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73 titres
Semaine plus corsée à Paris
01 Décembre 2003



Cet article se compose de 2 pages.
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Le groupe Beaussant a vendu pour 8 500 euros 9 médailles Louis XIV de Roussel et Molart commémorant les batailles du roi et une se rapportant à l'Académie Royale de Peinture et de Sculpture datée de 1647. Neuf autres médailles se rapportant aussi à des batailles, à la mort de la reine mère, à l'accession au titre de chevalier du Saint Esprit par 60 seigneurs ou l'alliance avec les Suisses ont été cédées pour 11 000 euros.

Le groupe Le Roux et Morel a vendu pour 265 000 euros une huile sur toile datée de 1889 par Claude-Emile Schuffenecker titrée
« Les Ramasseuses de varech » (82 x 66 cm) qui n'avait été estimée que 50 000 euros. Cette œuvre est considérée comme une des plus importantes du peintre exécutée à l'époque où ce dernier fréquentait encore Gauguin et Emile Bernard.

Une horloge astronomique à mouvement squelette à quantième perpétuel et planétaire en marbre blanc, bronze patiné et doré d'époque Louis XVI (hauteur 53 cm) a atteint 100 000 euros et une pendule de Lalique modèle « Le jour et la nuit » (hauteur 37,5 cm), édition de 1947 d'un modèle créé en 1926, a été cédée pour 45 000 euros.

A l'Espace Tajan, une table basse en fer forgé patiné munie d'un plateau en marbre blanc (hauteur 50 cm, plateau 80 x 166 cm) par Gilbert Poillerat a culminé à 360 000 euros, record mondial pour ce créateur. Une table à estampes à la Tronchin par André Arbus en poirier satiné et bronze doré munie d'un plateau (170 x 65 cm) pouvant se surélever jusqu'à un mètre de hauteur et possédant à chaque extrémité deux tirettes à pupitre escamotable a été vendue pour 280 000 euros. Une huile de 1983 par Jean-Pierre Pincemin titrée « Composition » (200 x 160 cm) a été cédée pour 35 000 euros et un meuble d'appui par Arbus (largeur 183,5 cm) en sycomore gainé de parchemin à décor d'attributs de la musique peints à la main en or et noir sur 4 pieds gaines avec des côtés convexes a séduit un amateur pour 100 000 euros.

Le groupe Fraysse a obtenu une enchère de 10 500 euros pour une huile sur toile (75 x 93 cm) de Jean Etienne Croissilliot représentant un épisode de la campagne d'Egypte alors qu'une aquarelle de George Scott datée de 1924 et titrée « Bonaparte suivi de son état-major se fait présenter les drapeaux par les Autrichiens durant la campagne d'Italie » (75 x 58 cm) a atteint 7 000 euros.

Le groupe Calmels-Cohen a vendu pour 13 000 euros une huile sur panneau datée de 1935 par Valentine Hugo titrée « Giroflée de rempart » (25 x 20 cm)

Le 20 novembre, le groupe Camard a enregistré une enchère de 11 000 euros pour un vase en grès piriforme à col renflé (Hauteur 38 cm) de Robalbhen à Paris et Laurent Desrousseaux à décor de fleurs et d'aubergines.

Chez Piasa, les œuvres complètes de Balzac ayant appartenu à l'auteur (20 volumes in 8° reliés d'époque en demi-chagrin rouge) ont atteint 80 000 euros.

Chez Christie's, la dispersion de la collection Georges Halphen a rapporté 3 378 820 euros. Outre l'enchère faramineuse de
400 000 euros pour une idole chypriote et celle de 320 000 euros pour un pendentif en or de la Bactriane, il convient de noter les 290 000 euros atteints pour une statuette en calcaire blanc (Hauteur 19,4 cm) datant du règne d'Aménophis III (1391-1353 avant J.-C.) représentant un couple assis, Anen et son épouse Amenemousekhet.

Un bouchon de vase canope représentant la tête d'Hapi sous la forme d'un singe (Hauteur 10,8 cm) de la XIXe dynastie en terre siliceuse à couverte crème, les traits de couleur lie de vin, a été adjugé pour 115 000 euros tandis qu'une tête représentant le visage d'un roi en quartzite orangé (Hauteur 10,5 cm) de la XVIIIe dynastie a été cédée pour 100 000 euros.

Une statue de dame de cour assise en terre cuite de la dynastie des Han occidentaux (206-09 avant J.-C.) comportant des traces de polychromie a atteint 90 000 euros tandis qu'un torse de bouddha Sakyamuni thaïlandais en calcaire gris vert (Hauteur 113 cm) du VIIe siècle et qu'un autre torse khmer d'une divinité féminine en grès (Hauteur 85 cm) du deuxième quart du Xe siècle ont tous deux été vendus pour 120 000 euros.

Une tunique indienne nazca vers 100-200 de la côte méridionale du Pérou ornée de plumes multicolores représentant une figure anthropomorphe et des frises d'animaux a été acquise pour 48 000 euros.

Le groupe Coutau-Bégarie a vendu pur 45 000 euros une huile sur toile attribuée à Gérard de Lairesse titrée « Scène de massacre » alors qu'une huile sur toile du 17e siècle d'un suiveur flamand de David Téniers titrée « Fabrique de pains de sucre » (149 x 215 cm) a culminé à 55 000 euros.

Le groupe Piasa a vendu pour 36 000 euros une épée russe de la fin du 18e siècle, la monture en or ciselé, le pommeau à pans au sommet orné de feuilles d'acanthe, la fusée portant de faux filigranes, la lame à deux tranchants gravée et dorée de feuilles d'acanthe et d'écriture jusqu'au tiers, le reste gravé de rinceaux feuillagés jusqu'à la pointe.

Le vendredi 21 novembre, une épreuve en bronze du sujet « Eve » de Rodin, fonte Alexis Rudier (Hauteur 75 cm) a été vendue
330 000 euros par le groupe Lombrail. Une épreuve en bronze à patine brun-noir foncé de « La Faunesse agenouillée » (Hauteur 54 cm) a été adjugée pour 92 000 euros et deux autres bronzes, « Pierre de Wissant » (Hauteur 45 cm) et « Andrieu d'Andres » (Hauteur 45 cm) ont été respectivement vendus pour 73 000 et 90 000 euros.

Le 23 novembre, le groupe Digard a vendu pour 88 000 euros un fauteuil « Kangourou » en métal tubulaire, métal ondulé et bois par Jean Prouvé.

Le groupe David Kahn a obtenu 6 000 euros d'une épreuve en bronze de E. Hébert titrée « Le Champion d'aviron » (81 cm).

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