Heureusement, malgré les signaux alarmants d'une crise économique qui n'est pas près de se terminer, les exposants ont réalisé de bonnes affaires tout comme pour la manifestation «Liste» à l'ancienne usine Warteck, située non loin du centre principal d'exposition, où exposent les galeries dites émergentes.
Le registre des thèmes est de plus en plus varié, parfois intéressant ou drôle, parfois franchement discutable que ce soit dans le domaine du dessin, de la peinture, de la photographie, de la sculpture ou de la vidéo. En somme, c'est ce qui fait le charme de l'art où chacun peut trouver à boire et à manger.
La section «Art Unlimited» où 67 artistes sont exposés n'a pas été en reste au niveau du succès et c'est plutôt dans cette surface de 10 000 m2 que les visiteurs ont peut-être la chance de découvrir les génies de demain. Certains ne se sont semble-t-il pas trompés en achetant une installation vidéo de Kim Sooja, révélation de l'avant-dernière Biennale de Venise, qui devient très demandée. Autre fait marquant, la vidéo de Vanessa Beecroft montrant une dizaine de jeunes femmes nues prenant la pose durant un temps interminable puis s'écroulant de fatigue les unes après les autres.
Certains prix concernant des artistes paraissent prohibitifs mais les acheteurs ne manquent pas même si les choses paraissent plus calmes que d'habitude au niveau des affaires. L'avenir dira si ceux sur qui ont misé des collectionneurs courageux méritaient plus que d'autres l'attention dont ils ont fait l'objet.
Considérée comme la plus importante du monde, la 32e Foire de Bâle s'est ouverte le 12 juin 2001 dans un climat d'expectative en attirant des milliers de visiteurs et des centaines de gros acheteurs désireux toutefois d'être sélectifs dans leurs choix.
Etre à Bâle est un «must» pour tout professionnel qui se respecte et cette année, le comité d'organisation a reçu plus de 900 dossiers de candidatures de galeries pour ne retenir que 262 heureuses élues.
De l'avant-garde à la provocation en passant par le classique, comme avec des œuvres de Braque de 1907, de Kandinsky ou d'autres des années 1930, il y en a eu pour tous les goûts mais beaucoup d'exposants ont pris la précaution de montrer des œuvres d'artistes déjà confirmés comme Massimo Vitali, présent également à la Biennale de Venise.
En réalité, peu de chefs d'œuvres de l'art moderne ont été exposés du fait que les gros clients préfèrent acquérir des pièces en toute discrétion, ce qui fait croire que celles qui circulent au grand jour risquent d'être dépréciées.
Heureusement, malgré les signaux alarmants d'une crise économique qui n'est pas près de se terminer, les exposants ont réalisé de bonnes affaires tout comme pour la manifestation «Liste» à l'ancienne usine Warteck, située non loin du centre principal d'exposition, où exposent les galeries dites émergentes.
Le registre des thèmes est de plus en plus varié, parfois intéressant ou drôle, parfois franchement discutable que ce soit dans le domaine du dessin, de la peinture, de la photographie, de la sculpture ou de la vidéo. En somme, c'est ce qui fait le charme de l'art où chacun peut trouver à boire et à manger.
La section «Art Unlimited» où 67 artistes sont exposés n'a pas été en reste au niveau du succès et c'est plutôt dans cette surface de 10 000 m2 que les visiteurs ont peut-être la chance de découvrir les génies de demain. Certains ne se sont semble-t-il pas trompés en achetant une installation vidéo de Kim Sooja, révélation de l'avant-dernière Biennale de Venise, qui devient très demandée. Autre fait marquant, la vidéo de Vanessa Beecroft montrant une dizaine de jeunes femmes nues prenant la pose durant un temps interminable puis s'écroulant de fatigue les unes après les autres.
Certains prix concernant des artistes paraissent prohibitifs mais les acheteurs ne manquent pas même si les choses paraissent plus calmes que d'habitude au niveau des affaires. L'avenir dira si ceux sur qui ont misé des collectionneurs courageux méritaient plus que d'autres l'attention dont ils ont fait l'objet.
Accueil
