La fresque représentant le dernier repas du Christ que Léonard de Vinci avait peinte à partir de 1494 au couvent des Dominicains de Sainte-Marie-des Grâces à Milan vient de retrouver toute sa splendeur originelle après 21 ans passés à la restaurer. Durant le XVIIe siècle, la fresque de 40 m², achevée en 1498 dans le réfectoire du couvent, avait été en partie amputée et enduite de nombreux repeints qui avaient transformé l'œuvre de Vinci en vulgaire pastiche. Cette restauration, financée en grande partie par Olivetti, aura coûté quelque 25 millions FF. Moins de 20 ans après son achèvement, l'œuvre avait été déjà défigurée par des infiltrations d'eau qui résultérent en de nombreuses restaurations au fil des siècles tandis qu'en 1652, les moines ouvrirent une porte dans le mur, enlevant une jambe au Christ. En 1800, après que le couvent eut été utilisé comme écurie par les soldats de Napoléon l'année précédente, le réfectoire fut inondé par une crue puis en 1943, des bombardements alliés détruisirent trois parois, laissant miraculeusement intacte la fresque représentant la Cène. Les restaurateurs ont dû travailler centimètre carré par centimètre carré pour restituer la fresque dans sa première splendeur avec au bout des surprises de taille. En outre, il a fallu travailler des vides qui occupaient 18% de la surface en les remplissant simplement de traits fins verticaux.
La fresque représentant le dernier repas du Christ que Léonard de Vinci avait peinte à partir de 1494 au couvent des Dominicains de Sainte-Marie-des Grâces à Milan vient de retrouver toute sa splendeur originelle après 21 ans passés à la restaurer. Durant le XVIIe siècle, la fresque de 40 m², achevée en 1498 dans le réfectoire du couvent, avait été en partie amputée et enduite de nombreux repeints qui avaient transformé l'œuvre de Vinci en vulgaire pastiche. Cette restauration, financée en grande partie par Olivetti, aura coûté quelque 25 millions FF. Moins de 20 ans après son achèvement, l'œuvre avait été déjà défigurée par des infiltrations d'eau qui résultérent en de nombreuses restaurations au fil des siècles tandis qu'en 1652, les moines ouvrirent une porte dans le mur, enlevant une jambe au Christ. En 1800, après que le couvent eut été utilisé comme écurie par les soldats de Napoléon l'année précédente, le réfectoire fut inondé par une crue puis en 1943, des bombardements alliés détruisirent trois parois, laissant miraculeusement intacte la fresque représentant la Cène. Les restaurateurs ont dû travailler centimètre carré par centimètre carré pour restituer la fresque dans sa première splendeur avec au bout des surprises de taille. En outre, il a fallu travailler des vides qui occupaient 18% de la surface en les remplissant simplement de traits fins verticaux.