Rien ne prouve que les hommes de la préhistoire avaient des voix caverneuses...Rien ne dit que l'homme d'aujourd'hui a une voix qui compte et pour cause, on reste souvent sans voix...
Le groupe Coutau-Bégarie a vendu pour 46 000 euros un flacon Art Nouveau en verre clair, émaillé gris d'un serpent en relief se terminant sur le bouchon (hauteur 5,5 cm) titré "Perverse" créé par Lucien Gaillard pour les parfums Clamy.
Le groupe Chayette-Cheval a obtenu pour sa part une enchère de 2750 euros pour un ¼ de plaque d'un daguerréotype représentant deux femmes et deux fillettes dans une cour (vue ovale 9,7 x 7,5 cm).
Le 19 novembre, le groupe Gros-Delettrez a vendu pour 87 000 euros, sur une estimation de 6 000 euros le cahier d'enregistrement des ordres du jour de la bataille de Waterloo datées du 13 au 17 juin 1815, dictés par Napoléon au major général Soult, 18 pages. Soult, qui avait trahi l'Empereur un an plus tôt, avait réussi à se faire pardonner par ce dernier et à se faire nommer major-général en remplacement de Berthier. N'ayant pas la confiance de ses hommes, il resta plutôt indécis durant la bataille en ne transmettant pas les ordres de Napoléon à temps, ce qui provoqua en grande partie la défaite des troupes françaises et l'abdication de ce dernier le 22 juin 1815.
Le groupe PIASA a obtenu 16 000 euros pour un Shouabti fragmentaire, sans la tête (hauteur 15,2 cm) d'Aménophis III (1408-1372 av. J.-.C) en serpentine. Une grenouille en granite rouge (longueur 12,2 cm) de la Basse Epoque a culminé à 20 000 euros sur une estimation de 1 500 euros tandis qu'une statue acéphale d'un Eros en marbre blanc (hauteur 53 cm) datant du IIe siècle a été cédée pour 8 000 euros.
A la Galerie Charpentier, une huile de Jacques Majorelle représentant deux nus aux dattes rouges (74,5 cm x 53 cm) peinte vers 1931-35 a atteint 60 000 euros et un service de table au décor de Félix Braquemont en faïence fine de Creil-Montereau (21 pièces de service, 41 assiettes plates, 12 assiettes creuses et 46 assiettes à désert) édité en 1866 a été vendu pour 37 000 euros, au double de son estimation. Un lustre cage (hauteur 80 cm) à huit lumières du XVIIIe siècle avec des pendeloques et perles en cristal de roche et verre a atteint 33 500 euros sur une estimation de 2500 euros.
Le groupe Eve a vendu les souvenirs du compositeur Jules Massenet (1842-1912) et notamment un ensemble de 1 800 lettres, dont neuf adressées par ballon monté en 1870 à son épouse réfugiée à Bayonne, pour 47 100 euros. Une partition manuscrite de « Marie-Magdeleine », drame sacré en trois actes et 4 tableaux, les 300 pages reliées en maroquin rouge par Gruel datant de mai 1872 a été cédée pour 36 500 euros et un album de photographies réunies par le compositeur de 1864 à 1893 a culminé à 25 000 euros sur une estimation de 1 500 euros. Une partition imprimée des « Troyens » (Paris, Choudens 1863) de Berlioz avec un envoi manuscrit « à Mr Massenet, H. Berlioz » a atteint 18 500 euros, sur une estimation de 2 200 euros et une partition manuscrite de « La Navarraise » pour piano et chant (102 pages) a été vendue pour 12 200 euros.
Le 20 novembre, Une huile sur panneau de Jacques Majorelle titrée "Souk aux djellabas" (42 x 53 cm, vers 1920) a été vendue par le groupe Boisgirard pour 35 000 euros alors qu'un panneau en laques de couleur sur fond or de Jean Dunand représentant « La Pêche » (62 x 57 cm) a atteint 20 000 euros. Un vase en verre multicouche blanc opalin sur fond bleu, décor à l'ours polaire, d'Emile Gallé (hauteur 37 cm) a été enlevé pour 35 000 euros. Un vase « Entrelacs » (hauteur 16 cm), pièce unique réalisée par René Lalique à la cire perdue en verre blanc opaque satiné mat a culminé à 22 500 euros et une porte d'entrée à deux vantaux en bois peint marron d'Hector Guimard, équipés en partie haute de grilles en fonte de fer noire à motifs floraux de végétaux stylisés a été vendue pour 15 000 euros sur une estimation de 1 200 euros.
Les ventes à Paris ont battu leur plein entre le 18 et le 24 novembre 2002 avec quelques grosses enchères à la clé, notamment 811 000 euros pour un clavecin à deux claviers datant de 1620 et transformé en 1705, 830 000 euros pour un tableau de Sonia Delaunay, 430 000 euros pour une toile peinte vers 1907 par Vlaminck, 380 000 euros pour un tableau « kitsch » de Francis Picabia et 310 000 euros pour une œuvre abstraite de Serge Poliakoff.
Les surprises ont donc été nombreuses mais généralement, elles n'ont concerné que des artistes consacrés, des objets rares et des documents exceptionnels.
Le 18 novembre, le groupe Massol a obtenu 20 000 euros pour une toile attribuée à Antonio da Costa (Né en 1917) titrée « Scène surréaliste » (73 x 61 cm). Une huile sur toile de Jules Veyrassat représentant un couple de paysans et des chevaux près d'une rivière (50 x 61 cm) a suscité une enchère de 15 200 euros et une huile sur toile de Marcel Dyf intitulée « Moisson » (54,5 x 65 cm) a été cédée au double de son estimation pour 10 500 euros.
Le groupe Pescheteau-Badin a vendu pour 11 500 euros un groupe du XVIIIe siècle de Meissen représentant un mouton, une joueuse de vielle et un joueur de cornemuse sous un arbre fleuri (hauteur 28,5 cm).
Chez Christie's, des tables basses gigognes à cadres en fer rythmés de vis en laiton, les plateaux et les côtés quadrillés de rectangles de parchemin structurés par des baguettes de palissandre, travail de Paul Dupré-Lafon vers 1940 (hauteur 42 cm, longueur 160 cm) ont atteint 290 000 euros et une table basse du même créateur, le cadre en métal encadrant un gainage cuir fauve non quadrillé, a été adjugée pour 20 000 euros tandis qu'un lampadaire surréaliste d'Alberto et Diego Giacometti en bronze à patine brun-vert (hauteur 150 cm), fonte postérieure au modèle original créé en 1936 a été cédé pour 130 000 euros.
Le groupe Boisgirard a adjugé pour 16 000 euros, un service en opaline savonneuse à décor dit « Desvigne » de rubans polychromes de fleurs, de guirlandes et de médaillons décorés sur le thème des Fables de La Fontaine composé d'une carafe, d'un flacon, d'un bol et d'un plateau.
Le groupe Tajan a obtenu 75 000 euros pour une huile sur papier marouflé sur toile de Jean-Léon Gérôme titrée « Le Roi Caudale » (20 x 32,5 cm) et une huile sur toile de Gustave Doré, « L'Aigle d'Ecosse » datée de 1882, a été cédée pour 70 000 euros sur une estimation haute de 38 000 euros.
Une autre toile de Doré, « L'Aigle Noir de Prusse » (129,5 x 195 cm) datée de 1871, montrant une femme ailée blessée symbolisant la France confrontée à un aigle noir menaçant a été vendue pour 42 000 euros.
Une huile sur toile d'Edouard Cortès titrée « Paris, Place de la Madeleine, Boulevard des Capucines le soir sous la neige » (50 x 65 cm) a culminé à 52 000 euros et une huile d'Eugène Boudin montrant trois vaches au bord de la mer (54 x 73 cm) a séduit un amateur pour 30 000 euros.
Enfin, une huile sur toile de Georges Clairin (1843-1919) représentant une femme en noir au milieu de feuillages a atteint 28 000 euros.
Le groupe Coutau-Bégarie a vendu pour 46 000 euros un flacon Art Nouveau en verre clair, émaillé gris d'un serpent en relief se terminant sur le bouchon (hauteur 5,5 cm) titré "Perverse" créé par Lucien Gaillard pour les parfums Clamy.
Le groupe Chayette-Cheval a obtenu pour sa part une enchère de 2750 euros pour un ¼ de plaque d'un daguerréotype représentant deux femmes et deux fillettes dans une cour (vue ovale 9,7 x 7,5 cm).
Le 19 novembre, le groupe Gros-Delettrez a vendu pour 87 000 euros, sur une estimation de 6 000 euros le cahier d'enregistrement des ordres du jour de la bataille de Waterloo datées du 13 au 17 juin 1815, dictés par Napoléon au major général Soult, 18 pages. Soult, qui avait trahi l'Empereur un an plus tôt, avait réussi à se faire pardonner par ce dernier et à se faire nommer major-général en remplacement de Berthier. N'ayant pas la confiance de ses hommes, il resta plutôt indécis durant la bataille en ne transmettant pas les ordres de Napoléon à temps, ce qui provoqua en grande partie la défaite des troupes françaises et l'abdication de ce dernier le 22 juin 1815.
Le groupe PIASA a obtenu 16 000 euros pour un Shouabti fragmentaire, sans la tête (hauteur 15,2 cm) d'Aménophis III (1408-1372 av. J.-.C) en serpentine. Une grenouille en granite rouge (longueur 12,2 cm) de la Basse Epoque a culminé à 20 000 euros sur une estimation de 1 500 euros tandis qu'une statue acéphale d'un Eros en marbre blanc (hauteur 53 cm) datant du IIe siècle a été cédée pour 8 000 euros.
A la Galerie Charpentier, une huile de Jacques Majorelle représentant deux nus aux dattes rouges (74,5 cm x 53 cm) peinte vers 1931-35 a atteint 60 000 euros et un service de table au décor de Félix Braquemont en faïence fine de Creil-Montereau (21 pièces de service, 41 assiettes plates, 12 assiettes creuses et 46 assiettes à désert) édité en 1866 a été vendu pour 37 000 euros, au double de son estimation. Un lustre cage (hauteur 80 cm) à huit lumières du XVIIIe siècle avec des pendeloques et perles en cristal de roche et verre a atteint 33 500 euros sur une estimation de 2500 euros.
Le groupe Eve a vendu les souvenirs du compositeur Jules Massenet (1842-1912) et notamment un ensemble de 1 800 lettres, dont neuf adressées par ballon monté en 1870 à son épouse réfugiée à Bayonne, pour 47 100 euros. Une partition manuscrite de « Marie-Magdeleine », drame sacré en trois actes et 4 tableaux, les 300 pages reliées en maroquin rouge par Gruel datant de mai 1872 a été cédée pour 36 500 euros et un album de photographies réunies par le compositeur de 1864 à 1893 a culminé à 25 000 euros sur une estimation de 1 500 euros. Une partition imprimée des « Troyens » (Paris, Choudens 1863) de Berlioz avec un envoi manuscrit « à Mr Massenet, H. Berlioz » a atteint 18 500 euros, sur une estimation de 2 200 euros et une partition manuscrite de « La Navarraise » pour piano et chant (102 pages) a été vendue pour 12 200 euros.
Le 20 novembre, Une huile sur panneau de Jacques Majorelle titrée "Souk aux djellabas" (42 x 53 cm, vers 1920) a été vendue par le groupe Boisgirard pour 35 000 euros alors qu'un panneau en laques de couleur sur fond or de Jean Dunand représentant « La Pêche » (62 x 57 cm) a atteint 20 000 euros. Un vase en verre multicouche blanc opalin sur fond bleu, décor à l'ours polaire, d'Emile Gallé (hauteur 37 cm) a été enlevé pour 35 000 euros. Un vase « Entrelacs » (hauteur 16 cm), pièce unique réalisée par René Lalique à la cire perdue en verre blanc opaque satiné mat a culminé à 22 500 euros et une porte d'entrée à deux vantaux en bois peint marron d'Hector Guimard, équipés en partie haute de grilles en fonte de fer noire à motifs floraux de végétaux stylisés a été vendue pour 15 000 euros sur une estimation de 1 200 euros.
Le groupe Beaussant, a vendu pour 13 000 euros une rame à vapeur vive Schoenner (longueur 137 cm) comprenant une locomotive type 210, son tender et deux wagons à voyageurs et des rails d'écartement III (75 mm).
Artcurial a vendu pour 24 000 euros « Les Ames Mortes » (Paris Tériade 1948) de Nicolas Gogol en deux volumes illustrés de 118 eaux-fortes originales de Chagall, tirées sous la direction d'Ambroise Vollard.
Le groupe Binoche a recueilli une enchère de 150 000 euros pour un portrait de Louis XIV devant une ville des Flandres (168 x 137 cm) par Pierre Mignard (vers 1680) tandis qu'une huile sur toile d'Henri Testelin représentant Louis XIV enfant (59 x 54 cm) vêtu d'une armure cloutée à l'écharpe de soie blanche a atteint 55 000 euros. Une huile sur toile de Léopold Survage titrée «Homme dans la ville» datée de 1918 (70 x 73 cm) a été cédée pour 52 000 euros et une autre portant le titre « Homme dans la ville verte » (73 x 60cm, 1919) a séduit un amateur pour 48 000 euros. Par ailleurs, une détrempe et technique mixte de Jacques Majorelle titrée « Mère et enfant d'Afrique noire » vers 1945 a atteint 60 000 euros.
Le groupe Libert a enregistré un produit de 3 147 965 euros pour une vente de succession au cours de laquelle un clavecin à deux claviers portant sur la barre d'adresse l'inscription « Ioannes Ruckers me fecit Antverpiae », la partie centrale de la table d'harmonie assemblée vers 1705 à partir d'une table de virginal datant de 1620 (J. Ruckers) ravalé en 1732 et 1745 et remis en état par Louis Tomasini en 1888 a atteint 811 000 euros, record mondial pour un clavecin.
Une paire d'encoignures estampillées de Jean Demoulin ornées de laque de Chine à motifs de pêcheurs et de sages dans des paysages lacustres a été cédée pour 110 000 euros alors que six grands fauteuils d'époque Louis XV à châssis à dossiers plats, estampillés par Jean-Baptiste Tilliard (reçu maître en 1752) n'ont atteint que 250 000 euros.
Une portière "aux Renommées" en tapisserie (289 x 209 cm) de la Manufacture royale des Gobelins d'époque Louis XIV tissée en laine et soie rehaussée de fils d'or d'après Charles Le Brun a recueilli une enchère de 160 000 euros, une console d'époque Louis XIV en chêne sculpté et doré reposant sur quatre pieds galbés à masques de boucs, la ceinture à motifs de lambrequins à pompons, centrée d'un masque de faune rayonnant (longueur 197 cm) avec un plateau en placage de marbre griotte de Campan a été vendue pour 80 000 euros, une autre console d'époque Louis XIV au piétement composé de deux sphinges ailées reposant en partie sur l'entretoise sinueuse et de montants arrières en consoles soutenant une ceinture à croisillons avec un marbre des Alpes vert de mer veiné blanc a été emporté pour 76 000 euros.
Une paire de porte-torchères (hauteur 169,5 cm) d'époque Louis XIV en bois sculpté et doré, aux armes de la famille Grimaldi de Monaco a été vendue pour 65 000 euros, une pendule d'époque Louis XIV dite « à l'Amour vainqueur » de l'allégorie du temps en bronze doré allongé au pied du cadran, en marqueterie Boulle d'écaille brune et laiton gravé, le mouvement signé de Thuret avec un carillon à trois timbres reposant sur un contre-socle d'époque Louis XV en bronze doré et ébène à filets de cuivre a atteint 48 000 euros et un fauteuil d'apparat en bois sculpté et redoré d'époque Louis XV portant au revers du dossier une plaque de laiton sur laquelle est inscrit « Fauteuil de la chambre du Roi à Chambord » a été préempté pour 40 000 euros.
L'étude Buffetaud a vendu pour 160 000 euros un manuscrit musical autographe de Jacques Offenbach du final du 4e acte des « Contes d'Hoffmann », titre et 22 pages oblongues in-folio, document prouvant qu'il avait bien été achevé par le compositeur durant les dix jours qui précédèrent sa mort en 1880. Cet opéra prévu en 5 actes avait été réduit en trois actes et un épilogue lorsqu'il fut présenté à l'Opéra-Comique en 1881. La partie autographe d'Offenbach comporte 129 mesures sur 20 pages et diffère de la version créée par Ernest Guiraud.
Le 21 novembre, une huile sur toile de Pierre-Eugène Montézin titrée « Le Quai d'Orsay » (53 x 64 cm, vers 1938) a été vendue pour 19 500 euros par le groupe Néret-Minet.
Un écrin de table pisciforme du XVIIe siècle abritant une série de 4 couteaux aux manches en ivoire sculptés de couples enlacés et assis et deux autres couteaux avec des demi-figures représentant un couple de la bourgeoisie a été vendu pour 17 000 euros sur une estimation de 4 500 euros. Un mobilier de salle à manger en acajou massif de Louis Majorelle, modèle « épis de blé » avec une table à plateau à six allonges, un buffet à portes et tiroirs à pentures et poignées en bronze patiné surmonté d'un gradin avec une desserte a atteint 15 200 euros.
Le groupe PIASA a obtenu 18 000 euros pour les 5 volumes du « Gargantua et Pantagruel » (Paris, Levasseur 1936) de Rabelais illustrés par Louis Icart comprenant 76 gravures sur japon tirées en double état (exemplaires uniques), couleurs définitives et état noir avec remarques, 43 illustrations originale hors texte (36 fusains rehaussés de crayon blanc et bistre, 6 aquarelles, 1 monotype) et les 5 maquettes de couvertures réalisées par Icart et réalisées en basane chamois par Maylander.
Le 22 novembre, le groupe Million et Associés a obtenu une enchère de 430 000 euros pour une huile sur toile de Vlaminck peinte vers 1907 et montrant un paysage au bord de l'eau (Chatou) (81 x 65 cm). Un pastel sur toile de Jules Chéret représentant le Moulin-Rouge en fête (125 x 75 cm) a été cédé pour 28 000 euros et deux toiles de Delphin Enjolras, « Séance de lecture » (46 x 55 cm) et "Le soir sur la terrasse" (46 x 55 cm) ont respectivement atteint 17 000 et 21 000 euros. Un nu dans un paysage (38 x 46 cm) d'André Lhote a été adjugé pour 15 000 euros et un groupe en bronze d'Evgueny Lanceray (1848-1886) intitulé « Prise de guerre » (hauteur 67 cm) a séduit un amateur pour 11 900 euros.
Le groupe Tajan a vendu pour 17 000 euros, au double de l'estimation, une aquatinte de Camille Pissarro représentant un paysage sous-bois à l'Hermitage (Pontoise) de 1879.
Le 24 novembre, les groupes Artus et Calmels-Cohen ont vendu pour 830 000 euros une huile sur toile de Sonia Delaunay titrée « Prisme électrique » (81 x 64,5 cm) de 1913, au double de l'estimation. Cette œuvre fut exécutée sous l'influence de Robert Delaunay, mari de l'artiste. Elle avait été acquise par le couple Cavalero dans les années 1965-70 à la galerie Bing. Une autre œuvre de Sonia Delaunay titrée « Rythme couleur » (96 x 131 cm) de 1954 a été cédée pour 200 000 euros. Une gouache de 1962 titrée « Rythme couleur » N°972 (56,8 x 77,3 cm) a été adjugée pour 33 000 euros.
Une huile sur toile d'Olivier Debré (100 x 100 cm) a été enlevée pour 13 000 euros, une huile d'Oscar Dominguez titrée « La Tour » (65 x 54 cm) a recueilli une enchère de 32 000 euros et une composition au phonographe du même artiste (65 x 46 cm) a culminé à 42 000 euros.
Surprise avec une œuvre kitsch de Francis Picabia intitulée Femmes au bulldog de 1941-42, une huile sur carton (106 x 76 cm) qui s'est envolée à 380 000 euros, achat du Centre national d'art et de culture Georges Pompidou. Cette œuvre fait partie de la série de peintures réalisées par Picabia qui s'inspirait alors des revues de cinéma de la fin des années 1930 et que bien d'autres artistes copièrent à la même époque mais qui se vendent pour trois fois rien dans des ventes. Assurément, ce n'est pas du meilleur Picabia mais d'aucuns n'ont vu que sa signature pour se convaincre qu'il s'agissait d'un chef d'œuvre.
Une autre toile de Picabia intitulée « Ergo » (195 x 113 cm) de 1947 a atteint 190 000 euros tandis qu'une composition (116 x 81 cm) datée de 1954 de Serge Poliakoff (1900-1969) a été enlevée pour 310 000 euros, au double de son estimation.
Une huile sur toile de 1956, toujours par Poliakoff, titrée « Composition bleu, rouge, jaune » (89 x 116 cm) a été cédée pour 160 000 euros et une composition de 1967 (97 x 130 cm) a atteint 154 000 euros.
Une toile de Roberto Matta, qui devait décédait la semaine suivante, titrée « Jouer à vue » (117 x 150 cm) peinte en 1958, s'est propulsée à 98 000 euros sur une estimation de 60 000 euros. Une huile et technique mixte sur serpillière de Manolo Millarès (1926-1972) datée de 1969 et titrée « Cuadro » (54 x 65 cm) a été adjugée pour 62 000 euros. Une « Formule Picturale » (125 x 23,5 cm) de Paul Mansouroff (1896-1983) a été vendue pour 27 000 euros.
Autres enchères de cette journée : 58 000 euros pour une gouache de Fernand Léger de 1952 titrée « Femme à la rose », 56 000 euros pour une huile sur toile de 1964 par Wifredo Lam « sans titre, 1964 » et 23 000 euros pour « 475 », une toile abstraite de Gérard Schneider peinte en 1951.
Le groupe Chochon-Barré a obtenu 13 000 euros pour une sculpture titrée « Tête de l'An 2000 » (Hauteur 63 cm) de Ceslav Zuber réalisée en taille directe dans un bloc de cristal optique à décor gravé sablé et peint.
Le groupe Chayette-Cheval a vendu pour 11 500 euros une toile de Théo Tobiasse de 1966 titrée « Venise et les Fleurs rouges » (81 x 65 cm) tandis qu'une toile de Mané-Katz titrée « Jeune femme au châle » (46 x 55 cm) a été cédée pour 10 900 euros.
Le groupe Gros-Delettrez a obtenu 178 000 euros pour un devant de corsage en or jaune émaillé vert et émail plique à jour orné de perles fines (23,5 cm) de René Lalique et une broche en or jaune et émail plique à jour à la forme rappelant celle des cristaux de neige avec une perle grise au centre, du même créateur, a été vendue pour 32 000 euros.