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Les dernières enchères du premier semestre 2004
01 Septembre 2004



Cet article se compose de 4 pages.
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Quelques bonnes enchères ont été enregistrées à Paris durant l'avant-dernière semaine des ventes du premier semestre 2004 dont le bilan affiche une baisse d'environ 9% par rapport à l'an dernier.

Artcult ayant prédit il y a trois mois une baisse de 20% pour le marché de l'art, on serait tenté de croire que le résultat de ce premier semestre s'avère moins catastrophique. Or, il n'en est rien puisque si les salles de ventes limitent la casse à moins 9%, les professionnels enregistrent pour leur part des baisses qui dépassent parfois 50% de leurs chiffres d'affaires de 2003. L'explication est simple : dans les salles de ventes, les acheteurs ont répondu présents pour les pièces rares et de qualité proposées dans les vacations alors que leur absence s'est fait cruellement sentir dans les boutiques des marchands.

L'attrait des salles de ventes est manifeste car celles-ci proposent souvent des pièces provenant de successions ou de collections qui n'ont pas été vues sur le marché depuis plus de vingt ans. De leur côté, les professionnels ont de plus en plus de mal à lutter avec les commissaires-priseurs pour persuader les particuliers de leur vendre les objets, meubles ou tableaux rares qu'ils possèdent, ces derniers préférant en général s'en remettre au verdict des enchères avec l'espoir, souvent avéré, de voir les estimations être pulvérisées.

En outre, les acheteurs préfèrent à présent décider du prix qu'ils sont prêts à payer pour une pièce et non plus à se faire imposer les tarifs appliqués par les professionnels, quitte parfois à la surpayer en se livrant à une bataille d'enchères.

Autre facteur négatif pour les professionnels, les sites de ventes sur l'Internet qui attirent des amateurs de plus en plus nombreux malgré le fait qu'ils achètent sans voir de près ni toucher ce qu'on leur propose. Pour 2004, le chiffre d'affaires d'un site comme E-Bay s'annonce ainsi phénoménal au point de rivaliser avec celui de Drouot. Cela veut dire quelque part qu'il capte une partie des revenus perdus par les professionnels et même des salles de ventes classiques d'autant plus que le marché de l'art n'est pas vraiment extensible en terme de clientèle.

Pour le premier semestre 2003, le chiffre d'affaires de Drouot avait été de 225 millions d'euros. Il n'est que de 205 millions d'euros cette année. 69 enchères ont dépassé la barre des 150 000 euros contre 115 l'an dernier, ce qui démontre une baisse de la quantité de pièces exceptionnelles proposées à la vente.

Le groupe Piasa a enregistré une hausse de 600 000 euros de son CA à 23,8 millions d'euros grâce surtout à la vente d'une nature mortes de fleurs d'Ambrosius Bosschaert à 2,72 millions d'euros, tout comme le groupe Beaussant qui a vu son CA passer de 9,5 millions d'euros à 10,4 millions d'euros ou le groupe Massol qui a enregistré une hausse de plus de 15% à 6,6 millions d'euros contre 5,7 millions d'euros l'an dernier.

Le groupe Tajan a enregistré une baisse de 10% avec un CA de 34 millions d'euros alors que le groupe Artcurial n'a enregistré que 24 millions d'euros contre 37,2 millions d'euros l'an dernier.

Christie's Paris a fait un score de 46 millions d'euros en progression de 13% grâce à des pièces venues de l'étranger, notamment des tableaux latino-américains qui ont rapporté 6,53 millions d'euros d'où la progression constatée mais en général, les grandes collections ont fait défaut aux salles de ventes.

De son côté, Sotheby's Paris s'en sort de justesse avec la vente Nahon qui a rapporté 8,78 millions d'euros pour propulser son CA à 29,5 millions d'euros contre 17 millions d'euros pour la même période en 2003.

Les grands groupes de commissaires-priseurs se déclarent satisfaits du bilan des six premiers mois de 2004 alors que le second semestre promet d'être plus actif avec enfin des collections intéressantes comme celles de Mira Jacob ou Julien Lévy mais la crise économique qui sévit dans les pays industrialisés risque d'être un frein à l'activité des salles de ventes. Pour les petits groupes, c'est plutôt la catastrophe suite à une augmentation de leurs charges alors qu'ils sont soumis plus que jamais au fameux droit de suite qui devrait passer à 4% avant le 321 décembre 2005 et dont les effets plombent le marché français dont le CA pour les ventes de tableaux modernes et contemporains est d'environ 10% du marché mondial se situant à 800 millions de dollars lequel pourrait selon « Le Figaro » être doublé sans cette taxe qui inquiète aussi nombre de galeristes.

PEINTURE :

Pierre Ambrogiani : « La Ferme de Popeye » (hst datée de 1970, 59 x 79 cm) : 10 000 euros (Le 14 juillet 2004, Les Baux-de-Provence)

Henri Barnoin : « Jour de marché à Concarneau » (hsp, 45 x 55 cm) : 12 300 euros (Le 10 juillet 2004, Quimper)

Pierre de Belay : « Quimper, soir rue Kéréon » (hst, 61 x 51 cm) : 10 500 euros (Le 10 juillet 2004, Quimper)

Eugène Boudin : « Venise, la Salute, la Piazetta et le Grand Canal le soir » (hst datée de 1895, 55,5 x 90 cm) : 350 000 euros (Le 9 juillet 2004, Drouot-Estimations) Une enchère sous l'estimation dans une vente sans catalogue. L'effet de surprise n'a pas vraiment joué.

Auguste Boulard fils : « Loguivy-de-la-Mer » (hst, 46 x 61 cm) : 2 900 euros (Le 27 juin 2004, L'Isle-Adam)

Yves Brayer : « Le Port de Bouzigues » (hst datée de 1956, 54 x 65 cm) : 16 000 euros (Le 14 juillet 2004, Les Baux de Provence)

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