendre le blanc du papier plus blanc...
Quelques bonnes enchères ont été enregistrées à Paris durant l'avant-dernière semaine des ventes du premier semestre 2004 dont le bilan affiche une baisse d'environ 9% par rapport à l'an dernier.
Artcult ayant prédit il y a trois mois une baisse de 20% pour le marché de l'art, on serait tenté de croire que le résultat de ce premier semestre s'avère moins catastrophique. Or, il n'en est rien puisque si les salles de ventes limitent la casse à moins 9%, les professionnels enregistrent pour leur part des baisses qui dépassent parfois 50% de leurs chiffres d'affaires de 2003. L'explication est simple : dans les salles de ventes, les acheteurs ont répondu présents pour les pièces rares et de qualité proposées dans les vacations alors que leur absence s'est fait cruellement sentir dans les boutiques des marchands.
L'attrait des salles de ventes est manifeste car celles-ci proposent souvent des pièces provenant de successions ou de collections qui n'ont pas été vues sur le marché depuis plus de vingt ans. De leur côté, les professionnels ont de plus en plus de mal à lutter avec les commissaires-priseurs pour persuader les particuliers de leur vendre les objets, meubles ou tableaux rares qu'ils possèdent, ces derniers préférant en général s'en remettre au verdict des enchères avec l'espoir, souvent avéré, de voir les estimations être pulvérisées.
En outre, les acheteurs préfèrent à présent décider du prix qu'ils sont prêts à payer pour une pièce et non plus à se faire imposer les tarifs appliqués par les professionnels, quitte parfois à la surpayer en se livrant à une bataille d'enchères.
Autre facteur négatif pour les professionnels, les sites de ventes sur l'Internet qui attirent des amateurs de plus en plus nombreux malgré le fait qu'ils achètent sans voir de près ni toucher ce qu'on leur propose. Pour 2004, le chiffre d'affaires d'un site comme E-Bay s'annonce ainsi phénoménal au point de rivaliser avec celui de Drouot. Cela veut dire quelque part qu'il capte une partie des revenus perdus par les professionnels et même des salles de ventes classiques d'autant plus que le marché de l'art n'est pas vraiment extensible en terme de clientèle.
Pour le premier semestre 2003, le chiffre d'affaires de Drouot avait été de 225 millions d'euros. Il n'est que de 205 millions d'euros cette année. 69 enchères ont dépassé la barre des 150 000 euros contre 115 l'an dernier, ce qui démontre une baisse de la quantité de pièces exceptionnelles proposées à la vente.
Le groupe Piasa a enregistré une hausse de 600 000 euros de son CA à 23,8 millions d'euros grâce surtout à la vente d'une nature mortes de fleurs d'Ambrosius Bosschaert à 2,72 millions d'euros, tout comme le groupe Beaussant qui a vu son CA passer de 9,5 millions d'euros à 10,4 millions d'euros ou le groupe Massol qui a enregistré une hausse de plus de 15% à 6,6 millions d'euros contre 5,7 millions d'euros l'an dernier.
Le groupe Tajan a enregistré une baisse de 10% avec un CA de 34 millions d'euros alors que le groupe Artcurial n'a enregistré que 24 millions d'euros contre 37,2 millions d'euros l'an dernier.
Christie's Paris a fait un score de 46 millions d'euros en progression de 13% grâce à des pièces venues de l'étranger, notamment des tableaux latino-américains qui ont rapporté 6,53 millions d'euros d'où la progression constatée mais en général, les grandes collections ont fait défaut aux salles de ventes.
De son côté, Sotheby's Paris s'en sort de justesse avec la vente Nahon qui a rapporté 8,78 millions d'euros pour propulser son CA à 29,5 millions d'euros contre 17 millions d'euros pour la même période en 2003.
Les grands groupes de commissaires-priseurs se déclarent satisfaits du bilan des six premiers mois de 2004 alors que le second semestre promet d'être plus actif avec enfin des collections intéressantes comme celles de Mira Jacob ou Julien Lévy mais la crise économique qui sévit dans les pays industrialisés risque d'être un frein à l'activité des salles de ventes. Pour les petits groupes, c'est plutôt la catastrophe suite à une augmentation de leurs charges alors qu'ils sont soumis plus que jamais au fameux droit de suite qui devrait passer à 4% avant le 321 décembre 2005 et dont les effets plombent le marché français dont le CA pour les ventes de tableaux modernes et contemporains est d'environ 10% du marché mondial se situant à 800 millions de dollars lequel pourrait selon « Le Figaro » être doublé sans cette taxe qui inquiète aussi nombre de galeristes.
PEINTURE :
Pierre Ambrogiani : « La Ferme de Popeye » (hst datée de 1970, 59 x 79 cm) : 10 000 euros (Le 14 juillet 2004, Les Baux-de-Provence)
Henri Barnoin : « Jour de marché à Concarneau » (hsp, 45 x 55 cm) : 12 300 euros (Le 10 juillet 2004, Quimper)
Pierre de Belay : « Quimper, soir rue Kéréon » (hst, 61 x 51 cm) : 10 500 euros (Le 10 juillet 2004, Quimper)
Eugène Boudin : « Venise, la Salute, la Piazetta et le Grand Canal le soir » (hst datée de 1895, 55,5 x 90 cm) : 350 000 euros (Le 9 juillet 2004, Drouot-Estimations) Une enchère sous l'estimation dans une vente sans catalogue. L'effet de surprise n'a pas vraiment joué.
Auguste Boulard fils : « Loguivy-de-la-Mer » (hst, 46 x 61 cm) : 2 900 euros (Le 27 juin 2004, L'Isle-Adam)
Yves Brayer : « Le Port de Bouzigues » (hst datée de 1956, 54 x 65 cm) : 16 000 euros (Le 14 juillet 2004, Les Baux de Provence)
Quelques bonnes enchères ont été enregistrées à Paris durant l'avant-dernière semaine des ventes du premier semestre 2004 dont le bilan affiche une baisse d'environ 9% par rapport à l'an dernier.
Artcult ayant prédit il y a trois mois une baisse de 20% pour le marché de l'art, on serait tenté de croire que le résultat de ce premier semestre s'avère moins catastrophique. Or, il n'en est rien puisque si les salles de ventes limitent la casse à moins 9%, les professionnels enregistrent pour leur part des baisses qui dépassent parfois 50% de leurs chiffres d'affaires de 2003. L'explication est simple : dans les salles de ventes, les acheteurs ont répondu présents pour les pièces rares et de qualité proposées dans les vacations alors que leur absence s'est fait cruellement sentir dans les boutiques des marchands.
L'attrait des salles de ventes est manifeste car celles-ci proposent souvent des pièces provenant de successions ou de collections qui n'ont pas été vues sur le marché depuis plus de vingt ans. De leur côté, les professionnels ont de plus en plus de mal à lutter avec les commissaires-priseurs pour persuader les particuliers de leur vendre les objets, meubles ou tableaux rares qu'ils possèdent, ces derniers préférant en général s'en remettre au verdict des enchères avec l'espoir, souvent avéré, de voir les estimations être pulvérisées.
En outre, les acheteurs préfèrent à présent décider du prix qu'ils sont prêts à payer pour une pièce et non plus à se faire imposer les tarifs appliqués par les professionnels, quitte parfois à la surpayer en se livrant à une bataille d'enchères.
Autre facteur négatif pour les professionnels, les sites de ventes sur l'Internet qui attirent des amateurs de plus en plus nombreux malgré le fait qu'ils achètent sans voir de près ni toucher ce qu'on leur propose. Pour 2004, le chiffre d'affaires d'un site comme E-Bay s'annonce ainsi phénoménal au point de rivaliser avec celui de Drouot. Cela veut dire quelque part qu'il capte une partie des revenus perdus par les professionnels et même des salles de ventes classiques d'autant plus que le marché de l'art n'est pas vraiment extensible en terme de clientèle.
Pour le premier semestre 2003, le chiffre d'affaires de Drouot avait été de 225 millions d'euros. Il n'est que de 205 millions d'euros cette année. 69 enchères ont dépassé la barre des 150 000 euros contre 115 l'an dernier, ce qui démontre une baisse de la quantité de pièces exceptionnelles proposées à la vente.
Le groupe Piasa a enregistré une hausse de 600 000 euros de son CA à 23,8 millions d'euros grâce surtout à la vente d'une nature mortes de fleurs d'Ambrosius Bosschaert à 2,72 millions d'euros, tout comme le groupe Beaussant qui a vu son CA passer de 9,5 millions d'euros à 10,4 millions d'euros ou le groupe Massol qui a enregistré une hausse de plus de 15% à 6,6 millions d'euros contre 5,7 millions d'euros l'an dernier.
Le groupe Tajan a enregistré une baisse de 10% avec un CA de 34 millions d'euros alors que le groupe Artcurial n'a enregistré que 24 millions d'euros contre 37,2 millions d'euros l'an dernier.
Christie's Paris a fait un score de 46 millions d'euros en progression de 13% grâce à des pièces venues de l'étranger, notamment des tableaux latino-américains qui ont rapporté 6,53 millions d'euros d'où la progression constatée mais en général, les grandes collections ont fait défaut aux salles de ventes.
De son côté, Sotheby's Paris s'en sort de justesse avec la vente Nahon qui a rapporté 8,78 millions d'euros pour propulser son CA à 29,5 millions d'euros contre 17 millions d'euros pour la même période en 2003.
Les grands groupes de commissaires-priseurs se déclarent satisfaits du bilan des six premiers mois de 2004 alors que le second semestre promet d'être plus actif avec enfin des collections intéressantes comme celles de Mira Jacob ou Julien Lévy mais la crise économique qui sévit dans les pays industrialisés risque d'être un frein à l'activité des salles de ventes. Pour les petits groupes, c'est plutôt la catastrophe suite à une augmentation de leurs charges alors qu'ils sont soumis plus que jamais au fameux droit de suite qui devrait passer à 4% avant le 321 décembre 2005 et dont les effets plombent le marché français dont le CA pour les ventes de tableaux modernes et contemporains est d'environ 10% du marché mondial se situant à 800 millions de dollars lequel pourrait selon « Le Figaro » être doublé sans cette taxe qui inquiète aussi nombre de galeristes.
PEINTURE :
Pierre Ambrogiani : « La Ferme de Popeye » (hst datée de 1970, 59 x 79 cm) : 10 000 euros (Le 14 juillet 2004, Les Baux-de-Provence)
Henri Barnoin : « Jour de marché à Concarneau » (hsp, 45 x 55 cm) : 12 300 euros (Le 10 juillet 2004, Quimper)
Pierre de Belay : « Quimper, soir rue Kéréon » (hst, 61 x 51 cm) : 10 500 euros (Le 10 juillet 2004, Quimper)
Eugène Boudin : « Venise, la Salute, la Piazetta et le Grand Canal le soir » (hst datée de 1895, 55,5 x 90 cm) : 350 000 euros (Le 9 juillet 2004, Drouot-Estimations) Une enchère sous l'estimation dans une vente sans catalogue. L'effet de surprise n'a pas vraiment joué.
Auguste Boulard fils : « Loguivy-de-la-Mer » (hst, 46 x 61 cm) : 2 900 euros (Le 27 juin 2004, L'Isle-Adam)
Yves Brayer : « Le Port de Bouzigues » (hst datée de 1956, 54 x 65 cm) : 16 000 euros (Le 14 juillet 2004, Les Baux de Provence)
PEINTURE (suite) :
Jules Cavaillès : « Nu au tapis vert » (hst, 81 x 54 cm) : 15 000 euros (Le 14 juillet 2004, Les Baux de Provence)
René-Yves Creston : « Les Marins pêcheurs » (hst datée de 1921, 50 x 65 cm) : 10 600 euros (Le 10 juillet 2004, Quimper)
Henryk Epstein : « Une Route à l'Île Rousse » (hst, 65 x 81 cm) : 16 200 euros (Le 11 juillet 2004, Brive-la-Gaillarde)
Niccolo di Pietro Gerini (Entourage de) : « Vierge à l'Enfant » vers 1400 (Tempera sur fond or, 195 x 78 cm) : 52 000 euros (Le 18 juillet 2004, Arles)
Emile Hirschfeld : « Thoniers dans le port de Concarneau »(hst, 60 x 81 cm) : 8 000 euros (Le 10 juillet 2004, Quimper)
Karl Kaufmann : « Séville, la Torre de Oro » (hst, 66 x 106 cm) : 9 600 euros (Le 11 juillet 2004, Carcassonne)
Moïse Kisling : « Nature morte aux poissons » (hst datée de 1929, 81 x 100 cm) : 43 000 euros (Le 10 juillet 2004, Quimper)
Konstantin Korovine : « La Sortie du restaurant au Bougnat à Montmartre» (hst, 46 x 38 cm) : 31 000 euros (Le 11 juillet 2004, Versailles, Chevau-Légers) « Rue Montmartre, la nuit » (hst, 43 x 35 cm) 30 000 euros (Le 11 juillet 2004, Versailles, Chevau-Légers)
Kvapil : « Nu allongé » (hst vers 1925, 130 x 195 cm) : 4 000 euros (Le 27 juin 2004, L'Isle-Adam) Enchère décevante.
Celso Lagar : « Honfleur » (hst, 33 x 41 cm) : 11 200 euros (Le 11 juillet 2004, Honfleur)
Fernand Legout-Gérard : « Le Marché aux étoffes » (hsp, 13 x 18 cm) : 5 700 euros (Le 11 juillet 2004, Honfleur)
Maurice Lemaître : « Régates à Vaires-sur-Marne » (hst, 46 x 55 cm) : 3 400 euros (Le 11 juillet 2004, Carcassonne)
Le Merdy : « La Charrette » (hst, 60 x 80 cm) : 3 100 euros (Le 10 juillet 2004, Quimper)
Lenfant de Metz : « Apprendre à faire le singe » (hst, 41 x 32 cm) : 7 000 euros (Le 11 juillet 2004, Le Havre)
Bartolomeo Manfredi (Atelier de) : « L'Arrestation du Christ » (hst, 127,5 x 152 cm) : 22 000 euros (Le 18 juillet, Etude de Provence SVV)
Jean Mosnier (Attribué à) : « Le Sacrifice d'Iphigénie » (hst, 104 x 128 cm) :12 500 euros (Le 17 juillet 2004, Coutances)
Jean-Baptiste Olive : « La Corniche, la réserve » (hsp, 32 x 41 cm) : 21 500 euros (Le 16 juillet 2004, Les Baux de Provence)
Francis Picabia : « L'Elégante » (hst de 1942-43) : 237 000 euros (Le 18 juillet 2004, Vence-Sotheby's) estimation doublée. « Les Calanques » (hst vers 1942) : 176 000 euros (Le 18 juillet 2004, Vence-Sotheby's) Estimation doublée.
Jean Puy : « Repos au bord de la mer » (hst datée de 1962, 38 x 46 cm) :20 500 euros (Le 11 juillet 2004, Honfleur)
François Ravier : « Paysage soleil-couchant » (huile sur papier marouflé sur panneau, 24 x 33 cm) : 3 560 euros (Le 17 juillet 2004, Deauville)
Manolo Ruiz-Pipo : « Venise, la joie des polichinelles » (hst 130 x 162 cm) :19 500 euros (Le 14 juillet 2004, Les Baux-de-Provence)
Emile Sabouraud : « Le Port de La Rochelle » (hst, 60 x 81 cm) (Le 9 juillet 2004, Ré)
Henri de Saint-Délis : « De ma Fenêtre » (hst datée de 1921, 92 x 73 cm) : 22 500 euros (Le 11 juillet 2004, Honfleur)
Théodore Alexandre Webber : « En rade de Gravelines » (hst, 48 x 76 cm) :6 000 euros (Le 17 juillet 2004, La Rochelle)
Pierre de Belay : « Fête bretonne », aquarelle (34 x 45 cm) datée de 1928 : 2 900 euros (Le 27 juin 2004, L'Isle-Adam Liladan Enchères)
Germaine Bouret : dessin gouaché reproduit dans «Le Bonheur de l'Enfance » d'Yves Frémion (21,5 x 11,5 cm) réalisé pour la maison Lanvin représentant un modèle de tenue de tennis blanc-blanc : 1 500 euros (Le 9 juillet 2004, Groupe Coutau-Bégarie) Gouache légendée « Comme tu es pâle Toto ! », gouache sur trait de fusain (39 x 55 cm) : 1 400 euros (Le 9 juillet 2004, Groupe Coutau-Bégarie)
Lucien Brette : « Chalutier à Chausey », aquarelle (35 x 55 cm) : 4 800 euros (le 14 juillet 2004, Saint-Malo)
Auguste Chabaud : « Nu aux bas noirs dans la chambre », aquarelle datée de 1910 (32 x 23 cm) : 6 700 euros « Nu au ruban rouge », dessin à l'encre et crayons de couleurs : 4 200 euros (Le 14 juillet 2004, Les Baux-de-Provence)
Alexandra Exter : « Abstraction géométrique rouge et noir », gouache sur papier : 10 500 euros (Le 27 juin 2004, L'Isle-Adam)
Paul-Elie Gernez : « Femme à la couture », pastel sur papier : 7 800 euros (Le 11 juillet 2004, Honfleur)
Ernest Guérin : « Procession en Bretagne », aquarelle (19 x 24 cm) : 3 400 euros (Le 10 juillet 2004, Quimper)
Haffner : « En régate », gouache (31 x 39 cm) : 1 900 euros (Le 11 juillet 2004, Le Havre)
Mané-Katz : « La Marchande de fleurs », gouache sur carton (71 x 56 cm) : 3 600 euros (Le 27 juin 2004, L'Isle-Adam)
Mathurin Méheut : « Coqs et poussins », gouache monogrammée avec envoi (39 x 49 cm) : 3 600 euros (Le 10 juillet 2004, Quimper)
SCULPTURE :
Arman : « Turbeau », assemblage ayant décoré le jardin des Nahon : 142 400 euros (Le 18 juillet 2004, Vence-Sotheby's)
André Becquerel : « Panthère », bronze à patine verte : 9 500 euros (Le 17 juillet 2004, Deauville)
Philippe Berry : « Equilibre d'éléphants », bronze : 38 400 euros (Le 18 juillet 2004, Vence-Sotheby's) Record pour l'artiste.
Baron de Bourgeois : « La laveuse arabe » et « Le Charmeur de Serpent », bronzes à patine rouge vers 1880 (Hauteur 32 cm) : 5 000 euros (Le 12 juillet 2004, Le Havre)
Louis Cane : « Trois Femmes sur la balançoire », sculpture monumentale en bronze peint 1988 : 48 000 euros (Le 18 juillet 2004, Vence-Sotheby's) Record pour l'artiste.
César : « Homme debout », sculpture en plâtre datée de 1949 : 10 000 euros (le 27 juin 2004, L'Isle-Adam Liladan Enchères) « Femme », sculpture en fer soudé datée de 1963 : 288 000 euros (Le 18 juillet 2004, Vence-Sotheby's) Enfin une grosse enchère pour César.
Paul Dubois : « Maternité », fonte Barbedienne (Hauteur 48 cm) : 4 000 euros (Le 17 juillet 2004, Deauville)
Frédérick Jager : « Cheval arabe », épreuve en bronze fonte Deroyaume (65 x 35 x 52 cm) : 5 200 euros (Le 18 juillet 2004, Le Pin, Orne Enchères)
Joseph Kossuth : « Self-described and self-defined », tube au néon rouge 1965: 131 200 euros (Le 18 juillet 2004, Vence-Sotheby's) Un record pour ce Kossuth provenant de la collection Nahon.
David Mesly : « L'Ours », bronze à patine marron, fonte de Serralheiro (24 cm de hauteur) numéroté 4/8 : 4 000 euros (le 27 juin 2004, L'Isle-Adam)
Bernard Pages : « Chapiteau bleu », pierre brute taillée, béton et enduits colorés, pièce unique datée de 1986 : 19 200 euros (Le 18 juillet 2004, Vence-Sotheby's) Record.
Philippe Perrin : « Couteau », sculpture en inox et acier, pièce unique 1994 :22 800 euros (Le 18 juillet 2004, Vence-Sotheby's) « Le poing américain », pièce unique en inox et acier 1992 : 22 800 euros (Le 18 juillet 2004, Vence-Sotheby's)
Niki de Saint-Phalle : « La Vie en Rose », sculpture monumentale en polyester peint : 411 200 euros (Le 18 juillet 2004, Vence-Sotheby's) Record pour cette artiste. L'œuvre provenait de la collection Nahon. Niki de Saint-Phalle et Jean Tinguely : « Le Monde », sculpture en polyester peint, fer et moteur 1989 (430 x 175 x 160 cm) : 433 600 euros (Le 18 juillet 2004, Vence-Sotheby's) Très belle enchère pour cette œuvre réalisée en commun.
Pierino da Vinci (Attribué à): Piéta en marbre : 32 500 euros (Le 18 juillet 2004, Le Bosmelet-Wemaëre)
JOUETS :
« Le Petit Vendangeur », automate de la maison Vichy (Hauteur 44 cm) muni d'une hotte et d'un panier, marchant et poussant sa charrette remplie de raisins, tête en biscuit aux yeux fixes, bouche fermée, oreilles percées, mains en métal : 16 000 euros (Le 9 juillet 2004, Groupe Tajan) Estimation de 4 000 euros pulvérisée.
Poupée de mode (Hauteur 77 cm) à tête pivotante et collerette en biscuit, habillée d'une robe en satin vert d'eau et dentelle : 12 500 euros (Le 9 juillet 2004, Groupe Tajan)
MEUBLES :
Commode à deux tiroirs, estampillée par Pierre Roussel en bois de rose marqueté dans des encadrements de bois de violette rehaussés de bronzes dorés, plateau de marbre (124 x 57 cm) : 27 000 euros (Le 9 juillet 2004, Groupe Massol)
Table bureau d'époque Louis XVI estampillée par Jean-Henri Riesener en acajou moucheté et placage d'acajou mouluré ouvrant à un tiroir en ceinture, plateau de 100 x 75 cm fermé sur 3 côtés par une galerie de bronzes ajourés :40 000 euros (Le 9 juillet 2004, Groupe Massol)
ARGENTERIE :
Coupe en argent et néphrite, Fabergé par Julius Rappoport, Saint-Pétersbourg 1899-1908 (15,5 x 10,9 cm) les anses représentant deux canards se disputant une grenouille : 50 000 euros (Le 11 juillet 2004, Bois-Colombes)
Henriot Quimper : 73 pièces du service « La Mer » par Mathurin Méheut : 45 000 euros (Le 9 juillet 2004, Douarnenez) Henriot, Quimper : « Mariés à cheval », faïence polychrome : 5 900 euros (Le 9 juillet 2004, Douarnenez)
HB, Quimper : grand vase par P.Fouillen en faïence à décor de Bretons offrant des pots de fleurs à une Fouesnantaise, pièce unique datée de 1925 (Hauteur 35 cm) : 4 350 euros (Le 9 juillet 2004, Douarnenez) HB Quimper : « Porteuses d'eau égyptiennes » par François Bazin (Hauteur 44 cm) vers 1930 : 4 200 euros (Le 17 juillet 2004, Quimper)
ART DECO :
Canapé garni de parchemin et bureau « Crocodile » avec sa chaise par Carlo Bugatti : 173 200 euros (Le 18 juillet 2004, Vence-Sotheby's)
LIVRES ET MANUSCRITS :
Catalogue raisonné de l'œuvre peint de Picasso (1895-1972) par Christian Zervos : 60 000 euros (Le 18 juillet 2004, Vence-Sotheby's) Un énorme catalogue raisonné en 37 volumes pour le prix d'un beau dessin de Picasso…
OBJETS D'ART :
Paire de vases Médicis en porphyre de Russie, socles en bronze doré, première moitié du XIXe siècle : 80 000 euros (Château de Bosmelet-Wemaëre) Estimation plus que quintuplée.