Le groupe PIASA a vendu pour 41 000 euros un fusain et pastel de Jacques Majorelle situé à Marrakech en 1932 et représentant un modèle nu allongé (60 x 90 cm). Une huile sur toile signée de Georges Rochegrosse montrant Sarah Bernhardt dans son intimité (80 x 100 cm) a culminé à 75 000 euros.
L'étude Charbonneaux a vendu pour 26 000 euros une gouache de Bram van Velde représentant une composition abstraite (64,5 x 42,5 cm) et une huile sur papier marouflé sur toile de Francis Picabia titrée « Voilier au port » (46 x 55 cm) a été enlevée pour 15 500 euros.
L'étude Digard a vendu pour 219 000 euros un acrylique et collage de photocopie sur toile daté de 1984 (218,5 x 172,5 cm) par Jean-Michel Basquiat, le maître du mouvement graffitiste et pour 122 500 euros une toile de Raoul Dufy titrée « Le Loir à Durtal » (33 x 41 cm), au double de son estimation.
Un acrylique sur toile de Valerio Adami intitulé « Song of the road » (147 x 65 cm) a été adjugé pour 13 500 euros, une huile sur toile d'Alfred Manessier datée de 1949 intitulée « Pour les litanies du soir » (146 x 89 cm) a surpris l'assistance avec une enchère de 63 000 euros.
Une huile sur toile de Maurice Utrillo vers 1934, « Le Moulin de la Galette et le Sacré Cœur » (56 x 46 cm) a atteint 78 500 euros, une huile sur toile d'Alfred Reth, « Femme au chapeau » (61 x 50 cm) a recueilli 39 000 euros et « Béthanie », une huile sur carton (32 x 25 cm) signée de Georges Rouault a été vendue pour 50 000 euros.
L'étude Beaussant a vendu pour 86 000 euros une huile sur toile de l'artiste polonais Tadé Makowski titrée « Les Oiseaux » (50 x 65,5 cm) et datée de 1929. Deux enchères pour Martin Barré : 12 000 euros pour deux peintures glycérophtaliques et acryliques sur toile de 1967, l'une titrée « 67-F-4 » (113 x 105 cm) et l'autre « 67-F-9 » (86 x 80 cm).
Une sculpture en bronze d'André Arbus de 1967 intitulée « La Musique » (hauteur 92 cm) a atteint 13 000 euros et un groupe en bronze de Paul Dardé (1888-1963) « Femme Guettant une Nymphe », 1924 (hauteur 70 cm) a été vendue pour 16 000 euros.
Une toile par André Hambourg, « Temps doux à Deauville » (81 x 100 cm) a été vendue pour 46 000 euros. Une huile sur papier contrecollée sur carton par Maximilien Luce datée de 1905 et titrée « Moulineux sur l'Etang » (34,5 x 53 cm) a été adjugée pour 16 000 euros. Une huile sur toile de J.P Laurens intitulée « Voiliers en mer près des falaises normandes » (41 x 24 cm) a recueilli 15 000 euros sur une estimation de 1 500 euros.
Un pastel d'Henri Lebasque représentant un « Nu à la chauffeuse » (43,5 x 56,5 cm) a été vendu pour 16 000 euros, au double de son estimation, et une huile sur toile de Luigi Loir, « Dimanche au bord de l'eau » (40 x 100 cm), a culminé à 18 000 euros.
Une plaque en terre cuite polychrome en bas-relief (46 x 39,5 cm) par Henry Cros représentant un centaure et une dryade a été vendue pour 30 000 euros tandis qu'une bibliothèque double face réalisée pour la maison du Mexique par Jean Prouvé et Charlotte Perriand, à casiers modulables en bois clair et aluminium laqué polychrome a atteint 37 000 euros.
Les ventes organisées à Paris entre le 17 et le 24 juin 2002 ont été émaillées d'enchères plutôt conséquentes pour Renoir, Mary Cassatt, Frédéric Bazille et Emile Claus.
Le 17 juin, une huile sur toile de Jozef Czapski (1896-1993) datée de 1952 et intitulée « Nature morte aux mimosas » (60,5 x 50 cm) a été vendue pour 10 500 euros. Une toile de Willy Eisenchitz (1889-1974) représentant un paysage de la Drôme (40 x 61 cm) a quadruplé son estimation pour atteindre 8 100 euros.
Une huile sur toile intitulée « Paysage du Midi » (46 x 55 cm) de Sonia Lewitska (1882-1957) a atteint 5 200 euros et une nature morte au panier (46 x 55 cm) par Joachim Weingart (1895-1942) a été vendue pour 8 500 euros.
L'étude Coutau-Bégarie a obtenu une enchère de 10 500 euros pour le « Lion guettant » (68 x 95 cm), un dessin à l'encre, fusain et estompe sur papier marouflé sur carton par Paul Jouve. Une aquarelle de Charles de Condamny sur papier intitulée « Chiots dans une niche improvisée » (22 x 35 cm) a triplé son estimation pour atteindre 12 000 euros.
Le 18 juin chez Sotheby's, une fontaine à parfum en porcelaine de Meissen vers 1745-50 avec une monture en bronze doré d'époque Louis XV au « C » couronné (hauteur 60 cm, largeur 55 cm) a été vendue pour 195 000 euros sur une estimation de 100 000 euros. Les porcelaines de Meissen du XVIIIe siècle ont vraiment la cote actuellement.
Une paire de candélabres aux grives en porcelaine de Meissen émaillée au naturel, les branches en bronze doré, les trois bras de lumière parsemés de fleurs (hauteur 34 cm) a atteint 98 000 euros. Une autre paire de candélabres à trois lumières à sujets allégoriques de l'eau et du feu en porcelaine initialement modelés par Kaendler pour deux vases vers 1742 a été adjugée pour 95 000 euros.
Une terre cuite d'Augustin Pajou représentant une tête de vieillard barbu (hauteur 38 cm) réalisée avant 1761 a été enlevée pour 150 000 euros sur une estimation haute de 60 000 euros.
Une table à écrire d'époque Louis XVI à pieds galbés attribuée à Jacques Dautriche en placage de bois de rose, amarante, buis sycomore et bois teinté avec des scènes architecturales animées dans un encadrement de grecques sur le plateau, équipée d'une écritoire entourée de deux casiers masqués par un volet marqueté d'attributs de la chasse a été vendue pour 210 000 euros.
Un serre-bijoux ayant appartenu à l'impératrice Eugénie, exécuté vers 1855 par Charon Frères, en acajou et placage de bois de violette se présentant sous la forme d'un cabinet (hauteur 115 cm, largeur 103 cm) de style Louis XVI ouvrant à deux portes et placé sur un haut piétement démontable fuselé cannelé, entretoisé en X, avec un décor de branches fleuries en porcelaine signé Guérou a été adjugé pour 190 000 euros.
Une chaise d'époque Transition estampillée de Bovo avec un dossier cabriolet violoné, les pieds formés d'un faisceau enrubanné sur lequel est appliqué un motif plat à deux cannelures terminé sous la ceinture en forme de console feuillagée ajourée, un modèle semblable à ceux réalisés par Georges Jacob, a atteint 135 000 euros.
Un rare modèle de guéridon en bronze patiné et doré à plateau circulaire en porphyre rouge (diamètre 70 cm), les six pieds fuselés cannelés réunis par deux séries de larges baguettes sur lesquelles sont fixés des croisillons et reposant sur des griffes posées sur un épais socle hexagonal en mosaïque de marbre jaune de Sienne et vert antique a séduit un amateur pour 140 000 euros.
Une commode d'époque Transition par Charles Topino (largeur 129 cm) a été vendue pour 95 000 euros.
L'étude Rieuner a obtenu une enchère de 125 000 euros pour « Le portement de croix », une toile (107,5 x 135 cm) des frères Le Nain (Antoine et Louis). Le portrait d'une femme tenant un violoncelle (193,5 x 130 cm) par Henri-François Riesener a été vendu pour 60 000 euros.
Deux lavis d'encre de chine et estompe par Foujita et datés de 1950 représentant une fillette à la rose (21,5 x 15,5 cm) et une fillette au fichu (22,5 x 15,5 cm) ont respectivement atteint 19 500 et 17 500 euros.
Un bronze de Rodin représentant « L'Eternel printemps », fonte Barbedienne (hauteur 65 cm, largeur 81 cm) vers 1900 a été enlevé au double de son estimation à 230 000 euros.
Un pot à moutarde couvert (hauteur 11 cm) de la manufacture de Saint-Cloud vers 1710-1730 a été vendu pour 19 000 euros, un prix très soutenu. Un théâtre en verre filé de Nevers de la fin du XVIIe représentant les noces de Cana avec des personnages turcs et vénitiens (hauteur 58 cm, largeur 74 cm) a recueilli 33 000 euros.
C'est au cours de cette vente, qu'une amphore en terre cuite du type du vase lustré de l'Alhambra (hauteur 115 cm), travail hispano-mauresque du XIVe siècle, a atteint le prix record de 3,1 millions d'euros.
Une paire de bustes en marbre blanc (hauteur 81cm), travail de style Louis XIV exécuté sous la Restauration représentant Louis XIV et Louis-Auguste de Bourbon, duc du Maine (1670-1736) a atteint 27 000 euros.
A l'Hôtel d'Evreux, un bureau en placage de Macassar par Marcel Coard (1891-1974) sur une âme en chêne, le plateau à découpe galbée et la partie haute des pieds gainée de peau de python disposée géométriquement, les contours du plateau et l'entablement soulignés d'un jonc plat et d'une grecque en bronze à patine noire, ouvrant à deux tiroirs en façade et deux tiroirs secrets sur les côtés (hauteur 80,5 cm, longueur 175,5 cm, largeur 165,5 cm) a atteint 550 000 euros.
Un bureau en bois verni de Paul Dupré-Lafon en bois verni noir dessinant un demi-cercle a atteint 260 000 euros sur une estimation de 275 000 euros.
Une commode de Coard gainée de galuchat, la caisse rectangulaire ouvrant à quatre tiroirs sur deux rangs ornés de panneaux de laque de Coromandel, reposant à l'avant sur deux pieds galbés, a été vendue pour 55 000 euros. Une table de salon à deux plateaux en scagliole vert émeraude ciré, soutenus par quatre pieds gainés en fer battu, patiné à la feuille d'or a été adjugée pour 68 000 euros.
Un vase (hauteur 46 cm) de Jean Dunand daté de 1913 de forme ovoïde en maillechort à décor de frises de volutes en argent niellé sur fond d'oxydations brunes a atteint 120 000 euros sur une estimation de 25 000 euros. Une urne (hauteur 134 cm) en grès chamotté de Jean Mayodon a été vendu pour 90 000 euros.
Un tapis (315 x 315 cm) d'après un modèle de Léon Voguet pour Jacques-Emile Ruhlmann réalisé en 1925 a triplé son estimation en étant vendu pour 56 000 euros.
Une table à jeu et ses 4 chaises de Boris Lacroix en métal chromé nickelé de section carré, le piétement continu croisé de la table à 4 tablettes escamotables , les sièges à l'assise carrée recouverte de cuir beige ont atteint 72 000 euros. Un meuble à hauteur d'appui d'Albert Porteneuve en palissandre et placage de palissandre ouvrant à deux portes plaquées d'écailles de tortue à croisillons de filets d'ivoire, découvrant un intérieur éclairant de sycomore, équipé d'une tablette et d'un caisson à 4 tiroirs en ébénisterie d'amarante, a été vendu pour 83 000 euros.
Le groupe PIASA a vendu pour 15 500 euros « La Renommée soutenant un écusson aux armes de France et de Navarre » (26,2 x 21 cm), un dessin à l'encre brune sur trait de sanguine, lavis brun et rehauts de gouache blanche de Michel Corneille (1642-1708). Une sanguine d'Hubert Robert représentant des dessinateurs dans les ruines de la villa Madame (49,4 x 36 cm) a vu son estimation pulvérisée pour atteindre 46 000 euros.
Un fusain, estompe et gommage de Camille Corot représentant un paysage animé (30 x 47,5 cm) a été vendu pour 18 500 euros. 4 dessins à la plume de Géricault (étude de guerrier antique, cheval de trait, étude d'un guerrier antique et une femme nue étendue) mesurant 6,7, 9,2, 11,5 et 21 cm avec au verso plusieurs études de têtes, le tout dans un seul montage, ont atteint 40 000 euros.
Le 19 juin, une huile sur panneau de chêne de l'école française du XVIIIe siècle de l'entourage de Charles Michel-Ange Challes représentant une scène érotique (23 x 28 cm) a été vendue pour 18 500 euros. Une huile en grisaille sur panneau titrée «Théagène reprend le flambeau des mains de Chariclée» (36 x 47 cm) par Ambroise Dubois (1543-1614) a atteint 35 000 euros.
L'étude Ferri a obtenu 19 000 euros sur un daguerréotype (9,3 x 7,5 cm) montrant Victor Hugo de face, bras croisés en robe de chambre, la cravate dénouée et le col de chemise ouvert à New Jersey en 1853 avec une dédicace de l'écrivain à Juliette Drouet «11 avril, jour de ta naissance mon doux ange ».
Une huile sur toile de Kees Van Dongen titrée « Enfant sur la plage » (24 x 19 cm) a été adjugée pour 108 000 euros sur une estimation de 15 000 euros. Une huile sur panneau (48 x 37,5 cm) de Sano di Pietro titrée « Madone d'humilité » a été vendue pour 150 000 euros, au double de son estimation.
L'étude Pescheteau a vendu pour 24 000 euros une huile sur panneau de Marc Antoine Bilbocq (1755-1838) représentant une visite chez le médecin (47,5 x 61,5 cm). Un buste d'Hercule en marbre (hauteur 53,5 cm) par Orazio Marinelli a atteint 28 000 euros. Une épreuve en bronze de Joseph Bernard à patine noire, fonte Valsuani d'après le Faune Dansant (hauteur 72 cm) a culminé à 30 000 euros.
A Drouot-Montaigne une œuvre de 1985 de Joseph Kossuth (né en 1945) intitulée « Word Sentence paragraph » (140 x 160 cm) a atteint 20 500 euros, une installation de Franz West (né en 1947) et de Heimo Zobernig (né en 1958) éditée en 5 exemplaires et titrée « Autosex », composée de deux chaises posées sur un tapis en caoutchouc, séparées par une feuille réfléchissante renvoyant l'image déformée de celui qui s'assoit sur l'une d'elles a été vendue pour 33 000 euros et une huile et pastel gras sur fond de lithographie de Karel Appel titrée « Figure » (7( x 56 cm) a atteint 22 000 euros. Un pouce en marbre de César, pièce unique datée de 1965 (103 cm de hauteur, largeur 49 cm, profondeur 43 cm), a été vendu pour 130 000 euros.
Une étude de Tom Wesselman pour « Great American nude » (34 x 17 cm), crayon et liquitex sur papier a recueilli 28 000 euros sur une estimation de 2500 euros. Une huile sur panneau de Georges Condo, artiste graffitiste, de 1985 et mesurant 33,5 x 23 cm a été vendue pour 30 000 euros sur une estimation de 3 000 euros. Une huile sur papier marouflé sur toile (160 x 122 cm) de 1994 par Jean-Pierre Pincemin représentant trois bandes, une ocre, une blanche et une jaune a été créditée d'une enchère de 18 000 euros.
Le groupe PIASA a vendu pour 41 000 euros un fusain et pastel de Jacques Majorelle situé à Marrakech en 1932 et représentant un modèle nu allongé (60 x 90 cm). Une huile sur toile signée de Georges Rochegrosse montrant Sarah Bernhardt dans son intimité (80 x 100 cm) a culminé à 75 000 euros.
L'étude Charbonneaux a vendu pour 26 000 euros une gouache de Bram van Velde représentant une composition abstraite (64,5 x 42,5 cm) et une huile sur papier marouflé sur toile de Francis Picabia titrée « Voilier au port » (46 x 55 cm) a été enlevée pour 15 500 euros.
L'étude Digard a vendu pour 219 000 euros un acrylique et collage de photocopie sur toile daté de 1984 (218,5 x 172,5 cm) par Jean-Michel Basquiat, le maître du mouvement graffitiste et pour 122 500 euros une toile de Raoul Dufy titrée « Le Loir à Durtal » (33 x 41 cm), au double de son estimation.
Un acrylique sur toile de Valerio Adami intitulé « Song of the road » (147 x 65 cm) a été adjugé pour 13 500 euros, une huile sur toile d'Alfred Manessier datée de 1949 intitulée « Pour les litanies du soir » (146 x 89 cm) a surpris l'assistance avec une enchère de 63 000 euros.
Une huile sur toile de Maurice Utrillo vers 1934, « Le Moulin de la Galette et le Sacré Cœur » (56 x 46 cm) a atteint 78 500 euros, une huile sur toile d'Alfred Reth, « Femme au chapeau » (61 x 50 cm) a recueilli 39 000 euros et « Béthanie », une huile sur carton (32 x 25 cm) signée de Georges Rouault a été vendue pour 50 000 euros.
L'étude Beaussant a vendu pour 86 000 euros une huile sur toile de l'artiste polonais Tadé Makowski titrée « Les Oiseaux » (50 x 65,5 cm) et datée de 1929. Deux enchères pour Martin Barré : 12 000 euros pour deux peintures glycérophtaliques et acryliques sur toile de 1967, l'une titrée « 67-F-4 » (113 x 105 cm) et l'autre « 67-F-9 » (86 x 80 cm).
Une sculpture en bronze d'André Arbus de 1967 intitulée « La Musique » (hauteur 92 cm) a atteint 13 000 euros et un groupe en bronze de Paul Dardé (1888-1963) « Femme Guettant une Nymphe », 1924 (hauteur 70 cm) a été vendue pour 16 000 euros.
Une toile par André Hambourg, « Temps doux à Deauville » (81 x 100 cm) a été vendue pour 46 000 euros. Une huile sur papier contrecollée sur carton par Maximilien Luce datée de 1905 et titrée « Moulineux sur l'Etang » (34,5 x 53 cm) a été adjugée pour 16 000 euros. Une huile sur toile de J.P Laurens intitulée « Voiliers en mer près des falaises normandes » (41 x 24 cm) a recueilli 15 000 euros sur une estimation de 1 500 euros.
Un pastel d'Henri Lebasque représentant un « Nu à la chauffeuse » (43,5 x 56,5 cm) a été vendu pour 16 000 euros, au double de son estimation, et une huile sur toile de Luigi Loir, « Dimanche au bord de l'eau » (40 x 100 cm), a culminé à 18 000 euros.
Une plaque en terre cuite polychrome en bas-relief (46 x 39,5 cm) par Henry Cros représentant un centaure et une dryade a été vendue pour 30 000 euros tandis qu'une bibliothèque double face réalisée pour la maison du Mexique par Jean Prouvé et Charlotte Perriand, à casiers modulables en bois clair et aluminium laqué polychrome a atteint 37 000 euros.
Le 20 juin, « Tristan chevalier de la table ronde nouvellement imprimé à Paris » (Antoine Vérard avant le 20 novembre 1496, deux tomes en un volume, moyen in-folio illustré de sept grandes gravures sur bois dans le texte, reliure française du XVIIe siècle en veau, dos à nerfs ornés, a été adjugé pour 150 000 euros.
Un record mondial de 170 000 euros a été enregistré pour un manusxcrit autographe de José Luis Borgès titré « El Sur », dernière nouvelle que compte « Ficciones » publiée dans le journal « La Nacion » le 8 février 1953, les 8 feuillets écrits seulement au verso dans lesquels l'auteur narre l'accident qui l'amena à écrire des contes fantastiques.
Deux volumes regroupant la collection d'histoire naturelle composée par l'éditeur Desnos pour réunir les ouvrages les plus importants en matière de botanique et d'ornithologie des XVIIe et XVIIIe siècle, notamment l'histoire générale des insectes de Surinam et de toute l'Europe, 3e édition, Paris, de Maria Sybilla Merian et Daniel Rabel contenant 323 gravures imprimées sur 188 feuillets noir et blanc et de la « Collection d'oiseaux les plus rares gravés et dessinés d'après nature » (Paris, Desnos, 1773-74) de John Johnston et Nicolas Robert, avec un frontispice et 85 planches gravées dont 23 d'après des dessins de Nicolas Robert, ont été vendus pour 75 000 euros.
La seconde édition de l'atlas « Theatrum Orbis terrarum » (Anvers, Plantin, 1584) complet avec 112 cartes gravées à double page illustrant la planète a été vendue pour 42 000 euros. L'édition originale des « Pensées » de Blaise Pascal (Paris, Guillaume Deprez, 1670) a quant à elle été récompensée par une enchère de 38 000 euros sur une estimation de 10 000 euros.
Une édition originale de « La Grèce, Vues pittoresques et topographiques » (Paris, chez Ostervald, 1834) d'Ottos Magnus de Stackelberg (1787-1834) illustrée de 126 planches lithographiées dont 111 représentant des vues a été adjugée pour 45 000 euros. « L'Hortus Nitidissimus ommem per annum superbien floribus » (Nuremberg, J.M Seligmann et A.L Wirsing1750-1786) de Christoph Jacob Treu contenant 178 sur 180 planches gravées coloriées et gouachées d'époque a atteint 165 000 euros tandis qu'une lettre d'amour adressée par Bonaparte en l'An 2 à une certaine Emma qui lui a inspiré des « sentiments que vous ne partagez pas » a culminé à 42 000 euros.
Le 20 juin, douze bouteilles de Petrus de 1989 ont été vendues pour 12 100 euros.
Le 21 juin, une huile sur toile de Renoir intitulée « Paris, le quai Malaquais » (38 x 46 cm) a été adjugée par le groupe PIASA pour 2,4 millions euros. Une huile sur toile de l'artiste américaine Mary Cassatt (1844-1926) titrée « Sara avec un grand chapeau et une prune en pendentif » (54,5 x 39,5 cm) vers 1901, a été vendue pour 750 000 euros.
Une huile sur toile d'Emile Claus (1849-1924) titrée « La faneuse » (94 x 65 cm) a atteint le prix record de 380 000 euros, à plus de 8 fois son estimation. Le portrait de la princesse Ourousoff (65 x 55 cm), une huile sur toile datée de 1860 par Franz Xavier Wintherhalter a recueilli une enchère de 235 000 euros. Une huile sur toile de Corot, peinte vers 1855 et représentant une famille de chevriers italiens (38 x 78 cm) a été vendue pour 245 000 euros.
Deux prix pour Frédéric Bazille, un peintre prometteur mort durant la guerre franco-prussienne de 1870 : 550 000 euros la "Petite Italienne chanteuse des rues" (130,5 x 97,5 cm) peinte vers 1866 et 480 000 euros pour « Jeune homme nu sur l'herbe » (147,5 x 138 cm), une toile exécutée vers 1869. Ces deux œuvres ont été préemptées par le Musée des Beaux-Arts de Montpellier.
A noter l'enchère de 185 000 euros pour « Notre Dame de Paris vue du quai de Montebello », une huile sur toile (52 x 68,5 cm) par Maximilien Luce datée de 1897.
Une huile sur carton d'Albert Gleizes datée de 1924 représentant une nature morte au damier (101 x 76,5 cm) a par ailleurs séduit un amateur pour 110 000 euros.
Le groupe Drouot-Estimations a vendu pour 20 000 euros un pastel marouflé sur toile attribué à Paul César Helleu représentant le portrait de Mademoiselle Granier (92 x 63 cm), une photographie montrant Picasso dans son atelier collée sur une feuille et prolongée par des dessins aux crayons de couleur exécutés par l'artiste et datée de 1963 a été vendue pour 52 000 euros sur une estimation de 15 000 euros. Une gouache de Galien-Laloue représentant la place de la République (23,5 x 39 cm) a atteint 21 000 euros et une toile de Maxime Maufra intitulée « Inondation en hiver, basse Goulaine, près de Nantes » datée de 1904 a recueilli une enchère de 34 000 euros.