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Archives des News

LES EXPERTS EN MAUVAISE POSTURE
01 Mars 1999


Cet article se compose de 2 pages.
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Les experts qui assistent les commissaires-priseurs français ont de plus en plus le mauvais rôle en justice lorsqu'il est prouvé qu'ils ont été dans l'erreur.
De lourdes condamnations ont frappé certains d'entre eux qui ont parfois été obligés de rembourser des acheteurs pour des tableaux ou des objets qui se sont révélés être faux.

Pour condamner un expert il est nécessaire qu'une erreur soit reconnue comme fautive, commise par négligence ou imprudence.

Un expert a une obligation de moyens et non de résultat, c'est à dire qu'il doit employer tous les moyens à sa disposition pour délivrer un certificat d'authenticité. On doit donc déterminer s'il a usé de toutes les possibilités dans ses recherches pour par exemple dévernir un tableau, analyser scrupuleusement un objet, procéder à des vérifications nécessaires tout en ne se basant pas sur des constats faits avant lui.

D'autre part, un acheteur floué se retourne d'abord contre le vendeur avant d'attaquer un expert. S'il obtient l'annulation de la vente en démontrant qu'il y a eu erreur, le vendeur se doit de rembourser l'œuvre incriminée tandis que le commissaire-priseur et l'expert sont obligés de restituer leurs commissions.

Toutefois, un acheteur peut attaquer un expert sans réclamer l'annulation de la vente mais ce faisant, il risque de ne pas voir son action en justice aboutir car il lui faut prouver une faute de sa part.

Les juges se montrent néanmoins plus agressifs à l'égard des experts depuis 1996 en leur refusant la seule obligation de moyens et en les condamnant conjointement avec le vendeur à rembourser une œuvre reconnue fausse au final.

Ainsi, un expert qui confirme l'authenticité d'une œuvre d'art sans formuler des réserves risque d'engager sa responsabilité.

De plus, les juges ont introduit la notion de condamnation «in solidum» qui permet au demandeur de réclamer un remboursement par tous les débiteurs qu'il peut avoir sous la main, c'est à dire le vendeur, l'expert ou le commissaire-priseur, ce qui lui permet de ne pas avoir affaire à une seule personne qui pourrait être insolvable.

Ainsi, un tribunal parisien a condamné l'expert Eric Turquin, qui avait présenté comme originale une œuvre d'Andrea Solario qui n'était en fait qu'une copie d'époque, à rembourser «in solidum» le prix enregistré aux enchères et ce, conjointement avec le vendeur.

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