Le mercredi 17 avril, une huile de Nicolas de Staël intitulée « Marine » (1954) mesurant 24 x 33 cm a été vendue 170 000 euros par l'étude de Nicolay. Il faut cependant noter que la même œuvre avait été adjugée pour 274 401 euros en juin 1990, alors que les prix étaient au plus haut sur le marché de l'art.
Un dessin à la sanguine et craie de Paul-César Helleu représentant un portrait de femme (50 x 68 cm) a atteint 16 500 euros, au quadruple de son estimation. Un dessin aux crayons de couleur de Picasso daté de mars 1964 intitulé « Le Peintre et son modèle » (25 x 32 cm) a été vendu pour 33 500 euros.
« La Cathédrale » (hauteur 12 cm), une épreuve post-mortem d'Auguste Rodin en bronze patiné fondue par Alexis Rudier a été vendue 23 000 euros sur une estimation de 1 800 euros.
Une huile sur panneau d'Eugène Boudin datée de 1885 intitulée «Navire anglais dans le bassin de Deauville» (27 x 21 cm) a atteint 96 000 euros, au double de son estimation et une huile sur toile d'Achille Laugé, « Femme à la veste rouge » (60 x 50 cm) datée de 1889 a été adjugée pour 27 000 euros. Signalons également l'enchère de 107 000 euros obtenue pour une huile sur toile vers 1910 de Vlaminck intitulée «Port de pêche» qui avait était estimée au mieux à 35 000 euros.
Le 18 avril, le groupe Tajan a obtenu une enchère de 10 500 euros pour une huile sur toile du peintre polonais Roman Kramstyk (1885-1942) intitulée « Passerelle sur la rivière » (65 x 81 cm) et pour « Village de Provence » (65 x 81 cm). La même enchère a été obtenue pour « Fleurs dans une coupe » (35 x 27 cm), une huile sur carton d'Henri Manguin. « Le Pont de l'Anglois à Arles » (34 x 41 cm) par Charles Camoin a obtenu 29 500 euros, au triple de son estimation. «Le Château du Lion à Preuilly-sur-claise » (100 x 73 cm) de Jean Dufy a été adjugé pour 31 000 euros, au double de son estimation tandis qu'une vue de Venise (40 x 100 cm) par André Hambourg a été vendue pour 33 000 euros.
Le vendredi 19 avril, la plus haute enchère de la semaine a été prononcée par l'étude Gros-Delettrez pour une huile sur toile rehaussée d'or de Norbert Goeneutte (1854-1894) intitulée « Au Théâtre » (43 x 33 cm) vendue à 176 000 euros.
Goeneutte fut un des meilleurs peintres du XIXe siècle ainsi qu'un excellent graveur qui contribua au développement de la gravure impressionniste dans les années 1880 en compagnie de Pissarro, Cézanne et Guillaumin. Ami de Renoir, il fut son modèle pour diverses scènes peintes par ce dernier alors que ses peintures rappelèrent celles de Degas ou de Forain. L'enchère obtenue pour « Au Théâtre » constitue un record pour cet artiste longtemps tombé dans l'oubli.
Lors de cette même vente, deux autres œuvres de cet artiste, « Deux élégantes place Clichy » (56 x 46 cm) et « Elégantes sur les boulevards » (16,5 x 16 cm) ont été vendues respectivement pour 83 000 euros et 33 000 euros.
Une plaque en cuivre à décors d'émaux polychromes réalisée par Paul Grandhomme d'après une œuvre de Gustave Moreau titrée « Les Plaintes du poète » (24 x 15 cm) a atteint 100 000 euros sur une estimation de 40 000 euros. Une huile sur toile d'Alexandre Regnault (1843-1871) intitulée « L'Espagnol » (51 x 31,5 cm) a culminé à 29 000 euros sur une estimation de 5 000 euros et un paysage de Barbizon (56 x 67 cm) de Laszlo de Pall (1846-1879) a grimpé à 24 000 euros. Une huile sur toile marouflée sur carton représentant un sous-bois (32 x 22 cm) par Corot a été adjugée pour 56 000 euros alors que « Le Coucher de soleil sur la côte » (61 x 81 cm), une huile sur toile de Ferdinand du Puigaudeau a atteint 27 000 euros et que «Le Pêcheur oriental» (130 x 88 cm), une huile de Jean Lurçat, a été vendue pour 26 500 euros.
Lors d'une vente d'art primitif, l'étude Lombrail a obtenu 15 000 euros pour un double masque superposé (66 cm) en bois représentant un visage stylisé plat, surmonté d'un panneau sur lequel est fixé un masque en haut relief (art ibibo-eket, Nigeria). Un masque panneau de la même ethnie (67 cm) blasonné en bois recouvert de pigments rouges, jaunes et noirs, présentant un visage stylisé sous un large bandeau frontal surmonté de trois statuettes a atteint 17 000 euros.
Les ventes organisées à Paris entre le 15 et le 20 avril 2002 ont été ponctuées de bonnes enchères toutefois éloignées des niveaux attendus pour pareille période.
Le 15 avril, une vente d'art des indiens d'Amérique dirigée par l'étude Million a connu un vif succès, les 44 lots de la collection Yves Berger atteignant 348 000 euros frais compris.
Les trois volumes de l'«History of the Indian Tribes of North America » de McKenney et Hall, richement illustrés de 120 lithographies ont atteint 75 000 euros. Les 25 lithographies originales aquarellées plus 6 hors-série du « Catlin's North American Indian portfolio :Hunting scenes and Amusements of the Rocky Mountains and Prairies of America » (Egyptian Hall, Piccadilly, Londres, 1844) ont été vendues pour 52 000 euros malgré l'absence de trois planches et l'ensemble des pages explicatives.
Un calumet cérémoniel Santee sioux de l'est du Dakota, le fourreau en catlinite rouge, fixé sur un manche en bois à section rectangulaire plate, gravé de motifs pigmentés en couleurs terminé par un important motif torsadé simulant un oiseau, a recueilli 15 000 euros. Une coiffe de Pied-Noir de la région de l'Alberta (Canada) dite «War bonnet» vers 1870 a été adjugée pour 14 000 euros alors qu'une coupe en bois de cèdre (hauteur 54 cm, largeur 61 cm) surmontée d'une tête d'aigle amovible fixée par deux chevilles de bois provenant des indiens kwakiutl (Colombie britannique) a dépassé son estimation haute pour atteindre 23 000 euros.
Le groupe Tajan a vendu pour 21 000 euros une sculpture chryséléphantine de Demeter Chiparus intitulée «Solo» (50 cm) et une épreuve en bronze de Marcel Prost, «Tigre en marche» (hauteur 43 cm) a atteint 14 000 euros, au double de son estimation.
Au chapitre des meubles, une suite de 8 chaises à dossier gondole de Louis Sue et André Mare a été vendue pour 30 000 euros sur une estimation de 20 000 euros.
Le mardi 16 avril, une gouache d'Otto Freundlich intitulée «Composition» (27 x 21 cm) a été vendue par le groupe Artcurial-Briest pour 19 000 euros sur une estimation de 10 000 euros. Une aquarelle de Paul Signac datée de 1912 représentant Albi, les quais (27 x 39 cm) a atteint 15 000 euros. Un dessin aux crayons de couleur d'Utrillo, «Montmartre, scène de Paris» (27 x 24,5 cm) a été adjugé pour 12 000 euros et une gouache de 1960 par Fikret Moualla, «Les Trois musiciens noirs» (53 x 64 cm) a séduit un amateur pour 13 000 euros.
Le portrait de Madame Félix Fénéon (58 x 46 cm) par Maximilien Luce a atteint 17 000 euros et celui de Mme Guillaumin au bouquet de violettes (61 x 46 cm) par Henri Lebasque a été adjugé pour 29 000 euros.
Une huile sur toile de Suzanne Valadon, «Femme au sofa» (65 x 81 cm) a recueilli 18 500 euros et un paysage de neige (38 x 46 cm), une huile sur isorel de 1944 par Antoni Clavé, a atteint 19 000 euros. Une toile de Grau Sala peinte vers 1960 et représentant une plage à Deauville (54 x 65 cm) a été vendue pour 31 000 euros. «Cavaliers en forêt de Villers-Cotterêts» (65 x 50 cm) d'André Brasilier a enregistré une enchère de 17 000 euros, un prix également atteint par une aquarelle de Moïse Kisling représentant un nu allongé dans l'herbe (37 x 54 cm).
Par ailleurs, une composition (65 x 54 cm) par Jean-Michel Atlan a été vendue pour 23 000 euros alors qu'une gouache d'Alexander Calder intitulée «Spider Wet» (73,5 x 107 cm) a atteint 15 000 euros. Une enchère de 20 000 euros a été prononcée sur un acrylique de 1980 de Hans Hartung intitulé «T 1980 K 24» (97 x 146 cm) et une gouache abstraite sur papier découpé (49 x 34 cm) de Bram van Velde a atteint 15 500 euros.
Le mercredi 17 avril, une huile de Nicolas de Staël intitulée « Marine » (1954) mesurant 24 x 33 cm a été vendue 170 000 euros par l'étude de Nicolay. Il faut cependant noter que la même œuvre avait été adjugée pour 274 401 euros en juin 1990, alors que les prix étaient au plus haut sur le marché de l'art.
Un dessin à la sanguine et craie de Paul-César Helleu représentant un portrait de femme (50 x 68 cm) a atteint 16 500 euros, au quadruple de son estimation. Un dessin aux crayons de couleur de Picasso daté de mars 1964 intitulé « Le Peintre et son modèle » (25 x 32 cm) a été vendu pour 33 500 euros.
« La Cathédrale » (hauteur 12 cm), une épreuve post-mortem d'Auguste Rodin en bronze patiné fondue par Alexis Rudier a été vendue 23 000 euros sur une estimation de 1 800 euros.
Une huile sur panneau d'Eugène Boudin datée de 1885 intitulée «Navire anglais dans le bassin de Deauville» (27 x 21 cm) a atteint 96 000 euros, au double de son estimation et une huile sur toile d'Achille Laugé, « Femme à la veste rouge » (60 x 50 cm) datée de 1889 a été adjugée pour 27 000 euros. Signalons également l'enchère de 107 000 euros obtenue pour une huile sur toile vers 1910 de Vlaminck intitulée «Port de pêche» qui avait était estimée au mieux à 35 000 euros.
Le 18 avril, le groupe Tajan a obtenu une enchère de 10 500 euros pour une huile sur toile du peintre polonais Roman Kramstyk (1885-1942) intitulée « Passerelle sur la rivière » (65 x 81 cm) et pour « Village de Provence » (65 x 81 cm). La même enchère a été obtenue pour « Fleurs dans une coupe » (35 x 27 cm), une huile sur carton d'Henri Manguin. « Le Pont de l'Anglois à Arles » (34 x 41 cm) par Charles Camoin a obtenu 29 500 euros, au triple de son estimation. «Le Château du Lion à Preuilly-sur-claise » (100 x 73 cm) de Jean Dufy a été adjugé pour 31 000 euros, au double de son estimation tandis qu'une vue de Venise (40 x 100 cm) par André Hambourg a été vendue pour 33 000 euros.
Le vendredi 19 avril, la plus haute enchère de la semaine a été prononcée par l'étude Gros-Delettrez pour une huile sur toile rehaussée d'or de Norbert Goeneutte (1854-1894) intitulée « Au Théâtre » (43 x 33 cm) vendue à 176 000 euros.
Goeneutte fut un des meilleurs peintres du XIXe siècle ainsi qu'un excellent graveur qui contribua au développement de la gravure impressionniste dans les années 1880 en compagnie de Pissarro, Cézanne et Guillaumin. Ami de Renoir, il fut son modèle pour diverses scènes peintes par ce dernier alors que ses peintures rappelèrent celles de Degas ou de Forain. L'enchère obtenue pour « Au Théâtre » constitue un record pour cet artiste longtemps tombé dans l'oubli.
Lors de cette même vente, deux autres œuvres de cet artiste, « Deux élégantes place Clichy » (56 x 46 cm) et « Elégantes sur les boulevards » (16,5 x 16 cm) ont été vendues respectivement pour 83 000 euros et 33 000 euros.
Une plaque en cuivre à décors d'émaux polychromes réalisée par Paul Grandhomme d'après une œuvre de Gustave Moreau titrée « Les Plaintes du poète » (24 x 15 cm) a atteint 100 000 euros sur une estimation de 40 000 euros. Une huile sur toile d'Alexandre Regnault (1843-1871) intitulée « L'Espagnol » (51 x 31,5 cm) a culminé à 29 000 euros sur une estimation de 5 000 euros et un paysage de Barbizon (56 x 67 cm) de Laszlo de Pall (1846-1879) a grimpé à 24 000 euros. Une huile sur toile marouflée sur carton représentant un sous-bois (32 x 22 cm) par Corot a été adjugée pour 56 000 euros alors que « Le Coucher de soleil sur la côte » (61 x 81 cm), une huile sur toile de Ferdinand du Puigaudeau a atteint 27 000 euros et que «Le Pêcheur oriental» (130 x 88 cm), une huile de Jean Lurçat, a été vendue pour 26 500 euros.
Lors d'une vente d'art primitif, l'étude Lombrail a obtenu 15 000 euros pour un double masque superposé (66 cm) en bois représentant un visage stylisé plat, surmonté d'un panneau sur lequel est fixé un masque en haut relief (art ibibo-eket, Nigeria). Un masque panneau de la même ethnie (67 cm) blasonné en bois recouvert de pigments rouges, jaunes et noirs, présentant un visage stylisé sous un large bandeau frontal surmonté de trois statuettes a atteint 17 000 euros.