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Les dernières ventes de l'été à Paris
24 Juillet 2002



Cet article se compose de 2 pages.
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Les ventes organisées à Paris entre le 8 et le 13 juillet 2002, peu nombreuses en cette période de l'année, n'ont pas donné lieu à des résultats extraordinaires.

Le 8 juillet, le groupe Tajan a obtenu 32 000 euros pour le « Liber amicorum » de Carmen Porchet comprenant 19 originaux réalisées entre 1963 et 1965, notamment par Braque, Hasegawa, Camoin ou Bryen.

A l'Hôtel des Ventes du Palais, une Ferrari 456 GT 2+2 de 1995 a été adjugée pour 71 000 euros. Un cabriolet Chevrolet Corvette de 1959 en rouge et blanc a été vendu pour 34 000 euros et un cabriolet Traction 11 B de 1938 à restaurer a atteint 31 000 euros.

Le 10 juillet, le groupe Massol a vendu pour 8 000 euros une gouache de l'artiste turc Fikret Moualla intitulée « Personnages dans la rue, fond jaune » (30,5 x 47 cm). Une enchère similaire a été recueillie pour une table tric-trac en acajou, travail bordelais du XVIIIe siècle, reposant sur quatre pieds cambrés et ouvrant à deux petits tiroirs.

L'étude Boisgirard a obtenu 12 500 euros pour les deux volumes du « Voyage pittoresque et historique de l'Espagne » (Paris, 1806-1820) du comte Alexandre de Laborde sur une estimation de 7 000 euros.

Le groupe Tajan a vendu pour 20 000 euros un service en porcelaine comprenant 248 pièces des XVIIIe et XIXe siècle, dont une centaine d'assiettes avec un décor de bouquets de fleurs polychromes de provenances diverses (Paris, Saxe, Bordeaux, Tournai ou Lille). Un plat ovale (61 cm) du début du XVIIIe siècle en faïence de Moustier de la fabrique de Clérissy à fin décor en camaïeu bleu d'une dentelle sur la bordure et d'une chasse à l'autruche avec des cavaliers orientaux au centre a atteint 7 000 euros.

Le même groupe a recueilli une enchère de 11 000 euros pour un automate Lambert représentant un fumeur de narguilé (hauteur 60 cm, socle 35 x 32 cm) sur une estimation de 3 000 euros.

Le groupe Artcurial-Briest a vendu pour 25 000 euros les « Poèmes » (Paris, 1952) de René Char, illustrés de 14 bois originaux en noir et blanc de Nicolas de Staël.

« La Barre d'appui » (Paris, Cahiers d'Art, 1936) de Paul Eluard, illustré de trois gravures à l'aquatinte de Picasso, l'une représentant notamment Nush Eluard et l'autre Marie-Thérèse Walter, un des 40 exemplaires sur papier Japon donné par Picasso et Eluard au couple d'amateurs Marie Cuttoli et le professeur Laugier a atteint 64 000 euros.

« Les Chants de Maldoror » (Genève, Société Grafik Europa 1973) de Lautréamont illustrés par Salvador Dali, un des cent exemplaires sur vélin d'Arches avec une suite de 50 gravures sur papier d'Arches composée des 42 figures originales et des 8 produites en 1974 (cet ouvrage avait été commencé en 1934) ont été cédés pour
52 000 euros.

La collection complète des 5 numéros de la revue littéraire « Maintenant » (Paris 1912-1915) rédigée par Arthur Cravan a recueilli l'enchère surprise de 13 000 euros sur une estimation de 800 euros.

Une photographie de Man Ray intitulée « Composition » (29,2 x 22,4 cm) réalisée dans les années 30 montrant la tête en plâtre de l'artiste avec une ombre portée par un avant-bras en bois noir, a été vendue pour 18 000 euros. Une autre photographie, « Portrait de Picasso » a atteint 20 000 euros tandis qu'un des 24 exemplaires du tirage sur papier nacré du Japon de « Derrière les fagots » (Paris, Editions surréalistes, 1934) de Benjamin Péret a séduit un amateur pour 38 500 euros.

L'étude le Mouel a vendu pour 10 500 euros une ménagère Puiforcat, modèle Dinard.

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