Le marchand Guy Hain, condamné en première instance par le tribunal correctionnel de Lure à quatre ans de prison ferme et 200 000 FF d'amende pour avoir produit des faux bronzes de Rodin, a décidé de faire appel de ce jugement prononcé le 28 février dernier. Guy Hain, prétend que les bronzes considérés comme des faux, qu'il a fait tirer à la fin des années 1970 et durant les années 1980, ont été produits en toute légalité puisque l'œuvre de l'artiste était tombée dans le domaine public en 1982.
C'est à la suite d'une plainte du musée Rodin que le marchand s'est retrouvé poursuivi devant le tribunal lequel a eu à juger si les tirages produits par ce dernier étaient des faux. Le musée, qui fort du legs Rodin, s'est autorisé à tirer de nouvelles épreuves en bronze des sculptures de l'artistes et ce, jusque durant ces derniers temps. Une telle pratique a été dénoncée par Guy Hain qui a prétendu que le musée lui-même diffusait des tirages illicites. Il est de fait que Guy Hain ne s'est pas contenté de reproduire des bronzes de Rodin et qu'il s'est permis de remplacer les poinçons de Georges Rudier qui avait hérité de la fonderie où les bronzes étaient tirés du vivant de l'artiste, par celui plus prestigieux d'Alexis Rudier, le fondeur attitré de Rodin. Le marchand s'est défendu en arguant du fait que les deux noms de Rudier étaient exploités par lui-même. Plusieurs pièces tirées par le marchand d'art étaient passées dans des ventes publiques et avaient atteint des prix conséquents à Paris et à Rambouillet.
Par ailleurs, le tribunal a ordonné que 200 pièces, dont de nombreux plâtres originaux, devaient être remises au musée. Si Guy Hain gagnait en appel, les dispositions légales en matière de reproduction de bronzes, qui restent encore très floues aujourd'hui, devront alors être certainement revues.
Le marchand Guy Hain, condamné en première instance par le tribunal correctionnel de Lure à quatre ans de prison ferme et 200 000 FF d'amende pour avoir produit des faux bronzes de Rodin, a décidé de faire appel de ce jugement prononcé le 28 février dernier. Guy Hain, prétend que les bronzes considérés comme des faux, qu'il a fait tirer à la fin des années 1970 et durant les années 1980, ont été produits en toute légalité puisque l'œuvre de l'artiste était tombée dans le domaine public en 1982.
C'est à la suite d'une plainte du musée Rodin que le marchand s'est retrouvé poursuivi devant le tribunal lequel a eu à juger si les tirages produits par ce dernier étaient des faux. Le musée, qui fort du legs Rodin, s'est autorisé à tirer de nouvelles épreuves en bronze des sculptures de l'artistes et ce, jusque durant ces derniers temps. Une telle pratique a été dénoncée par Guy Hain qui a prétendu que le musée lui-même diffusait des tirages illicites. Il est de fait que Guy Hain ne s'est pas contenté de reproduire des bronzes de Rodin et qu'il s'est permis de remplacer les poinçons de Georges Rudier qui avait hérité de la fonderie où les bronzes étaient tirés du vivant de l'artiste, par celui plus prestigieux d'Alexis Rudier, le fondeur attitré de Rodin. Le marchand s'est défendu en arguant du fait que les deux noms de Rudier étaient exploités par lui-même. Plusieurs pièces tirées par le marchand d'art étaient passées dans des ventes publiques et avaient atteint des prix conséquents à Paris et à Rambouillet.
Par ailleurs, le tribunal a ordonné que 200 pièces, dont de nombreux plâtres originaux, devaient être remises au musée. Si Guy Hain gagnait en appel, les dispositions légales en matière de reproduction de bronzes, qui restent encore très floues aujourd'hui, devront alors être certainement revues.