Drouot a réalisé un chiffre d'affaires de 360 millions d'euros pour ses ventes d'art en 2002 comparé aux 585,4 millions d'euros enregistrés en 2001.
Ce recul s'explique par le fait que de nombreuses ventes organisées hors des murs des salles de Drouot-Richelieu et Drouot-Montaigne n'ont pas été comptabilisées cette année, notamment celles organisées par le groupe Tajan dans sa salle de la rue des Mathurins (21,7 millions d'euros) ou à l'Hôtel George V ainsi que les vacations d'Artcurial (60,3 millions d'euros).
L'étude PIASA a enregistré un total de 48,9 millions euros à elle seule suivie de loin par le groupe Tajan (27,93 millions d'euros dans sa salle et 14,94 millions d'euros à l'Hôtel George V) et le groupe Beaussant Lefèvre avec 22,6 millions d'euros.
Par ailleurs, Christie's France a réalisé un CA de 57,1 millions d'euros au cours d'une trentaine de ventes à Paris alors que le chiffre d'affaires de Sotheby's n'a atteint que 50,2 millions d'euros pour 17 ventes, ce qui ne représente qu'environ un tiers du montant de ses exportations vers l'étranger (idem pour Christie's).
Il convient de noter que le marché international est en recul et que la part de Paris sur le créneau mondial est passée de 7% en 2001 à environ 9,6% en 2002.
Le nombre des enchères conséquentes enregistrées à Paris n'a cependant pas été exceptionnel. On notera le prix de 4,59 millions d'euros pour une peinture à la cire de Sonia Delaunay titrée « Marché au Minho » (92,5 x 127,5 cm), de 2,8 millions d'euros (frais compris) pour une huile sur cuivre (23 x 17 cm) représentant un bouquet de tulipes et de roses par le peintre flamand du début du XVIIe siècle Ambrosius Bosschaert, ainsi que ceux de 2,69 millions d'euros pour « Paris le quai Malaquais vers 1872 » (38 x 46 cm) par Pierre Auguste Renoir, 2,47 millions d'euros pour « Marie l'Acrobate » (97 x 100 cm), une huile de Fernand Léger datée de 1933, 1,97 million d'euros pour le « Disque Rouge » de Léger (1919, 65 x 56 cm), 1,395 million d'euros pour une « Composition à l'Escalier » de Léger datée de 1925 (65 x 92 cm), 1,294 million d'euros pour « Bellevue », une huile de Paul Signac de 1899 (73 x 92cm), 1,16 million d'euros pour le portrait de la comtesse de Latour-Maubourg (132 x 94,5 cm) par Théodore Chassériau, 1,06 million d'euros pour un tableau de l'école de Nuremberg, titré l'Adoration des mages avec Saint-Antoine abbé (88,5 x 171,5 cm), de 878 653 euros pour une vue de la place Saint-Pierre à Rome (60 x 126 cm) attribuée à Gaspar Van Wittel ou de 849 168 euros par deux huiles de Jean-Baptiste van Moor titrées « Le Grand Vizir et sa suite » et «Le Sultan et sa suite » (76 x 150 cm).
Au niveau des estampes, à noter l'enchère de 1,49 million d'euros, non pas à Drouot mais chez Sotheby's, pour les 36 vues du Mont Fuji par Hokusaï (vu de face) et 10 autres vues du même mont (autre versant).
Déception en revanche pour l'art contemporain puisque l'enchère la plus haute de 2002 n'a été que de 537 182 euros pour un « Dollar Sign » (299 x 178 cm) à l'acrylique et encre sérigraphique sur papier d'Andy Warhol.
Drouot a réalisé un chiffre d'affaires de 360 millions d'euros pour ses ventes d'art en 2002 comparé aux 585,4 millions d'euros enregistrés en 2001.
Ce recul s'explique par le fait que de nombreuses ventes organisées hors des murs des salles de Drouot-Richelieu et Drouot-Montaigne n'ont pas été comptabilisées cette année, notamment celles organisées par le groupe Tajan dans sa salle de la rue des Mathurins (21,7 millions d'euros) ou à l'Hôtel George V ainsi que les vacations d'Artcurial (60,3 millions d'euros).
L'étude PIASA a enregistré un total de 48,9 millions euros à elle seule suivie de loin par le groupe Tajan (27,93 millions d'euros dans sa salle et 14,94 millions d'euros à l'Hôtel George V) et le groupe Beaussant Lefèvre avec 22,6 millions d'euros.
Par ailleurs, Christie's France a réalisé un CA de 57,1 millions d'euros au cours d'une trentaine de ventes à Paris alors que le chiffre d'affaires de Sotheby's n'a atteint que 50,2 millions d'euros pour 17 ventes, ce qui ne représente qu'environ un tiers du montant de ses exportations vers l'étranger (idem pour Christie's).
Il convient de noter que le marché international est en recul et que la part de Paris sur le créneau mondial est passée de 7% en 2001 à environ 9,6% en 2002.
Le nombre des enchères conséquentes enregistrées à Paris n'a cependant pas été exceptionnel. On notera le prix de 4,59 millions d'euros pour une peinture à la cire de Sonia Delaunay titrée « Marché au Minho » (92,5 x 127,5 cm), de 2,8 millions d'euros (frais compris) pour une huile sur cuivre (23 x 17 cm) représentant un bouquet de tulipes et de roses par le peintre flamand du début du XVIIe siècle Ambrosius Bosschaert, ainsi que ceux de 2,69 millions d'euros pour « Paris le quai Malaquais vers 1872 » (38 x 46 cm) par Pierre Auguste Renoir, 2,47 millions d'euros pour « Marie l'Acrobate » (97 x 100 cm), une huile de Fernand Léger datée de 1933, 1,97 million d'euros pour le « Disque Rouge » de Léger (1919, 65 x 56 cm), 1,395 million d'euros pour une « Composition à l'Escalier » de Léger datée de 1925 (65 x 92 cm), 1,294 million d'euros pour « Bellevue », une huile de Paul Signac de 1899 (73 x 92cm), 1,16 million d'euros pour le portrait de la comtesse de Latour-Maubourg (132 x 94,5 cm) par Théodore Chassériau, 1,06 million d'euros pour un tableau de l'école de Nuremberg, titré l'Adoration des mages avec Saint-Antoine abbé (88,5 x 171,5 cm), de 878 653 euros pour une vue de la place Saint-Pierre à Rome (60 x 126 cm) attribuée à Gaspar Van Wittel ou de 849 168 euros par deux huiles de Jean-Baptiste van Moor titrées « Le Grand Vizir et sa suite » et «Le Sultan et sa suite » (76 x 150 cm).
Au niveau des estampes, à noter l'enchère de 1,49 million d'euros, non pas à Drouot mais chez Sotheby's, pour les 36 vues du Mont Fuji par Hokusaï (vu de face) et 10 autres vues du même mont (autre versant).
Déception en revanche pour l'art contemporain puisque l'enchère la plus haute de 2002 n'a été que de 537 182 euros pour un « Dollar Sign » (299 x 178 cm) à l'acrylique et encre sérigraphique sur papier d'Andy Warhol.
Pour les œuvres sur papier, à signaler les 518 936 euros pour un dessin de Picasso titré « La Lecture » (1925, 51 x 40,5 cm) au fusain et la pierre noire alors que pour les meubles, un mobilier de salon en hêtre sculpté et peint de Jean-Baptiste Boulard livré au château des Tuileries en 1784 a été adjugé pour 1,328 million d'euros.
Dans le domaine de l'argenterie, la plus forte enchère a été obtenue par Sotheby's pour deux flambeaux en argent, Paris 1758-59 (31,5 cm, poids 3 233 grammes) qui ont atteint 863 750 euros.
Pour les arts d'Orient, une amphore en terre cuite émaillée de type du vase lustré de l'Alhambra de Grenade, art hispano-mauresque du XIVe siècle (hauteur 115 cm) a été vendue pour 3 656 140 euros, toujours frais compris.
Dans le secteur de la sculpture, deux prix à retenir : 897 315 euros pour une tête d'expression , un buste en terre cuite, piédouche en marbre bleu turquin (50 cm x 30 cm) d'Augustin Pajou daté de 1768 et 750 582 euros pour un portrait du marquis de Biré en marbre blanc de daté de 1785 par Jean Antoine Houdon
Pour les instruments de musique, à signaler les 973 976 euros obtenus pour un clavecin à deux claviers, la partie centrale de la table d'harmonie assemblée vers 1705 à partir d'une table de virginal de Johannes Ruckers datant de 1620.
Concernant les arts décoratifs du XXe siècle, un bureau en placage de macassar sur une âme en chêne, le plateau à découpe galbée et la partie haute des pieds gainée de peau de python disposée en rythme géométrique (80,5 de hauteur, 175,5 x 165,5 cm) par Marcel Coard a atteint 632 524 euros et une suite de 5 fauteuils et une chaise sculptée à décor de feuillage stylisé par Albert Armand Rateau a été cédée pour 512 192 euros.
Dans le domaine des arts primitifs, une statue pré-bembé du Congo, figure d'ancêtre en bois à patine croûteuse (Hauteur 54 cm) a été vendue pour 534 750 euros chez Christie's et un Moai pa'a-pa'a Hooper, de l'île de Pâques –Hauteur 57,1 cm) a atteint 533 750 euros chez Sotheby's.
Au chapitre des livres, « Le Chef d'œuvre inconnu » d'Honoré de Balzac, illustré par Picasso et publié par Ambroise Vollard en 1931, un livre enluminé pendant l'Occupation par Paul Eluard a culminé à 610 750 euros chez Sotheby's.
Dans l'ensemble, les pièces considérées comme exceptionnelles se sont très bien vendues, souvent au-delà des estimations, alors qu'un net recul a été enregistré pour les œuvres de qualité moyenne.