Le Salon d'Art contemporain qui s'est tenu à Cologne jusqu'au 1er novembre 2005 à la Koelnmesse a accueilli 250 galeries internationales qui ont mieux travaillé que lors de la précédente édition. Art Cologne a misé comme la Fiac sur la jeunesse sans toutefois sacrifier les valeurs sûres. Place au graffitteur Mirko Reisser de Hambourg, au Grec Dimitri Tzamouranis, au Berlinois Rainer Splitt, à l'Américain Alexis Rockman et ses visions futuristes, au Coréen Man-Hyeok Yim, à l'Iranien Ali Nassir, au Norvégien Per Barclay ou au Danois Michael Kvium, des noms qui montent dans le monde des collectionneurs mais qui devront faire leurs preuves au niveau de la durée.
Pour le moment, leurs oeuvres sont offertes en général à des prix abordables sauf pour Rockman dont l'énorme tableau futuriste montrant le Pont de Brooklyn immergé après la fonte des glaces dans 300 000 ans a été proposé à 250 000 dollars par la Galerie Leo Koenig de New York. Avoir une telle fresque chez soi représente quelque part un cauchemar si on s'inquiète pour l'avenir de l'humanité. Question: faut-il s'inquiéter de celui de l'art contemporain? Non, si on prend en compte la profusion des oeuvres créées de par le monde. Oui, si on considère qu'il n'est plus possible de faire un tri judicieux parmi celles-ci. Si les artistes se déchaînent en allant dans tous les sens, le public s'y perd par contre toujours un peu plus...