Par ailleurs, une nature morte de Cézanne, « Pichet et assiette de poires » de 1890-93, a été adjugée pour 16,78 millions de dollars et un Piet Mondrian intitulé « Composition (A) » en rouge et blanc de 1936 a été vendu pour 5,29 millions de dollars sur une estimation de 3,5 à 4,5 millions de dollars au marchand parisien Marc Blondeau, vraisemblablement pour le compte de M. François Pinault.
Un pastel de Degas intitulé « Miss Cassatt Au Musée du Louvre » exécuté vers 1879 et provenant de la collection Amalia Lacroze de Fortabat a été adjugé pour 16,5 millions de dollars, à 1,5 millions de dollars de son estimation haute.
Degas: "Miss Cassatt au musée du Louvre" (Cliché Sotheby's)
Un petit Miro de 1924-25 intitulé « Tête de paysan catalan » a atteint 5,2 millions de dollars alors qu'un Gauguin peint à Tahiti en 1891 titré « Femmes près des palmiers » est resté invendu à 11,5 millions de dollars sur une estimation haute de 20 millions de dollars. Il est vrai que le tableau n'avait pas été jugé abouti avec une double composition plutôt bizarre tel un sol trop coloré et deux femmes peintes à la va-vite.
« La grande tête de Diego », une sculpture d'Alberto Giacometti exécutée en 1954 a largement dépassé son estimation de 7 millions de dollars pour atteindre 13,8 millions de dollars. Ce bronze avait été acheté par Samuel et Luella Malson à la galerie Sidney Janis pour 5,000 dollars en 1956.
Les tableaux de Max Beckmann de la collection Stepan Lackner ont atteint des prix corrects comme « Frau im Bett » de 1932, une œuvre adjugée pour 1,25 million de dollars ou « Stilleben mit plastik » de 1936 aux tons rose et noir, vendue pour 950 000 dollars.
La veille chez Christie's, «La Forêt, ombres en marche », encore une sculpture de Giacometti, exécutée celle-là en 1950, a été vendue pour 13,2 millions de dollars sur une estimation haute de 9 millions de dollars.
Avec un produit de 97,65 millions de dollars pour sa vente, Christie's a sauvé les meubles et espère tenir le cap pour le reste de l'année.
Le 7 mai, la maison de François Pinault a vendu un beau tableau de Caillebotte de 1881 intitulé « Le Soldat » pour 6,39 millions de dollars, au double de son estimation alors que « L'Empire des Lumières » peint en 1952 par René Magritte a atteint le prix record de 12,66 millions de dollars.
« La Danaïde » de Brancusi, une sculpture épurée à la superbe patine a été adjugée pour le prix record, tant pour l'artiste que pour une sculpture, de 18,16 millions de dollars sur une estimation de 10 millions de dollars.
Au final, l'art moderne a pris un ascendant assez net sur l'Impressionnisme pour la bonne raison que les œuvres de la période 1870-1910 commencent à se faire vraiment rares sur le marché.
D'autre part, il semble que devenus conscients de la raréfaction des œuvres de qualité musée offertes dans les ventes et sachant qu'ils ne pourront plus amasser de collections aussi importantes que celles de leurs prédécesseurs des années 1960-1970, les gros acheteurs de tableaux et de sculptures soient plus que jamais engagés dans une lutte à couteaux tirés pour s'offrir ce qui reste de disponible sur le marché actuellement afin de laisser leurs noms au panthéon des collectionneurs.
Le pot de géranium avec le journal le Figaro, un tableau de Juan Gris peint en 1915, a atteint le prix record de 8,48 millions de dollars (frais compris) lors d'une vente organisée par Sotheby's le 8 mai 2002 à New York.
Secouée par la condamnation de son président Alfred Taubman à un an de prison ferme et à une lourde amende de 7,5 millions de dollars pour entente illicite avec Christie's, Sotheby's a dû batailler ferme pour obtenir la vente d'œuvres prestigieuses dont le produit de 126 millions de dollars s'est situé entre l'estimation totale de 107 à 147 millions de dollars.
Malgré les attentats du 11 septembre 2001 et les mauvais scores boursiers à travers la planète, le haut du marché de l'art semble bien se porter. Néanmoins, les enchères faramineuses enregistrées périodiquement depuis huit mois masquent difficilement un net recul des chiffres d'affaires des principales maisons de ventes.
Le tableau de Gris, avec ses couleurs éclatantes, ses contrastes de noir et de rose et sa taille appréciable (81 x 59,7 cm), a eu de quoi séduire un enchérisseur anonyme, le prix final étant supérieur de 2,31 millions de dollars au précédent record.
Gris: " Le pot de géranium" (Cliché Sotheby's)
Il convient toutefois de signaler que cette œuvre se situe en dehors de la période historique de Gris se terminant en 1914 qui d'ordinaire intéresse plus les musées et les grands collectionneurs, mais il semble que le pot de géranium, nanti de couleurs plus vives que les tableaux cubistes précédents de l'artiste dominés par du gris, du beige et du noir, soit d'un genre plus prisé aujourd'hui.
Sotheby's avait offert au vendeur la garantie d'un prix minimum sans toutefois prendre de risque insensé puisque celle-ci aurait été couverte par les marchands Bill Acquavella et Robert Mnuchin pour le compte du milliardaire Steve Wynn.
Par ailleurs, une nature morte de Cézanne, « Pichet et assiette de poires » de 1890-93, a été adjugée pour 16,78 millions de dollars et un Piet Mondrian intitulé « Composition (A) » en rouge et blanc de 1936 a été vendu pour 5,29 millions de dollars sur une estimation de 3,5 à 4,5 millions de dollars au marchand parisien Marc Blondeau, vraisemblablement pour le compte de M. François Pinault.
Un pastel de Degas intitulé « Miss Cassatt Au Musée du Louvre » exécuté vers 1879 et provenant de la collection Amalia Lacroze de Fortabat a été adjugé pour 16,5 millions de dollars, à 1,5 millions de dollars de son estimation haute.
Degas: "Miss Cassatt au musée du Louvre" (Cliché Sotheby's)
Un petit Miro de 1924-25 intitulé « Tête de paysan catalan » a atteint 5,2 millions de dollars alors qu'un Gauguin peint à Tahiti en 1891 titré « Femmes près des palmiers » est resté invendu à 11,5 millions de dollars sur une estimation haute de 20 millions de dollars. Il est vrai que le tableau n'avait pas été jugé abouti avec une double composition plutôt bizarre tel un sol trop coloré et deux femmes peintes à la va-vite.
« La grande tête de Diego », une sculpture d'Alberto Giacometti exécutée en 1954 a largement dépassé son estimation de 7 millions de dollars pour atteindre 13,8 millions de dollars. Ce bronze avait été acheté par Samuel et Luella Malson à la galerie Sidney Janis pour 5,000 dollars en 1956.
Les tableaux de Max Beckmann de la collection Stepan Lackner ont atteint des prix corrects comme « Frau im Bett » de 1932, une œuvre adjugée pour 1,25 million de dollars ou « Stilleben mit plastik » de 1936 aux tons rose et noir, vendue pour 950 000 dollars.
La veille chez Christie's, «La Forêt, ombres en marche », encore une sculpture de Giacometti, exécutée celle-là en 1950, a été vendue pour 13,2 millions de dollars sur une estimation haute de 9 millions de dollars.
Avec un produit de 97,65 millions de dollars pour sa vente, Christie's a sauvé les meubles et espère tenir le cap pour le reste de l'année.
Le 7 mai, la maison de François Pinault a vendu un beau tableau de Caillebotte de 1881 intitulé « Le Soldat » pour 6,39 millions de dollars, au double de son estimation alors que « L'Empire des Lumières » peint en 1952 par René Magritte a atteint le prix record de 12,66 millions de dollars.
« La Danaïde » de Brancusi, une sculpture épurée à la superbe patine a été adjugée pour le prix record, tant pour l'artiste que pour une sculpture, de 18,16 millions de dollars sur une estimation de 10 millions de dollars.
Au final, l'art moderne a pris un ascendant assez net sur l'Impressionnisme pour la bonne raison que les œuvres de la période 1870-1910 commencent à se faire vraiment rares sur le marché.
D'autre part, il semble que devenus conscients de la raréfaction des œuvres de qualité musée offertes dans les ventes et sachant qu'ils ne pourront plus amasser de collections aussi importantes que celles de leurs prédécesseurs des années 1960-1970, les gros acheteurs de tableaux et de sculptures soient plus que jamais engagés dans une lutte à couteaux tirés pour s'offrir ce qui reste de disponible sur le marché actuellement afin de laisser leurs noms au panthéon des collectionneurs.