Excellente semaine pour les tableaux impressionnistes et modernes à New York entre le 7 et 9 mai 2001 malgré un couac enregistré chez Christie's pour le portrait d'Olga, la première femme de Picasso, resté invendu à 24 millions de dollars.
Les amateurs avaient pourtant annoncé que l'estimation de 30 à 40 millions de dollars pour ce tableau de 1923 jugé fade était plutôt surréaliste. En dépit de cet échec, les ventes organisées chez Christie's, Sotheby's et Phillips n'ont pas été négatives, loin de là, malgré une conjoncture économique défavorable aux Etats-Unis.
Lundi 7 mai, Phillips proposait sept tableaux postimpressionnistes appartenant au marchand et collectionneur Heinz Berggruen. Deux d'entre eux, un Cézanne et un Van Gogh, ont été retirés de la vente faute d'acheteur mais un autre Cézanne intitulé «La Montagne Sainte-Victoire» a atteint l'estimation minimum, soit 38 millions de dollars (40,13 milions d'euros), une somme conséquente puisque la plus élevée jamais obtenue pour un paysage de l'artiste bien que certains spécialistes avaient pensé que cette œuvre atteindrait la barre des 60 millions de dollars.
A 13,2 millions de dollars, «La Liseuse» de Renoir n'a remporté qu'un succès mitigé quoique globalement la maison Phillips s'en est bien sortie, surtout en vendant une sculpture en bronze de Matisse, «Nu Couché 1» pour 10,45 millions de dollars. Heinz Berggruen en espérait plus mais estimait avant la vente que la situation économique aux Etats-Unis n'était pas favorable à l'art. Au total, Phillips a enregistré 124 millions de dollars contre les 230 millions attendus.
La vente de Christie's, organisée le 9 mai, n'a rapporté que 83, 39 millions de dollars contre les 150 espérés. L'enchère la plus importante a été enregistrée pour un Monet de la suite des «Nymphéas» qui a atteint 9,9 millions de dollars, soit juste en dessous de l'estimation basse. Une autre œuvre de Monet, «Vue de la Cathédrale de Rouen», n'a atteint qu'un million de dollars sur une estimation située entre 1,8 et 2,5 millions de dollars. Des œuvres considérées comme moyennes comme «Le Repos» de Renoir, «Vétheuil» de Monet ou «La Rue d'Arcueil» par Matisse ont respectivement été vendues à 2, 4 et 1,43 millions de dollars.
Excellente semaine pour les tableaux impressionnistes et modernes à New York entre le 7 et 9 mai 2001 malgré un couac enregistré chez Christie's pour le portrait d'Olga, la première femme de Picasso, resté invendu à 24 millions de dollars.
Les amateurs avaient pourtant annoncé que l'estimation de 30 à 40 millions de dollars pour ce tableau de 1923 jugé fade était plutôt surréaliste. En dépit de cet échec, les ventes organisées chez Christie's, Sotheby's et Phillips n'ont pas été négatives, loin de là, malgré une conjoncture économique défavorable aux Etats-Unis.
Lundi 7 mai, Phillips proposait sept tableaux postimpressionnistes appartenant au marchand et collectionneur Heinz Berggruen. Deux d'entre eux, un Cézanne et un Van Gogh, ont été retirés de la vente faute d'acheteur mais un autre Cézanne intitulé «La Montagne Sainte-Victoire» a atteint l'estimation minimum, soit 38 millions de dollars (40,13 milions d'euros), une somme conséquente puisque la plus élevée jamais obtenue pour un paysage de l'artiste bien que certains spécialistes avaient pensé que cette œuvre atteindrait la barre des 60 millions de dollars.
A 13,2 millions de dollars, «La Liseuse» de Renoir n'a remporté qu'un succès mitigé quoique globalement la maison Phillips s'en est bien sortie, surtout en vendant une sculpture en bronze de Matisse, «Nu Couché 1» pour 10,45 millions de dollars. Heinz Berggruen en espérait plus mais estimait avant la vente que la situation économique aux Etats-Unis n'était pas favorable à l'art. Au total, Phillips a enregistré 124 millions de dollars contre les 230 millions attendus.
La vente de Christie's, organisée le 9 mai, n'a rapporté que 83, 39 millions de dollars contre les 150 espérés. L'enchère la plus importante a été enregistrée pour un Monet de la suite des «Nymphéas» qui a atteint 9,9 millions de dollars, soit juste en dessous de l'estimation basse. Une autre œuvre de Monet, «Vue de la Cathédrale de Rouen», n'a atteint qu'un million de dollars sur une estimation située entre 1,8 et 2,5 millions de dollars. Des œuvres considérées comme moyennes comme «Le Repos» de Renoir, «Vétheuil» de Monet ou «La Rue d'Arcueil» par Matisse ont respectivement été vendues à 2, 4 et 1,43 millions de dollars.
Une toile de Boudin, «Plage à Trouville», a culminé à 886,000 dollars tandis qu'une Italienne par Corot a atteint près de 400,000 dollars. Une «Figure sur fond rouge», peinte en 1927 par Picasso, n'a réalisé que 7,1 millions de dollars sur une estimation comprise entre 10 et 15 millions alors que «La Danseuse» de Matisse, une œuvre sur papier, a été adjugée au prix étonnant de 5,28 millions de dollars.
Sotheby's a mieux défendu ses couleurs au cours de sa vente du 8 mai en vendant au mieux la collection de Stanley Seeger, un Américain installé à Londres. Cette vente a rapporté 54 millions de dollars avec 59 des 63 lots dépassant leur estimation basse. Ainsi, un triptyque de Francis Bacon, «Studies of the Human Body», a trouvé preneur à 8,5 millions de dollars, l'enchère la plus élevée atteinte pour ce peintre.
Autre pièce importante, «Nocturne», une superbe gouache de Miro de la série des «Constellations», réalisée sur papier entre 1940 et 1941 à Palma de Majorque, a été adjugée pour la somme plutôt mythique de 5,61 millions de dollars. Stanley Seeger l'avait achetée chez Sotheby's il y a quelques années pour 361, 800 dollars. Belle plus-value…
Deux œuvres de Jasper Johns, «Coloured Alphabet» de 1959 et «Green Target» de 1958, mesurant 21,6 x 21,6 cm, ont été respectivement vendues pour 3,7 millions de dollars et 543,750 dollars alors que «Persée et Hercule» de l'artiste allemand Max Beckmann a atteint le prix record de 3,8 millions de dollars sur une estimation comprise entre 700,000 et 900,000 dollars.
Un petit autoportrait de Francis Bacon a été vendu pour 1,76 millions de dollars et un Egon Schiele représentant un homme vu de dos exécuté en 1909, a enregistré l'enchère de 907,750 dollars (acheté par Seeger en 1986 pour 165,000 dollars) tous deux acquis par un amateur français.
Stanley Seeger avait acheté les œuvres de sa collection avec discernement, pour la plupart en vente publique durant les années 1980, et les pièces proposées à la vente avaient le mérite de représenter une découverte pour les acheteurs potentiels. Comme d'habitude, les enchérisseurs se sont montrés très sélectifs dans leurs choix et n'ont pas levé le doigt pour des œuvres jugées trop chères.