Les ventes organisées à Paris entre le 21 et le 26 octobre 2002 ont été marquées par quelques résultats intéressants en dépit de la conjoncture économique, notamment avec un record de 450 000 euros obtenu à Drouot-Montaigne pour un tableau de la série « Dollar Sign » d'Andy Warhol réalisé à l'acrylique et encre sérigraphique sur toile (ton rouge) (229 x 178 cm).
Les jours précédents, le Groupe Camard & Associés avait vendu pour 267 724 euros (frais compris) le 12 octobre un bureau en placage de bois de palmier, sabot en bronze doré à patine nuageuse brune (hauteur 76 cm, longueur 180 cm, profondeur 44 cm) d'Eugène Printz. Un meuble à journaux du même créateur en placage de palissandre de Rio, à partie haute cintrée avec des plaquettes destinées à recevoir les imprimés avait été adjugé pour 80 000 euros.
Une table guéridon de Printz en placage de bois de palmier à double plateau circulaire (diamètre 68,5 cm), le plateau du haut reposant des ailettes, le piétement avec des sabots en laiton doré a été vendue pour 70 000 euros et une autre similaire avait atteint 65 000 euros. Un plafonnier circulaire (diamètre 86,5 cm) formé d'un double anneau évasé, celui du haut en aluminium laqué blanc et celui du bas en laiton à patine nuageuse brune avait recueilli une enchère de 41 000 euros.
Un meuble bar rectangulaire de Jacques Adnet réalisé vers 1935 recouvert d'un enduit crayeux incisé de filets fins plaqués or, le plateau noir et le piétement formé de deux socles laqués noir avait été vendu pour 37 000 euros, un prix équivalent atteint pour un miroir de Line Vautrin (82 x 60,5 cm) en résine de talosel teintée brun, de forme asymétrique, l'encadrement marqueté de lames de métal et de plaques de rhodoïd à l'imitation de l'écaille.
Un bureau en chêne naturel sablé par Robert Mallet-Stevens, le plateau rectangulaire (135,5 x 64 cm) en partie gainé de cuir havane, prolongé de chaque côté par un compartiment en demi-cintre ouvert sur le dessus avait atteint 68 000 euros et six chaises « MF 275 » de Pierre Chareau en noyer à dossier cintré encadré de deux accotoirs raccourcis avaient été adjugées pour 31 000 euros. Une enchère de 37 000 euros avait récompensé un lampadaire de parquet tripode (237 cm) de Serge Mouille à trois bras de lumière dont un mobile, muni chacun d'un cache-ampoule en coque d'aluminium emboutie laqué noir et blanc.
Le 21 octobre, le groupe Massol a vendu pour 32 000 euros une montre de poche en or et émail vers 1800, mouvement mécanique à coq avec sonnerie à musique sur cinq cloches, le boîtier décoré de pétales émaillés translucides bleus autour d'un médaillon représentant un couple d'amoureux. Une montre de carrosse en argent du XVIIIe siècle fabriquée à Breslau par P. Radzinski a atteint 10 100 euros, cent euros de mieux qu'une autre montre similaire à grande sonnerie fabriquée à Londres par Michael Anthony Winckler. Une pendulette de voyage l'Epée fabriquée en 1989 munie d'un mouvement tourbillon avec les phases de la lune, les indications du jour et de la date et un système de réveil à musique a été adjugée pour 9 800 euros.
Le Groupe Million & Associés a obtenu 6 500 euros pour un archet de violon réalisé par Jules Fétique et signé Albert Caressa avec une baguette ronde en pernambouc et une hausse en ébène avec grain montée en argent.
Le 23 octobre, le groupe Tajan a enregistré quelques enchères étonnantes pour des objets de style, notamment pour trois assiettes en Majolique de type Renaissance à décor de personnages dans des ruines et d'une femme de qualité qui ont été vendues pour 14 000 euros sur une estimation haute de 150 euros. Un cartel d'alcôve (hauteur 41 cm) en bronze ciselé et doré de style Louis XV, le mouvement signé « Moisy » à Paris a atteint 14 500 euros sur une estimation de 1 500, à croire que la description « de style » pouvait être erronée.
Une paire d'appliques de style Louis XV (hauteur 50 cm) à deux lumières en bronze ciselé et doré de feuilles d'acanthe, de fleurettes et de volutes a culminé à 35 000 euros sur une estimation de 900 euros. Etait-ce encore de « style » ?
Une commode galbée à trois rangs de tiroirs en placage de bois de violette d'époque Régence attribuée à Etienne Doirat (largeur 129,5 cm) décorée de bronzes ciselés et dorés de chute à tête d'Indiens, poignées en forme de sirènes tenant des dauphins, entrées de serrures à tête de vieillards a été adjugée pour 30 000 euros.
Une tapisserie de Bruxelles (198 x 486 cm) du XVIIe siècle représentant la fugue d'Antoine d'après Justus Van Egmont a été vendue pour 19 000 euros et un buste d'homme en terre cuite (hauteur 53 cm) de l'école française du XVIIIe siècle a atteint 32 000 euros sur une estimation de 3 500 euros.
Les ventes organisées à Paris entre le 21 et le 26 octobre 2002 ont été marquées par quelques résultats intéressants en dépit de la conjoncture économique, notamment avec un record de 450 000 euros obtenu à Drouot-Montaigne pour un tableau de la série « Dollar Sign » d'Andy Warhol réalisé à l'acrylique et encre sérigraphique sur toile (ton rouge) (229 x 178 cm).
Les jours précédents, le Groupe Camard & Associés avait vendu pour 267 724 euros (frais compris) le 12 octobre un bureau en placage de bois de palmier, sabot en bronze doré à patine nuageuse brune (hauteur 76 cm, longueur 180 cm, profondeur 44 cm) d'Eugène Printz. Un meuble à journaux du même créateur en placage de palissandre de Rio, à partie haute cintrée avec des plaquettes destinées à recevoir les imprimés avait été adjugé pour 80 000 euros.
Une table guéridon de Printz en placage de bois de palmier à double plateau circulaire (diamètre 68,5 cm), le plateau du haut reposant des ailettes, le piétement avec des sabots en laiton doré a été vendue pour 70 000 euros et une autre similaire avait atteint 65 000 euros. Un plafonnier circulaire (diamètre 86,5 cm) formé d'un double anneau évasé, celui du haut en aluminium laqué blanc et celui du bas en laiton à patine nuageuse brune avait recueilli une enchère de 41 000 euros.
Un meuble bar rectangulaire de Jacques Adnet réalisé vers 1935 recouvert d'un enduit crayeux incisé de filets fins plaqués or, le plateau noir et le piétement formé de deux socles laqués noir avait été vendu pour 37 000 euros, un prix équivalent atteint pour un miroir de Line Vautrin (82 x 60,5 cm) en résine de talosel teintée brun, de forme asymétrique, l'encadrement marqueté de lames de métal et de plaques de rhodoïd à l'imitation de l'écaille.
Un bureau en chêne naturel sablé par Robert Mallet-Stevens, le plateau rectangulaire (135,5 x 64 cm) en partie gainé de cuir havane, prolongé de chaque côté par un compartiment en demi-cintre ouvert sur le dessus avait atteint 68 000 euros et six chaises « MF 275 » de Pierre Chareau en noyer à dossier cintré encadré de deux accotoirs raccourcis avaient été adjugées pour 31 000 euros. Une enchère de 37 000 euros avait récompensé un lampadaire de parquet tripode (237 cm) de Serge Mouille à trois bras de lumière dont un mobile, muni chacun d'un cache-ampoule en coque d'aluminium emboutie laqué noir et blanc.
Le 21 octobre, le groupe Massol a vendu pour 32 000 euros une montre de poche en or et émail vers 1800, mouvement mécanique à coq avec sonnerie à musique sur cinq cloches, le boîtier décoré de pétales émaillés translucides bleus autour d'un médaillon représentant un couple d'amoureux. Une montre de carrosse en argent du XVIIIe siècle fabriquée à Breslau par P. Radzinski a atteint 10 100 euros, cent euros de mieux qu'une autre montre similaire à grande sonnerie fabriquée à Londres par Michael Anthony Winckler. Une pendulette de voyage l'Epée fabriquée en 1989 munie d'un mouvement tourbillon avec les phases de la lune, les indications du jour et de la date et un système de réveil à musique a été adjugée pour 9 800 euros.
Le Groupe Million & Associés a obtenu 6 500 euros pour un archet de violon réalisé par Jules Fétique et signé Albert Caressa avec une baguette ronde en pernambouc et une hausse en ébène avec grain montée en argent.
Le 23 octobre, le groupe Tajan a enregistré quelques enchères étonnantes pour des objets de style, notamment pour trois assiettes en Majolique de type Renaissance à décor de personnages dans des ruines et d'une femme de qualité qui ont été vendues pour 14 000 euros sur une estimation haute de 150 euros. Un cartel d'alcôve (hauteur 41 cm) en bronze ciselé et doré de style Louis XV, le mouvement signé « Moisy » à Paris a atteint 14 500 euros sur une estimation de 1 500, à croire que la description « de style » pouvait être erronée.
Une paire d'appliques de style Louis XV (hauteur 50 cm) à deux lumières en bronze ciselé et doré de feuilles d'acanthe, de fleurettes et de volutes a culminé à 35 000 euros sur une estimation de 900 euros. Etait-ce encore de « style » ?
Une commode galbée à trois rangs de tiroirs en placage de bois de violette d'époque Régence attribuée à Etienne Doirat (largeur 129,5 cm) décorée de bronzes ciselés et dorés de chute à tête d'Indiens, poignées en forme de sirènes tenant des dauphins, entrées de serrures à tête de vieillards a été adjugée pour 30 000 euros.
Une tapisserie de Bruxelles (198 x 486 cm) du XVIIe siècle représentant la fugue d'Antoine d'après Justus Van Egmont a été vendue pour 19 000 euros et un buste d'homme en terre cuite (hauteur 53 cm) de l'école française du XVIIIe siècle a atteint 32 000 euros sur une estimation de 3 500 euros.
Le groupe PIASA a vendu pour 9 500 euros un vase en porcelaine blanche de Chine de forme meiping (hauteur 34,5 cm) décoré en grisaille d'un lettré sur une mule accompagné de son serviteur et un netsuke en ivoire à patine jaune représentant un lapin assis, les pattes posées sur un champignon (largeur 5 cm), les yeux incrustés de corne blonde signé de Masatomo a été cédé pour 8 200 euros. Un album d'Hiroshige (Tsutaya 1855) composé de 55 oban tate-é de la série Gojusan Tsugi Meisho Zue avec les 53 vues du Tokaïdo a été vendu pour 10 000 euros.
Le groupe Massol a obtenu 42 000 euros pour une huile sur toile du début du XIXe siècle représentant un pacha fumant le hookah avec son harem sur une barque (82 x 104 cm). Une aquarelle de la fin du XIX e siècle représentant le port de Tripoli (30 x 43 cm) a atteint 8 900 euros, le portrait d'une jeune fille nue au voile (50 x 34 cm) par Henry d'Estienne (1872-1949) a été vendu pour 7 200 euros et une huile sur toile de José Cruz-Herrera (1890-1972) titrée « Jeune fille au foulard rose et bleu » (34,5 x 27 cm) a été adjugée pour 7 000 euros. Une huile de Vincent Manago intitulée « Lavandières tunisiennes » (65 x 92 cm) a intéressé un amateur pour 7 500 euros.
Le groupe Tajan a vendu pour 18 000 euros un Livre d'Heures à l'Usage de Paris, XVe siècle, comprenant 155 feuillets sur vélin ornés de 7 grandes miniatures et de six plus petites.
Le 24 octobre, une croix de chevalier de l'ordre royal des deux-Siciles de la période 1815 en or et émail et son ruban a atteint 6 000 euros. Une croix de commandeur de la légion d'Honneur de la Deuxième République (1848-1850) en or et émail a été vendue quant à elle pour 6 300 euros.
Le 25 octobre, une huile sur toile de l'école flamande du XVIIe siècle d'un suiveur de Sébastien Vranckx représentant une chasse au cerf dans une forêt (118 x 169,5 cm) a été adjugée pour 24 000 euros sur une estimation de 3 000 euros. Un portrait de Jean-Baptiste Colbert assis à son bureau (116 x 88 cm) de l'entourage de Philippe de Champaigne a atteint 11 000 euros tandis qu'une toile attribuée à Cesare Dandini (1595-1658) représentant la muse de la sculpture (72 x 58,5 cm) a été cédée pour 62 000 euros sur une estimation haute de 15 000 euros. Une toile de Giovanni Ghisolfi (1632-1683) intitulée « Réunion de personnages près des ruines d'un temple antique » (68 x 89 cm) a doublé son estimation pour atteindre 21 000 euros et un bouquet de fleurs retenues par un ruban bleu (47 x 39 cm) de l'artiste espagnol Juan de Arellano (1614-1676) a culminé à 56 000 euros.
Une huile sur toile de Joseph Vernet (1714-1789) titrée « Pêcheur et Paysanne sur le rivage méditerranéen » (32,5 x 40 cm) a été adjugée pour 41 000 euros et une scène d'intérieur de taverne hollandaise (106 x 92 cm) d'un suiveur de Cornelis Dusart a été emportée pour 15 000 euros.
Le 25 octobre, l'étude Néret-Minet a obtenu 9 500 euros pour une poupée kachina de la tribu indienne des Zuni de type « Sayatasha » représentant le prêtre de la pluie du Nord faite en tissus, laine et tempera (hauteur 28,5 cm)
Le 26 octobre, le groupe Cornette de Saint-Cyr a donc obtenu 450 000 euros pour un « Dollar Sign » de Warhol créé en 1981, meilleur prix jamais atteint pour une œuvre de cette série ( 354 500 dollars chez Phillips en 2000 à New York). Un « Two Dollar Bill » (14,9 x 25,7 cm), une encre sérigraphique et acrylique sur toile de Warhol, a atteint 64 000 euros alors qu'une installation vidéo de Nam June Paik titrée « Vol de Nuit » en forme d'avion avec des écrans de télévision et deux hélices a été adjugée pour 105 000 euros.
Une composition (96 x 130 cm) de Zao Wou Ki peinte en 1989 a séduit un amateur pour 110 000 euros. Une sculpture d'Yves Klein composée d'une éponge naturelle peinte en rouge sur une tige en métal imitant une corde a atteint 79 000 euros.
Une sculpture en bronze de César titrée « Fanny, Fanny » 1981/1991 (hauteur 245 cm), fonte Bocquel N°1/8 a été poussée jusqu'à 240 000 euros et une autre titrée « Pouce » (1963-1982) en bronze à patine dorée (hauteur 140 cm) a été vendue pour 150 000 euros.
Une huile de Bertrand Lavier titrée « Peinture 1983 » (59 x 72 cm) a été cédée pour 31 000 euros, au double de son estimation, et une huile sur toile d'Olivier Mosset titrée « Rond, 1970 » (100 x 100 cm) représentant un petit cercle noir sur fond blanc a été vendue pour 16 000 euros. Enfin, un dessin au crayon gras sur papier de 1981 (100 x 70 cm) par Jean-Michel Basquiat a été enlevé pour 68 000 euros.
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