« L'art et la vie ne faisant qu'un, c'est dans la recherche de la poésie de tous les jours, à base d'objets manufacturés ou de structures existantes, que je peux déterminer ma poétique » (Jean-Pierre Raynaud)
Organisée les 30 juin et 1er juillet 2001 à la Maison de la Chimie à Paris, la vente de la collection d'art primitif d'Hubert Goldet, mort à 55 ans l'an dernier, a rapporté 88,4 millions FF frais compris.
Tout le gratin international était présent à cette vente pour arracher des pièces exceptionnelles d'art africain parmi les 644 lots présentés. Une table rituelle Tshokwe (Congo-Angola) a ainsi été acquise à 7,5 millions FF, trois fois l'estimation haute alors qu'un masque punu du Gabon, un visage féminin peint en kaolin aux yeux incisés en amande, a été adjugé pour 3,4 millions FF, quatre fois son estimation, un prix fou selon les spécialistes présents dans la salle.
Un reliquaire ambété du Gabon, belle statue d'ancêtre masculin en bois polychrome au visage losangé, a atteint 14 millions FF, deux fois l'estimation haute. Il est vrai que cette pièce avait un pedigree magnifique puisqu'elle avait appartenu à Charles Ratton, Madeleine Rousseau et René Rasmussen.
Un appui-tête yaka du Congo, chien de bois dont le dos incurvé servait de dosseret a atteint 2,1 millions FF, soit plus de dix fois son estimation basse.
L'envolée des prix s'est poursuivie avec un reliquaire Kota du Gabon, en cuivre et laiton, vendu 2,2 millions FF alors qu'un sceptre yoruba du Nigéria figurant une femme avec une énorme coiffe shango en francisque a pulvérisé son estimation haute de 200 000 FF pour atteindre 1,1 million FF.
Une très belle cuillère cérémonielle Dan, exposée à la Fondation Dapper en 1991 a été emportée à 1,6 million FF (deux fois son estimation) tandis qu'un masque ayé de Côte d'Ivoire de forme abstraite a été acquis pour 1,4 million FF.
L'Etat a pour sa part préempté pour 700 000 FF une statuette anyi de Côte d'Ivoire ornée de perles rouges qui avait appartenu au peintre Maurice de Vlaminck.
Le succès phénoménal de cette vente confirme la prééminence de Paris sur le marché international, ce qui démontre qu'une bonne organisation peut amener les commissaires-priseurs à damer le pion aux gros mastodontes des ventes aux enchères que sont Sotheby's et Christie's. Une leçon à méditer.
Organisée les 30 juin et 1er juillet 2001 à la Maison de la Chimie à Paris, la vente de la collection d'art primitif d'Hubert Goldet, mort à 55 ans l'an dernier, a rapporté 88,4 millions FF frais compris.
Tout le gratin international était présent à cette vente pour arracher des pièces exceptionnelles d'art africain parmi les 644 lots présentés. Une table rituelle Tshokwe (Congo-Angola) a ainsi été acquise à 7,5 millions FF, trois fois l'estimation haute alors qu'un masque punu du Gabon, un visage féminin peint en kaolin aux yeux incisés en amande, a été adjugé pour 3,4 millions FF, quatre fois son estimation, un prix fou selon les spécialistes présents dans la salle.
Un reliquaire ambété du Gabon, belle statue d'ancêtre masculin en bois polychrome au visage losangé, a atteint 14 millions FF, deux fois l'estimation haute. Il est vrai que cette pièce avait un pedigree magnifique puisqu'elle avait appartenu à Charles Ratton, Madeleine Rousseau et René Rasmussen.
Un appui-tête yaka du Congo, chien de bois dont le dos incurvé servait de dosseret a atteint 2,1 millions FF, soit plus de dix fois son estimation basse.
L'envolée des prix s'est poursuivie avec un reliquaire Kota du Gabon, en cuivre et laiton, vendu 2,2 millions FF alors qu'un sceptre yoruba du Nigéria figurant une femme avec une énorme coiffe shango en francisque a pulvérisé son estimation haute de 200 000 FF pour atteindre 1,1 million FF.
Une très belle cuillère cérémonielle Dan, exposée à la Fondation Dapper en 1991 a été emportée à 1,6 million FF (deux fois son estimation) tandis qu'un masque ayé de Côte d'Ivoire de forme abstraite a été acquis pour 1,4 million FF.
L'Etat a pour sa part préempté pour 700 000 FF une statuette anyi de Côte d'Ivoire ornée de perles rouges qui avait appartenu au peintre Maurice de Vlaminck.
Le succès phénoménal de cette vente confirme la prééminence de Paris sur le marché international, ce qui démontre qu'une bonne organisation peut amener les commissaires-priseurs à damer le pion aux gros mastodontes des ventes aux enchères que sont Sotheby's et Christie's. Une leçon à méditer.