Il n'y avait pas beaucoup d'artistes réputés pour peindre des ballerines au XIXe siècle. En fait, en cherchant bien il n'y avait pratiquement que Degas…
Depuis toujours les ventes aux enchères françaises restaient relativement confinées à Paris, et surtout au sein des commissaires-priseurs de Drouot qui réalisaient près de 50% du chiffre d'affaires en matière d'œuvres d'art. L'étude Tajan arborait le premier chiffre d'affaires réalisé aux enchères d'œuvres d'art.
En 2002, la maison Drouot, principale perdante de la réforme des commissaires-priseurs, a des raisons de se réveiller : elle a cédé 11% de parts de marché par rapport à l'année dernière et cumulé à une chute de 23,2% de son chiffre d'affaires par rapport à celui réalisé au 1er trimestre 2001.
Aujourd'hui, l'hôtel Georges V pour Tajan, l'hôtel Marcel Dassault pour Artcurial-Briest sont préférés aux traditionnelles plates-formes de Drouot Richelieu et Drouot Montaigne. Les nouveaux concurrents sont gourmands et les anciens s'activent : nombreuses sont les maisons de ventes qui se réorganisent. La tendance est aujourd'hui à la concentration : rien de tel que l'union pour faire face à un oligopole. Le stratégies se profilent. La concurrence s'intensifie. Aussi Artcurial récemment associé à la prestigieuse maison Briest vient de s'offrir l'étude de maîtres Poulain et Le Fur. Cette dernière s'avère être l'une des plus belle progressions de l'année, multipliant les ventes prestigieuses et médiatiques. Avec son poids et son dynamisme, ce nouveau groupe pourrait rapidement devenir l'un des leaders du marché de l'art français. De même des rumeurs prêtent à Pierre Bergé, sorti de la compétition au rachat de Drouot, de s'associer avec Godeau, Chambre, Nicolay et Buffetaud, pour entrer dans le duel.
La tendance à la concentration gagne les régions. De nombreuses études régionales se sont réunies autour d'un groupe, dénommé "ivoire", et comptant aujourd'hui plus de 10 commissaires-priseurs. Leur objectif est de proposer une maison de vente rayonnant sur tout l'hexagone. Elles pourraient aussi réunir pour les mêmes vacations leurs lots d'exception. Plusieurs des adhérents du groupe Ivoire ont déjà présenté le 6 juin 2002 des lots dans une vente orchestrée par Artcurial-Briest.
La fin de saison s'annonce particulièrement dense : le 10 juillet marquera la fin de la période de transition du statut de commissaire-priseur. A cette date, seules pourront exercer les sociétés de ventes volontaires aux enchères. La réforme et l'arrivée des géants anglo-saxons risquent de laisser de profondes cicatrices sur le paysage français des ventes aux enchères. Aujourd'hui, il devient difficile de prédire quel sera le leader du marché français aux enchères à la fin de l'année. (Source artprice.com)
Depuis toujours les ventes aux enchères françaises restaient relativement confinées à Paris, et surtout au sein des commissaires-priseurs de Drouot qui réalisaient près de 50% du chiffre d'affaires en matière d'œuvres d'art. L'étude Tajan arborait le premier chiffre d'affaires réalisé aux enchères d'œuvres d'art.
En 2002, la maison Drouot, principale perdante de la réforme des commissaires-priseurs, a des raisons de se réveiller : elle a cédé 11% de parts de marché par rapport à l'année dernière et cumulé à une chute de 23,2% de son chiffre d'affaires par rapport à celui réalisé au 1er trimestre 2001.
Aujourd'hui, l'hôtel Georges V pour Tajan, l'hôtel Marcel Dassault pour Artcurial-Briest sont préférés aux traditionnelles plates-formes de Drouot Richelieu et Drouot Montaigne. Les nouveaux concurrents sont gourmands et les anciens s'activent : nombreuses sont les maisons de ventes qui se réorganisent. La tendance est aujourd'hui à la concentration : rien de tel que l'union pour faire face à un oligopole. Le stratégies se profilent. La concurrence s'intensifie. Aussi Artcurial récemment associé à la prestigieuse maison Briest vient de s'offrir l'étude de maîtres Poulain et Le Fur. Cette dernière s'avère être l'une des plus belle progressions de l'année, multipliant les ventes prestigieuses et médiatiques. Avec son poids et son dynamisme, ce nouveau groupe pourrait rapidement devenir l'un des leaders du marché de l'art français. De même des rumeurs prêtent à Pierre Bergé, sorti de la compétition au rachat de Drouot, de s'associer avec Godeau, Chambre, Nicolay et Buffetaud, pour entrer dans le duel.
La tendance à la concentration gagne les régions. De nombreuses études régionales se sont réunies autour d'un groupe, dénommé "ivoire", et comptant aujourd'hui plus de 10 commissaires-priseurs. Leur objectif est de proposer une maison de vente rayonnant sur tout l'hexagone. Elles pourraient aussi réunir pour les mêmes vacations leurs lots d'exception. Plusieurs des adhérents du groupe Ivoire ont déjà présenté le 6 juin 2002 des lots dans une vente orchestrée par Artcurial-Briest.
La fin de saison s'annonce particulièrement dense : le 10 juillet marquera la fin de la période de transition du statut de commissaire-priseur. A cette date, seules pourront exercer les sociétés de ventes volontaires aux enchères. La réforme et l'arrivée des géants anglo-saxons risquent de laisser de profondes cicatrices sur le paysage français des ventes aux enchères. Aujourd'hui, il devient difficile de prédire quel sera le leader du marché français aux enchères à la fin de l'année. (Source artprice.com)