Un maître du trompe-l'œil peint à la manière des grands maîtres du XVIIe siècle, tel est dont les œuvres sont présentées à la galerie Michelle Boullet, rue de la Boétie à Paris, jusqu'au 31 juillet 2001.
est un adepte de la minutie par excellence, un magicien qui piège le spectateur qui a immédiatement envie de saisir les objets qu'il peint. Sa palette est celle d'un virtuose qui sait en plus se transformer en metteur en scène.
Ses œuvres, magistralement peintes, restituent des histoires à travers la représentation de cartes marines, de journaux et des objets chargés de symboles. En cela, il rejoint les maîtres anciens de la nature morte mais avec une touche résolument moderne où l'énigme, teintée d'humour, est continuellement présente.
Au jeu de la vérité, se substituent ceux de la vanité, du temps éphémère, de la transcendance de l'homme mais aussi de sa fragilité. Poirier peut être caustique tout en semblant émerveillé par les choses qu'il reproduit avec une science consommée de l'exactitude tout en se voulant trompeur.