Considéré comme un des plus grands collectionneurs d'art à travers le monde, le baron Hans Heinrich von Thyssen Bornemisza est mort à 81 ans d'une crise cardiaque le 27 avril 2002 à son domicile madrilène.
Ce séducteur invétéré qui s'était marié à cinq reprises avait l'habitude de tomber amoureux d'un tableau qu'il achetait comme d'une femme. Il était l'héritier de la dynastie Thyssen fondée par son grand-père August (1842-1926), le magnat de la sidérurgie allemande à qui avait succédé son père Heinrich von Thyssen Bornemisza (1875-1947).
Hans Heinrich parvint à reconstituer l'empire familial après la Seconde Guerre Mondiale et à le développer en créant plus de 250 firmes. Parallèlement, il reconstitua la collection de tableaux anciens amassée par ses aïeuls en achetant à profusion des oeuvres exceptionnelles, notamment de l'Ecole du Nord. Il collectionna également des œuvres modernes, en particulier de Paul Gauguin, Emil Nolde, Max Beckmann, Ernst Ludwig Kirchner, Schmidt-Rottluff, Max Ernst et aussi de Jackson Pollock.
Le baron, dont la devise fut “If I rest, I rust” (Si je me repose, je rouille) ressentit toujours le besoin d'avoir un face à face avec ses oeuvres qui lui apportaient indifféremment une certaine paix ou des tourments. Il avait notamment l'habitude d'aller admirer un tableau de Kirchner chaque soir avant d'aller se coucher.
Il acheta des tableaux presque quotidiennement et amassa dans son musée personnel quelque 1400 œuvres qui furent répertoriées sous la supervision de Simon de Pury, son conservateur attitré durant de nombreuses années.
Né à La Haye en 1921, le baron, dont la mère était hongroise, avait acquis la citoyenneté helvétique en 1952 et après quatre mariages, successivement avec la princesse Teresa de Lippe, le mannequin Nina Sleia Dyer, Fiona Campbell-Walter et Liane Denise, fille d'un banquier brésilien, il épousa en 1985 Carmen “Tita” Cervera, une ancienne « Miss Espagne 1961 » veuve de l'acteur Lex Barker qui devint célèbre à l'écran en incarnant le personnage de Tarzan.
En 1993, le baron fit don à l'Espagne de 775 de ses plus beaux tableaux, notamment deux œuvres exceptionnelles de Carpaccio et de Ghirlandaio, aujourd'hui abrités dans la fondation madrilène qui porte son nom. Il fit également de nombreux prêts à des musées étrangers durant ces trente dernières années.
Considéré comme un des plus grands collectionneurs d'art à travers le monde, le baron Hans Heinrich von Thyssen Bornemisza est mort à 81 ans d'une crise cardiaque le 27 avril 2002 à son domicile madrilène.
Ce séducteur invétéré qui s'était marié à cinq reprises avait l'habitude de tomber amoureux d'un tableau qu'il achetait comme d'une femme. Il était l'héritier de la dynastie Thyssen fondée par son grand-père August (1842-1926), le magnat de la sidérurgie allemande à qui avait succédé son père Heinrich von Thyssen Bornemisza (1875-1947).
Hans Heinrich parvint à reconstituer l'empire familial après la Seconde Guerre Mondiale et à le développer en créant plus de 250 firmes. Parallèlement, il reconstitua la collection de tableaux anciens amassée par ses aïeuls en achetant à profusion des oeuvres exceptionnelles, notamment de l'Ecole du Nord. Il collectionna également des œuvres modernes, en particulier de Paul Gauguin, Emil Nolde, Max Beckmann, Ernst Ludwig Kirchner, Schmidt-Rottluff, Max Ernst et aussi de Jackson Pollock.
Le baron, dont la devise fut “If I rest, I rust” (Si je me repose, je rouille) ressentit toujours le besoin d'avoir un face à face avec ses oeuvres qui lui apportaient indifféremment une certaine paix ou des tourments. Il avait notamment l'habitude d'aller admirer un tableau de Kirchner chaque soir avant d'aller se coucher.
Il acheta des tableaux presque quotidiennement et amassa dans son musée personnel quelque 1400 œuvres qui furent répertoriées sous la supervision de Simon de Pury, son conservateur attitré durant de nombreuses années.
Né à La Haye en 1921, le baron, dont la mère était hongroise, avait acquis la citoyenneté helvétique en 1952 et après quatre mariages, successivement avec la princesse Teresa de Lippe, le mannequin Nina Sleia Dyer, Fiona Campbell-Walter et Liane Denise, fille d'un banquier brésilien, il épousa en 1985 Carmen “Tita” Cervera, une ancienne « Miss Espagne 1961 » veuve de l'acteur Lex Barker qui devint célèbre à l'écran en incarnant le personnage de Tarzan.
En 1993, le baron fit don à l'Espagne de 775 de ses plus beaux tableaux, notamment deux œuvres exceptionnelles de Carpaccio et de Ghirlandaio, aujourd'hui abrités dans la fondation madrilène qui porte son nom. Il fit également de nombreux prêts à des musées étrangers durant ces trente dernières années.