L'espace Meyer Zafra, 4 rue Malher à Paris, présente depuis le 7 décembre 2004 une exposition intitulée « A l'abri de la lumière » consacrée aux oeuvres de Jean Paul Leon.
Polymorphe, Jean Paul Leon s'est exprimé dans plusieurs domaines. Ecrivain et scénariste, il a commencé une carrière de plasticien à New York, avant de s'établir en France en 2003. C'est en qualité de peintre que la galerie Meyer Zafra a consacré son espace d'exposition à son travail sur les Menorahs, A l'abri de la lumière, dans ce temps si obscur.
Les origines de Hanoukkah remontent à un évènement qui s'est produit au deuxième siècle avant J.-C.. Dans le cadre d'une politique d'hellénisation forcée de la Judée, le roi syrien Antiochus Epiphane fit construire, en 167 avant J.-C., un autel païen dans le temple juif de Jérusalem. Sous la conduite de Judah Maccabée, une rébellion éclata et, victorieuse, permit de reconquérir en 164 avant. J.-C. le temple profané ; il fut alors purifié et reconsacré. Voulant allumer les lumières en l'honneur du Dieu unique, le peuple juif ne disposa que d'une fiole d'huile qui, destinée à se consumer en une seule journée, accomplit le miracle de brûler 8 jours durant. Cet évènement est commémoré jusqu'à nos jours par la fête de Hanoukkah*.
C'est à cette période transitoire, marquée par la fin d'une année et le commencement d'une autre, que Jean Paul Leon, artiste visionnaire, nous a apporté la lumière à travers son travail sur les Menorahs. Victoire sur l'obscurantisme, la Menorah est ici employée comme symbole de la lumière. Ses sept branches sont autant de chemins au bout desquels se trouve toujours la lumière, figurée par la présence des flammes des bougies. Jean Paul Leon dans son combat contre les ténèbres a lui aussi toujours préféré se tourner vers la lumière et c'est ici qu'il la célèbre en rendant hommage à des figures phares, emblématiques – Gandhi, Mozart, Gertrude Stein, etc. – dont le charisme et le génie illuminent le monde, apaisent le chaos et les passions humaines. Ce sont des Eclairés de la lumière, tels qu'il aime à les nommer, qui l'ont touché et qui eux-mêmes ont essayé de trouver la lumière en partant des ténèbres... tout comme les flammes, ils sont à leur manière les vecteurs du savoir « illuminé » qui apportent la paix, éclairent et guident les hommes sur le chemin de la vie.
Jean Paul Leon est Français. Il a grandi en Espagne et étudié en Angleterre. Il a commencé sa carrière d'artiste et d'écrivain aux Etats-Unis jusqu'à son retour en Europe en 2003.
(*Extrait Elie Serge Zafrani)
L'espace Meyer Zafra, 4 rue Malher à Paris, présente depuis le 7 décembre 2004 une exposition intitulée « A l'abri de la lumière » consacrée aux oeuvres de Jean Paul Leon.
Polymorphe, Jean Paul Leon s'est exprimé dans plusieurs domaines. Ecrivain et scénariste, il a commencé une carrière de plasticien à New York, avant de s'établir en France en 2003. C'est en qualité de peintre que la galerie Meyer Zafra a consacré son espace d'exposition à son travail sur les Menorahs, A l'abri de la lumière, dans ce temps si obscur.
Les origines de Hanoukkah remontent à un évènement qui s'est produit au deuxième siècle avant J.-C.. Dans le cadre d'une politique d'hellénisation forcée de la Judée, le roi syrien Antiochus Epiphane fit construire, en 167 avant J.-C., un autel païen dans le temple juif de Jérusalem. Sous la conduite de Judah Maccabée, une rébellion éclata et, victorieuse, permit de reconquérir en 164 avant. J.-C. le temple profané ; il fut alors purifié et reconsacré. Voulant allumer les lumières en l'honneur du Dieu unique, le peuple juif ne disposa que d'une fiole d'huile qui, destinée à se consumer en une seule journée, accomplit le miracle de brûler 8 jours durant. Cet évènement est commémoré jusqu'à nos jours par la fête de Hanoukkah*.
C'est à cette période transitoire, marquée par la fin d'une année et le commencement d'une autre, que Jean Paul Leon, artiste visionnaire, nous a apporté la lumière à travers son travail sur les Menorahs. Victoire sur l'obscurantisme, la Menorah est ici employée comme symbole de la lumière. Ses sept branches sont autant de chemins au bout desquels se trouve toujours la lumière, figurée par la présence des flammes des bougies. Jean Paul Leon dans son combat contre les ténèbres a lui aussi toujours préféré se tourner vers la lumière et c'est ici qu'il la célèbre en rendant hommage à des figures phares, emblématiques – Gandhi, Mozart, Gertrude Stein, etc. – dont le charisme et le génie illuminent le monde, apaisent le chaos et les passions humaines. Ce sont des Eclairés de la lumière, tels qu'il aime à les nommer, qui l'ont touché et qui eux-mêmes ont essayé de trouver la lumière en partant des ténèbres... tout comme les flammes, ils sont à leur manière les vecteurs du savoir « illuminé » qui apportent la paix, éclairent et guident les hommes sur le chemin de la vie.
Jean Paul Leon est Français. Il a grandi en Espagne et étudié en Angleterre. Il a commencé sa carrière d'artiste et d'écrivain aux Etats-Unis jusqu'à son retour en Europe en 2003.